VENDREDI, 21 JANVIER 1949'
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Fran�ois Hertel
par Roger Rolland �?> Nous devinons aussi que, muni
docteur de/l'Universit� de Paris dune agressivit� violente et d'un* Voici une autre critique sur 6ens aigu,. de_ l'huinour, Hertel Fran�ois Hertel par un intellec- TOUTrait �crire de �
- pamphlets. Aucun
tuel de marque. C'est une fiert� pour nous de constater l'estime qu'on a en ^France pour le fondateur de notre "journal et notre collaborateur r�gulier Fran�ois Hertel.
Fran�ois Hertel est un homme d'aotion. Il suffit de l'avoir rencontr� une foid ou deux pour se convaincre qu'il ne se perd pas en longues r�veries, et que sa prodigieuse vitalit�s-est tourn�e toute enti�re vers la r�alisation. Quel est d'ailleurs l'autre �crivain canadien qui peut se vanter d'avoir en une quinzaine d'ann�es, �crit au del� de douze volumes?
�Nous conce-vonfl sans peine qu'un tel homme dou� d'une imagination endiabl�e et d'une verve extraordinaire, puisse trouver dans le roman jun champ d'action particuli�rement favorable. He/rtel semble fait pour animer
de ces li -
A. Fournier
--------limit�e---------
F. Hertel
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des perosnnag�s, et leur commu-nfquer le rythme g�n�reux de sa contagieuse activit�. Mdndes Chim�riques nous l'a r�v�l� comme un de nos meilleurs .conteurs. Qu'on se rappelle surtout Barab-bas, o� la fantaisie la plus excessive rejoint .�merveilleusement.''la plus, humaine simplicit�; ce conte n'a peut-�tre pas son �gal dans toute la litt�rature fran�aise.
vres nous le r�v�le sous cet angle, mais certains articles, parus (lang diverses revues, nous ren-.seignent fort bien sur ce talent qu'il n'a pas encore Utilis� beaucoup, et qui ferait de lui un pamphl�taire exceptionnel.
Hertel romancier, Hertel pamphl�taire, .voil�, nous semble-t-il cies mots qui s'harmonisent bien et que nous' aimons voir ensem -bl�. Mais si l'on nous disait un jour que Hertel se tourne du c�t� du sonnet, nous ne, pourrions l�ous d�fendre d'une certaine inqui�tude; "nous voyons mal le sonnet, cette oeuvre de patience et~~ de contemplation, dans les mains de cet homme imp�tueux et volontaire.
C'est bien pourtant ce qui ar-i iv�. Le dernier livre de Fran -cois Hertel est un choix de sonnets, qui s'intitule "Quatorze", et qiio viennent de publier les �di-l.'ons Debresse, � Paris.
Ouvrons avec attention cette � plaquette qui nous r�serve peut-�tre des surprises. <
Le livre s'ouvre sur une introduction o� nous reconnaissons vite le meilleur Hertel. "Ces po�mes, un jour, seornt � n'en point douter immortels. En attendant cet heureux futur, ils appartiennent aii groupe des �crits invendables et non .lus'",' Tant d'humour
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tt -de bonne ironie a t�t fait dS| d�sarmer le lecteur trop hostile et de le mettre dans d'excellentes dispositions.
L'introduction se poursuit avec la m�me d�sinvolture. Nous voulions savoir pourquoi Hertel s'astreint au, sonnet? "Je ne tiens , d'ailleur^ pas plus qu� cela va f sdnn��', �a, plus grande partie de mon oeuvre po�tique se compose de vers libres ; ma$ ne faut-il pas �crire aussi des sonnets?" Hertel se moque de nous, et il a raison: il n'a pas de comptes � rendre, et il est libre, en v�rit� �'�crire comme bon lui semble, � aissons donc cette introduction qui, malgr� la justesse des re * marques sur la po�sie en g�n�-lal; ne nous en dit pas plus long &ur la nature et l'opportunit� �-ventuelle du sonnet; et venons-en tout de suite aux po�mes.
Le po�me liminaire traite pr� Gisement du sonnet, , et c'est lui qui nous livrera, en d�pit de son air inoffensif, la cl� de tout l'ouvrage. En effet, les deux derniers vers du deuxi�me quatrain d�fi-uissent ainsi le sonnet:
On dirait une. barcaroll�
Qui s'est soumise � la raison.
Or, que l'auteur l'ait voulu ou non, il d�masque ici le motif de oes nouvelles d�marches. Le son-uet, � cau.se de ses difficult�s techniques, de ses exigences dis-
ciplinaires, donne l'imjpres^Jfon. d'une souioaiiSBion � la raison. La construction s�v�re et rigoureuse -. de ce genre de~ po�me fait croire -facilement � celui qui s'y exerce, qu'il asservit l�s forces lointain^ et obscures, de son coeur. {Jette domination apparente offre au po�te une singuli�re sensation do s�curit�: il lui sembl� qu'il domp^ te tout fce qui en lui auparavant cherchait obscur�ment & se r�volter. C'est alors qu'un ph�nom�ne se produit. Se sentant ma�tre de lui-m�me, le po�te n'�prouve plus le besoin de-se surveiller A. ce moment de pleine libert�, d�livr�es d'une attention trop soutenue, les forces et les fai � blesses du po�te, qui avaient �t� jusqu'� maintenant soigneusement tenues � l'�cart les unes des autres, se rejoignent insensiblement, jusqu'au lieu pr�cis de leuv f�condation. A l� faveur de la vigilance tromp�e, la. cjonju-gaispn de ces �l�ments extr�mes met en marche la profonde �f.uthe'nticit� :du po�te,: et le divulgue dans sa totalit� v�ritable.
C'est ainsi que ces sonnets nous montrent Un Fran�ois Hertel d�pouill� de sa tension et de son �nergie habituelle, :pour nous le pr�senter fragile et vuln�rable. Mais qu'on ne s'y trompe pas: cette r�duction n'est pas un appauvrissement, puisqu'elle laisse tiltrer quelque clart� sur la s'ombra nature humaine. On ne peut s'emp�cher d'admirer, par exemple, l'amertume splendide des �vers suivant:
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Je songe am�rement � -l'�poqUe.
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O� Narcisse naquit � son destin
de fleur.
"Busse-Je en mon pouvoir tout V�rt 1 ( de Praxit�le,
�Te ne saurais pr�te�jm plus beau marbre un coeur. Quand elle aura p�ri ta beaut�
sera'belle.
De tels vers, j'en conviens, ne sont pas fr�quents. Hertel "l'avou� d'ailleurs: "Dieu merci, je ihe rends compte que je n'ai rien produit -de parfait". Sur quatorze �-ers, il n'y en a jamais plus de trois ou quatre qui soient bons. Mais n'est-ce pas d�j� beaucoup? Et ne faut-il pas se r�jouir que ''auteur les ait produits, m�me au prix de tout un volume? Car ils ont permis � Hertel de retrou -ver une part de lui-m�me, et non la moins pr�cieuse, qui s'�tait secr�tement d�rob�e.
Hertel n'est pas un orf�vre, et le sonnet n'est pas son domaine. Mais ne lui reprochons pas de s'y �tre un instant adonn�, puisqu'on ob�issant � cet instinct caprl -deux qui le poussait de ce c�t�, il poursuivait rigoureusement le fil myst�rieux de ses propers richesses.
Roger ROLLAND
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par Ren� Fredette, pr�s, de la Ligue du Sacr�-Cojur Ste-Anne, � Sudbury.
La volont� expresse des direc -teurs actuels des Ligues du Sacr�-Coeur, c'est de voir les membres de ces associations pieuses s'occuper des Caisses Populaires et de Coop�ration.
Et ils ont raison.
En effet, c'est perdre son temps ou a peu pr�s que de parler spiritualit� � des gens qui ont faim
La Caisse Populaire n'est pas seulement une entreprise financi�re, c'est une coop�rative de cr�dit. C'est-�-dire une union de personnes group�es pour s'aider et aider les autres au moyen de la finance.
L'esprit qui doit animer les soci�taires d'une vraie caisse populaire telle que con�ue par son fondateur, c'est donc un esprit de charit�, qui fait vivre dans la pratique, ce principe, "chacun pour tous, et tous pour chacun*'.
Les coop�rateurs d'une Caisse populaire ; doivent �tre bien d�termin�s � utiliser le capital-argent mis dans l'entreprise, non pas
�>comme un ma�tre 4 qnj l'on sacri-iif tout pour le voir grossir le plus vite possible, mais comme un serviteur � l'usage du capital humain.
L'esprit de coop�ration dans une caisse exige que l'on consente & une entf'aide loyale et fraternelle l� o� l'�goisme se montre ordinairement le :. plus repos�: dans les affaires d'argent.
Pour d�velopper1' cet esprit ''de coop�ration," il faut s'instruire. Une "coop�rative compos�e de membres qui ne comprenne m�me pas- les principes qui les unissent na�t, vivote et meurt. Celle de nos caisses qui sont mortes, moururent de ce mal.
L'esprit de collaboration! se d�velopp� chez les membres d'une caisse dans la mesure o� l'�tude s�rieuse aura �clair� l'intelligence et fait comprendre pourquoi 11 faut s'unir dans une coop�rative do cr�dit, quels avantagea on va en retirer et, pour obtenir ces a-vantages, quels sacrifices il fau-I dra consentir. L'esprit de collabo-|, ration, se d�veloppera dans'la me-� Suite � la page 8 �
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