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JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE: jb CRAINS DD3U, CHER ABrJBR, ET N'AI POINT D'AUTRE CRAINTE ~ Racine
JEUDI, LE 9 DECEMBRE 1948
LE NUMERO: * 8017g
La situation actuelle dans le monde ressemble � celle de 1939
ELECTION DD CONSEIL DE VILLE P08R 1949
Avec le maire W.S. Beaton en t�te des neufs conseillers de l'ann�e sont �lus et doivent avoir d�j� commencer � regretter leur" nombreuses promesses. Le conseil com porte six anciens membres sur dix
Voici quelques chiffrages sur l'�lection. A la Mairie:. Quartier McCormlck. Beajtonrv1*406; Thompson: 8M#. Lamoureux i 860�
Quartier Bran:
Bea/ton : 1,925;: Thompson : Lamoureux:. 642.
Quartier Fournler:
Lamoureux: 168G; Beaton: Thompson :>19. � Sott: i
Beaton: 4,132; Lamoureux: Thompson: 1,957. A l'Echevinage: Quartier McCormlck: . McKinnon: 1,681; Colline: Meades: 1,005; Rothschild :i Quartier Ryan: McNeill : 1912; Anderson : Brydges : 1,206 ; MfcCool: Corb�il: 902;>Boulay: 783. Whiss,e?: 1,237; RoMllard: Eaton: 1,036; Whalen: 85g;
944;
711;
2,582;
1,502;-831.
1,878 1,037;
1,150; T��
�Par Andr� Lafl�che�
< Won d'un vaste mouvement diplo-tfr.sse pas de promesses exag�r�es
'Tout rappelle les �v�nements de 1938-1939. Evidemment, certaines tonn�es ont chang�. Ainsi, il y dix - ans,- il ne s'agissait pas de constituer; une zone de s�curit� nord-atlantique; Les Etats-Unis pratiquaient alors une politi^uje d'isolement qu'ils ne devaient a-bandonn�e, officiellement du moins, qu'apr�s l'attaque japonai se de Pearl Harbour. Le Canada �tait le seul pays d'Am�rique � r�armer, de concert avec les autres membres du Commonwealth Et l'ennemi d'alors, ce n'�tait point la Russie, entour�e de nom Ureuxr satellites, mais l'Allemagne appuy�e par l'Italie dans ses revendications territoriales. Le gou vernement canadien avait fort � l'aire pourj apaiser l'opinon publique. Il y r�unissait plus mal que bien. Une opposition s'�tait constitu�e au sein du) parti lib�ral, une opposition assez faible, si l'on veut mais qui n'en contraignait pas moins les ministres � user de sub-erfuges. . .
lies donn�es actuelles - 1
Aujourd'hui les pressions de l'ext�rieur sont beaucoup plug fortes ^es Etats-Unis ont pris la dire�-
(HEC) Landreville � obtenu la majorit� sans effort avec l'appui d�cisif du Quartier Fournler.
Quand au r�f�rendum pour Tau ditorium il donna une r�ponse affirmative sur. les trois fronts quoi que le"proJet fu,t moing favoris� dans Fournler.
Mei�ife wifi� � M. ranbitsadeur
Je confie � L'Ami du Peuple le soin Me remercier toute la population" de Sudbury, de l'accueil bienveillant qui m'a -�t� t�moign� ainsi qu'� madame1 Gaj^de ^remercier ;les organisateurs- de chacune des manifestations'; et visites, coll�ge, �coles, paroisses, h�pital, usine et municipalit�," Richelieu, Soci�t� Historique, Partout l'accueil a �t� aussi amical et aussi fraternel. Les lecteurs de l'Ami du Peuple compren-droitt'cf�e- je-ti�nn� � adresser un merci tr�s particulier aux personnalit�s, dei Sudbury>>et de Copper^Qiff de langue anglaise qui; ont manifest� une si ; particuli�re, bienyeillanc� pour le repr�sentant sde' l� Franoe. Et un merci plus sp�cial encore pour; la pr�sentation .de l'ambassadeur au Sud-bury Star. * *" '
Ceci �tant dit, je suis pas moins convaincu que tous nos amis de langue- anglaise que ~j'adres5&**des ' � remerciements tout partictffje'rs'' aux 'p�rl�-mentatres, aux:' pefsbnn�lit�s, professeurs^ m�decins, journalistes, pr�oc�t|p�s,;d1e mainte? nir et de conserver la langue et la tradition quMls ont re-i�ues , d!ajn(c�tres: venus de France^ ;JSt Tp�ur � votre chef journal" fc'Ami du^Peuple* .me
<souv%�n$^Va& \tf �trcf un hqmme^;pfctjtique j'ai �t� !un
;v. j^iipiaUst� et qu'avant d'avoir
matique, �conomique et militaire Et il nous est plus difficile de r�sister au courant qu'il y a une dizaine d'ann�es, alors que'le mouvements en faveur du r�armement Semblait �tre inspir� par Londres. Au surplus, des ministres cana -diens ont �t� les premiers � pr� coniser un pacte de s�curit� nord-atlantique, � en faire valoir les a avantages suppos�s. L'imp�ralisme britannique est tomb� au second �ang bien qu'il soit encore actif clans les milieux anglo-canadiens La Grande-Bretagne a sign� l'accord de Bruxelles, au m�me titre que les quatre autres puissances europ�ennes. L'opinion publique Cette fois cependant l'opposition des pr�paratifs militaires ex -lensifs et � des engagements internationaux qui entra�neraient notre participation automatique � une guerre �ventuelle ne se fait pas jour au sein du parti au pouvoir. Elle est �veill�e par un certain nombre de journaux de langue aan�aise, auxquels s'est joint un journal de langue anglaise. C'est opinion publique au Canada fran�ais' qui demande qu'on ne proc�de pas � la l�g�re, qu'on ne
qu'on ne rende pas notre neutralit� impossible. A cette opinion, oh a commenc� par r�pondre d'une fa--: �on toute n�gative. Mais on s'est aper�u que cela n'�tait pas suf tisant. Et voici que l'on fournit des explications plujs pr�cises, sinon tout � fait satisfaisantes. Ici encor la comparaison entre ce qui se passe maintenant et ce qui s"esi pass� il y a dix ans;� n'est pas compl�tement favorable � notre s�curit�.
Le question de la conscription
L'�cart le plus s�rieux porte sur ia conscription. En 193^ et en 1929 les engagements anticonscription-nistes ne sont multipli�s, les engagements nets. Au moment de notre entr�e en guerre M. Ernes La pointe a d�clar� formellement .fliul n'avait accord�- son consentement � notre participation qu'� la condition expresse qu'il n'y e�t pas de ; conscription pour outremer. Il est vrai que le gouvernement s'est mis � pratiquer ce qu'on a appel� le volontariat obligatoire et la conscription volontaire. Cette ann�e on est plus r�ticent, on donne moins de garanties. Ainsi tout ce que le ministre de la D�-
� suite � la page 10 �
PROGRAMME D'ACTION D'UNIONISTES SINCERES
Voici un programme d'action, quiAfin que notre union soit financi�-^rapports honn�tes sur toutes les
ont � coei^ir le bien d� leur union
1, Les plus hauts: salaires possibles et des am�liorations � notre contrat de travail.
2. La sauvegarde ^e i^os fonds-mon�taires et de nos propri�t�s.
a) L'�rection de notre nouvelle salle d'union, qcl doit �tre pay�e la plus t�t possible.
b) Que l'argent recueilli pour l'�rection de notre salle demeure ici ^t non � Chicago.
c):Des rapports financiers � tous les mois,-et que nos livres; soit au-aii�s: r�guli�rement, d) L'�tablissement d^in budget a-
H. Andr� Leclerc
M. Andr� Leclerc, bien connu-dans uotre r�gion, a derni�rement �t� nomm� agent de district pour la Sauvegarde, la plus ancienne compagnie d'assurance-vie canadienne-ranoaiae. Il demeure � la yiis-pisition.de tous ceux � qui 11 pourrait rendre service.
(t�l.: 5-5660)
riftorff��t ^am�lioration de n�s're1' lations avec la C.I.O. et la CCL ainsi qu'une collaboration �troite avec ces mouvements sur des questions de contr�le des prix, co�t r�duit de la vie, lois- d'habitations et de travail.
4. L'encouragment des coop�ratives et des Caisses Populaires a-tin d'aider les ouvriers de notre r�gion.
5. Que . nos assembl�es soient conduites d'une mani�re d�mocratiques, sans pr�jug�s contre personne.
G. Que les membres re�oivent des.
syndicaux:
a) par des assembl�es r�guli�res
o) l'�ducation et l'encouragement de tous nos d�l�gu�s
c) Que -tous les d�partements soient repr�sent�s dans le groupe ies d�l�gu�s
d) Un meilleur service aux mines jitu�es � l'ext�rieur de Sudbury
�) Des �lections de d�l�gu�s � tous les ans. Ce n'est pas au co-ant� de les nommer.
8. Chaque membre du comit� ex�cutif doit accepter sa part des travaux et responsabilit�s.
M. DUMOULIN, DE LA BIJOUTERIE BLAIS, A L'HONNEUR
11 BIJOUTERIE J.E. BLAIS EIf-^�eries par le public aussi
que par le bijoutier. Des cours sp�ciaux en g�molo-
1 RE DANS L'AMERICAN GEM iOCIET�
(Message de l'A.G.S.) Nous annon�ons aujourd'hui que � monsieur Roger Dumoulin de la bijouterie J.-E. Bl�i&a re�u le titre de bi^ loutier enregistra de' i'American "(�em'SocI�ty.Ce titre indique'que le bijoutier qui en fait usage a pass� les examens d'expertise et autres �tablis par cette Soci�t� internationale. et prouve qu'il est qualifi� .dans la science-nouvelle cies : degr�s, qualit�s et vari�t�s de damants et de leur substituts, M. Roger Dumoulin a aussi pass� des mois* d'�tudes sp�ciales concernant 'Vautres pierres et leurs - substituts ainsi : que lea. m�taux pr�cieux � et l'argenterie.
� i- L'A.G.S. est un organisme professionnel international et a comme but le d�veloppement d'une connaissance scientifique des" pier-
feio rendent possible pour le bijoutier cette pr�paration au m�tier que le banquier, l'agent d'as-i;urance� l'optom�triste et d'autres poss�dent afin de rendre le meilleur service possible au public.
La Soci�t� n'enregistre que les bijoutiers qui ont une connais -tance ad�quate de la g�mologie plus l'exp�rience pratique requise et un record d'int�grit� �tabli par leur pass�: honn�te dans les affaires. Ainsi, en se tenant � date a-vec la tendance moderne vers les sciences, la} Soci�t� redonne � la bijouterie cette dignit� des an -ciens artisans consciencieux de '.importance &e donner � leurs clients le rendement attendu d'eux L'architecture s'est d�velopp�e � partir de la menuiserie et la chirurgie est sortie du salon-de barbier. Tout comme ces charpentiers a ces barbiers poss�d�rent un jour
bien^l'ambition de donner une plus grande valeur � leur service, ainsi les bijouteries qui se respectent entrent dans cette nouvelle profession avec l'intention de donner � {acheteur la protection de la scien-te. '
Cette profession "g�mologique" qui a d�but�j en Angleterre, est d�j� �tablie depuis plus de quinze ans dans les Etats-Unis et enclave maintenant, en plus, le Canada et les Iles Philippines. Elle inclut deux organismes : Registered Je-v/eller American Gem Society et Certified Gemologist. L'Institut G�mologique d'Am�rique a introduit cette nouvelle profession sur le continent ei a � sa t�te les bijoutiers les plus comp�tents en g�n�ral et toutes les comp�tences en g�mologie de l'Am�rique du Nord, de l'Angleterre et de l'A -trique du Sud. Aujourd'hui l'A.G.S. groupe des centaines1 d�'bijoutiers dans diverses parties des Etats-Unis et du Canada.
SES .
Le Dr Ronald G. Nash est de retour au Canada apr�s des �tudes, tr�s sp�cialis�es sur la radio-
fond� et avoir dirig� un jour-^L POURSUIVRA nal quotidien j'ai1 fond� et dirig� un . hebdomadaire, je formule le voeu le plus sinc�re le plus ardent et le plus affec-tueu^c-pour que s'�tende la diffusion 4e votre journal et pour que la^'population fran�aise de Sudbury puisse avoir une plus
une
large- expression dans presse quotidienne.
Reportage : J. Risdon
ETUDES ^th�rapie. On sait que le docteur J^Tash a re�u une bourse de dix-mille dollars pour poursuivre ses �tudes. Fils de M. le docteur H.C. 'Nash de 271 rue Cedar, il a pass� plusieurs jours chez ses parents avant de repartir ptour la Californie o� il va continuer ses recher-
ches.
COPPER CLIFF
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Les Machineries et la' longue bA-t:ss"o du C.I.L. � Copper Cliff ser-vanii � la r�cup�ration de la fu -m�o de souffre pour former de l'acide sulf�rique, ont �t� presque d�truites lundi soir par le1 feu.
La petite usine comportait un 't�timent de 260 pieds de large et fort haut (100 pi.) avec des passerelles dans les combles, sans plancher sup�rieur. Cette disposi-'ion a' sauv� la plus grande partie e l'�quippement, les machineries tant au niveau du sol. Lq feuJ. �valu� tout d'abord � environ $1,000,000 de dommage, ne repr�sente en somme que la pente les parties bois�es de la construc-l,'on, � savoir le toit et un mur emporaire ainsi que quelques d�-nendances. L'�valuation officielle �st de $100,000 environ.
Lo plant n'occupait que 35 hom-n�s et ceux-ci serr|it affect�s* � la reconstruction en attendant de reprendre leur position.
T/�difice avait �t� construit en 1929 pour utiliser les d�chets de l'INCO. Pr�s d'un tiers des fum�es sulfureuses �taient r�cup�r� linsi. Cependant cela n'affectera nullement TTNCO qui est enti�re-T.ent ind�pendante.
T/HTTER COMMENCE POUR LES AUTOMOBILISTES
Lp, givre et la neige glac�e ont commenc� � recouvrir les routes t il n'�tait pas rare, mardi soir de voir une automobile tourner le �in dans_un d�rapage inqui�tant.
Un -accident-a'�st produit au coin Louis-Notre-Dame lorsque Te cemion de M. H. Guenette est entr� en collision avec l'automobile de Aim� Paquette sur le coup de minuit mercredi matin. Ces accidents b�nins se sont reproduits un !>eu partout et les d�bosseurs peuvent s'attendre � une bonne paye.
PENS�E
"Rien ne sert de courir, faut partir � point"
il