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PAffl DU PEUPLE
JEUDI LE � JANVIER 1949
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L'Ami du
POUR LES VOCATIONS SACERDOTALES
JOURNAL U&ONAl DE L'ONTARIO NORD
Directeur: Camille Lemieux R�dacteur: Adolphe Proulx 122, rue Elin _Sudl)�ry, Ontario. T�l.^700
Journal enti�rement d�vou� aux Int�r�t� des Canadien! - Fran�ais du nord-Ontario.
L'"Ami du Peuple" para�t tout les jeudis. Il est imprim� � nos ateliers. L'abonnement est de $2 par ann�e, $ 1.25 pour 8 Jiola.
"Autoris� comme envoi postal de la deuxi�me classe, Minist�re des Pos�es, Ottawa"
UN JOURNAL INDEPENDANT
De nos lecteurs, de nos ami� qui s'�tonnent souvent des raisons pour lesquelles L'Ami du Peuple soul�ve tant d'oppositions dans certains milieux, peu nombreux Dieu merci, liront avec pro-�it l'article qui suit du � G�rard Filion du Devoir et qui paraissait en premi�re page; de ce quotidien le 3 janvier.
On y trouvera quantit� de points qui, toute proportion gard�e, s'applique � notre journal comme au Devoir.
Nous avons voulu faire un "Ami du Peuple" au service de la V�rit�. Nous continuerons de m�me. Et ce ne sont pas les menaces d'Opposition de nouveau journal, � mentalit� bourgeoise et "lib�ralisante" quand ce n'est pas lib�ral tout court, qui nous �peureront. Depuis des ann�es on, nous a forc� � nous aguerrir, � faire un journal1 dont nous . Ma aroic aeire fiers, par son contenu, sinon par auii volume.
Nous ne craignons pas la lutt�....
Sous peu notre population pourra y constater des am�liorations sensibles. "Nous en sommes heureux; car elles seront le r�sultat d'une conduite au service du bien et non � son d�triment
nion de tout le monde, c'est-�-dire de personne, fait l'affaire de tout le mond�. Celui qui exprime le jugement et la conscience du r�dacteur passe pour partial, mesquin, �troit.
Les hommes n'aiment pas la v�rit�. Ils la subissent � la rigueur, mais � condition qu'elle soit envelopp�e dans des formules, qu'elle soit dilu�e, qu'elle soit "baptis�e". La v�rit� crue, toute nue leuij r�pugne. Ils la prennent pour d� la violence alors que la violence, c'est dans les mots qu'elle existe; la v�rit� est parfois dure, elle n'est jamais violente.
_,.__.Avec la gr�ce de Dieu, le Devoir continuera
�'son chemin en 1949 comme en 1948. Il d�rangera '1/e�ucoup de monde, se) fera plusieurs ennemis de plus et peut-�tre quelques amis. Ainsi le veut sa destin�e. Mais^au fond il ne veut de mal � personne, car il sait que les hommes sont beaucoup plus l�gers que m�chants.
G. F,
En passant pourquoi plus de nos lecteurs ne recevraient-ils pas le "Devoir"? Ils ne pouraient que se louer de ce l�ger d�bours�.
Une des grandes pr�occupations de l'Eglise-� l'heure actuelle c'est la p�nurie de pr�tres. Tous les pays n'en souffrent pas au m�me cegr�. Ceuz de l'Am�riqufe du Sud comptent parmi les moins biens partag�s. Au Chili, en argentine, au Br�sil, il y. a des pr�tres charg�s avec un,- vicaire, et parfois m�me seuls, de paroisses comprenant 50 �j 60 mille �mes. M�me en plusieurs pays d'Europe, la France, le Portugal, lamentable est la situation. Nulle part, peut-on dire le nombre de pr�tres n� r�pond compl�tement aux besoins croissants des �mes. Il en est ainsi au Canada. Quel dioc�se ne souffre � un degr� plus ou moins grand, de cetto p�nurie. A la t�te de l'un des plus florissants, S. Em. le cardinal Villeneuve s'en plaignait cependant, il y a quelques ann�es. Aussi des oeuvres destin�es � int�resser les fid�les aux vocations sacerdotales ont �t� cr��es dans a plupart de nos dioc�ses. De tous,
>les moyens sugg�r�s le plus) important est sans, contredit-Ta pri�re. Il n�u8~a~6t� indiqu� par No=~ tre Seigneur lui-m�me: "La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux; priez oonc le ma�tre de la moisson d'envoyer des ouvriers dans 'son champ".
C'est en s'inspirant de cet appel du divin Ma�tre que l'�piscopat du Canada demandait r�cemment -au Souverain Pontife qn'on ajout�t aux litanies majeures l'invocation suivante: "Ut op�rarlos in mesfem tuam mittere digneris, te rogamus audi nos: "Pour que vous �nvo-yez des ouvriers dans votre champ, nous" voua prions Seigneur". Par un induit dat� du 20 ao�t 1948, la -Sacr�e Congr�gation des Rites, a autoris� cette addition pour tout le Canaad. (Test donc maintenant, outre les pri�res priv�es, une supplication collective qui montera vers le tr�ne de Dieu. Comment ne serait-elle pas exauc�e?
VIOLENT INCENDIE QUI CAUSE 2 MORTS
le cas dn
Tout le monde sait que le Devoir n'a jamais eu la vie facile. Les augmentations massives de sa-loires et de fournitures auxquelles il a. du' se soumettre depuis deux ans ne l'ont pas aid�.
Comme entreprise �conomique, le Devoir est un non-sens. Comme oeuvre de presse catholique il est irrempla�able. S'il n'existait pas, des personnes se saigneraient � blanc pour le fonder. Mais ;omme il existe, on s'en d�sint�resse � peu, pr�s tout lement et on le laisse se d�brouiller tout seul. On ne saurait croire le nombre de pr�sidents,
POUR BEDONNER AU DIMANCHE SON VISAGE CHRETIEN
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C'est � la fin de janvier, du 30 janvier au 6 f� � vrier, qu'a lio' -#tte ann�e la Semaine annuelle du dimanche. Elle prendra comme sujet les directives r�centes du Souverain Pontife qui. demande qu'on redonne au dimanche son visage chr�tien, qu'on �vite en particulier -les amusements qui le d�gra -dent et en font un jour de dissipation et de p�ch�. La Ligue du dimanche invite tous les groupements catholiques � prendre part � cette Semaine en rappelant � leuis membres les graves obligations du pr�cepte dominical. Ils peuvent obtenir tous -les
ci�t�s Saint-Jean-Baptiste, d'associations d'action nationale, d'oeuvres d'action catholique qui n'a -cu�tent jamais le Devoir et qui invoquent mille pr�textes pour le refuser quand on offre de leur iaire livrer chaque soir � domicile.
Officiellement, ils sont tous pour le Devoir et ... oe composeraient une figure de croque-morts s, Ua apprenaient un bon jour que le Devoir a cess� Je para�tre. Mais en attendant ils ach�tent les au-
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tr�s quotidiens.
Ou encore il y a les bonnes oeuvres qui confient leurs travaux d'impressions aux, ateliers commerciaux -quand elles ont de l'argent en caisse, mais qui viennent faire imprimer leurs bulletins' au Devoir quand elles deviennent insolvables.
L'explication
Au fond, un journal du caract�re du Devoir a tr�s peu d'amis. Et cela se comprend facilement. En trente-neuf ans, il y a peu de personnes et de groupes auxquels un journal agressif comme le Devoir n'a pas l'occasion de donner un coup de griffes. Et cela ne s'oublie, pas, mais cela fait ou-blieit les mille services que le journal a pu rendre tm cours des ann�es.
Les gens veulent une presse libre, mais une presse libre de ne rien dire, d'encenser tout le monde, de trouver du g�nie aux imb�ciles et^ des vertus aux fripons. Le journal qui exprime) l'opi-
cr�tariat g�n�ral de la_Ligue, 1961, rue Rachel Est, ou aui secr�tariats r�gionaux.
LE JUBILE DE 1950 A ROME
''C'est une tradition tr�s ancienne dans l'Eglise que Isi premi�re ann�e de chaque) si�cle soit une an-ji�e jubilaire, pendant laquelle d'insignes faveurs spirituelles sont accord�es aux fid�les qui r;em -plissent les conditions impos�es, en particulier la visite des basiliques romaines1. Depuis longtemps cette pr�rogative fle la premi�re" ann�e s'est �tendue � la cinquanti�me, puis m�me � la vingt-cinqui�me. Ainsi en l'ann�e 1950 qui s'approche, pourra �tre' gagn� le jubil�; mais � Rome seulement Habituellement il est �tendu � l'univers catholique l'ann�e ^uivante.
Le Souverain Pontife a pr�cis� les intentions qui doivent animer les. fid�les du monde entier dans la c�l�bration de ce Jubil�: Sanctification de l'�me par la pri�re et la p�nitence - In�branlable fid�lit� au Christ et � l'Eglise - Action pour la Paix et pour la d�fense des Lieux Saints - D�fense de l'Eglise contre les attaques renouvel�es de ses ennemis - Pri�re pour les �gar�s, les infid�les et les sans-Dieu - Pratique de la justice sociale, oeuvres d'assistance en faveur des humbles et des n�cessiteux.
UN GRAIN DE POUSSIERE DE PLUS DE 200 LIVRES
Noue savons aujourd'hui que le^n� et m�me terrifi� par les vas-
vide constitue la majeure partie de la mati�re, d�clare le R�v�rend P�re John; A. O'Brien dans un article du num�ro de janvier de SELECTION du Reader's Digest Si le corps d'un homme ddJOO II-vreg-�tait tass� an point que tous v�? vides en soient �limin�s, il au-t'til la dimension d'un grain de poussi�re invisible a l'oeil nu; mais cette poussi�re p�serait tout de m�me 200 Uvres.
L'auteur est professeur de phi? losophie � l'Universit� de Notre-Dame. L'article reproduit dans SELECTION est condens� de eon dernier livre.
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L'observateur qui sonde le firmament avec un puissant t�l�s � cope, �crit le P�re O'Brien, ne manque Jamais d'�tre impression-
t�s ab�mes qui s�parent les corps c�lestes. Et pourtant, il y a dans )'atome plus d'espace vide par rapport � ses particules qu'il n'y en a dans le syst�me solaire par rapport aux plan�tes. UnTmur de b�ton qui semble �tre une masse bien solide est en r�alit� cribl� de trous et ressemblerait plut�t � un treillis.1 Si nous �liminons de m�me tous les vides atomiques des mat�riaux terrestres, notre pauvre plan�te maigrirait au point de n'�tre plus qu'une sph�re d'un mille de diam�tre au plus.
Quand un homme, de capacit� ordinaire,"Concentre toutes ses forces 'et tous 8*68 moyens sur un but unique, 11 le doit atteindre.
(. '� Mar�cha) Foch!
AU CANADA
S'adapter
Une-personne-normale et saine doit ^facilement s'adapter � tous les milieux, nous disent les hygi�nistes du minist�re de la~san Ji nationale et.du bien-�tre social Ne soyez pas comme un poisson bord de l'eau. Adaptez-voife au milieu o� les circonstances, vous ont plac�. La facilit� et la prompt! tude de l'adaptation � .cne situa tion nouvelle d�pendent de nos connaissances, de notre, in|�llf gence, de notre volont�, et aussi naturellement,^ notre �tat de sant� . , ir
Enseignement de Phyg$ne/t Le minist�re de la Sant� natio-
Dimanche matin un violent in-1 cendie ravageait la partie sup� -Heure, 2i�me et Si�me planchers de l'�difice au no 71 de la rue Beech. Deux personnes y perdi-ent la vie: Andr� Bourgeois, de -64 ans qui �tait gardien de l'�difice mourut dans le feu et Ar-chie Bergeron de 60 ans qui mourut des^ suites de ses br�lures 13 heures plus tard � l'h�pital.. Mme John Colins7 et sa fille ainsi que deux Chinois furent forc�s de 'enfuir en linge de nuit. On croit lue, le feu commen�a des suites d'une cigarette allum�e �chapp�e dans un divan. Les dommages ne
> d�passent pas $5,000. M. J.B. D�-charme dont le Salon Fun�raire est voisin vit le feu le premier. Il revenait de l'�glise Ste-Anne vers 7 heures lorsqu'il vit la fum�e, n avait avec lui ses deux assistants MM. Rh�al Charhonneau et Paul Lavergne, qui appel�rent les pompiers et^courrurent en haut pour en sortir ceux qui y �taient Ils enfonc�rent la porte de M. Berge-ion, et parvinrent � le sortir. Ce ne fut que plus tard qu'on put rejoindre M. Bourgeois qu'on trouva mort pr�s d'une fen�tre. Il s'�tait tratn� jusque l� mais sans parvenir � sortir.
'aie et du Bien-�tre social recom-f nous renseigner sur -les sujets
.ure des nombreuses brocnures publi�es sons ses auspices, pour traiter des questions d'hygi�ne dans un langage accessible � tous et, de la sorte, contribuer � la pr�vention des. maladies et � la prolongation de la vie humaine. Nous avons tous1 le devoir de
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ve. Et la plupart de ces; brochures sont gratuites.
On amasse la fortune avec peine on la garde avec inqui�tude, et on ta perd avec douleur.
' � Saint Bernard
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