VENDREDI, 21 JANVIER 1949
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18-25 janvier 1949
C'est du mardi, 18 janvier, f�te de la Chaire ed Saint-Pierre � Ro-
me, au mardi^S, f�te de la Conversion de saint Paul qu'a lieu l'octave de prli�ree )?our l'Unit�
A LA-iECHEKHE BEJiEMPLOIS POUR LES .ETBDIAIlTrilll�EKITAIiES
Le ministre du travail, Thon., Humphrey Mitchell, annonce au -jourd'hui le lancement du relev� annuel -que fait_le� ^minist�re du Travail afin de d�couvrir, des mil -liers d'occasions d'emploi pour les �tudiants d'universit�s.
Le nombre des emplois requis �galerait au moins celui de 1947 qui s'estimait � 40,000. Comme tians� leg ann�es pass�es, la campagne est dirig�e par la division au personnel technique au minist�re et par la division du personnel administratif et professionnel au Service national de Placement
Le ministre fait remarquer qu'un grand nombre d'�tudiants doivent gagner quelque argent durant les vacances pour subvenir aux frais de leurs �tudes. Cette
td'�t� afin d'acqu�rir l'eip�rience^emplols et leur r�mun�ration. A I.ratique tout en pr�parant leurs
d�clare que
brevets.
M.
Mitchell B0nt
tion pour ceux qui dans bien des cas, deviendront leur* employ�s e pr�s le brevet. -
On a fait parvenir un questionnaire � plus de 12,000 employeur* 1 ossibles d'�tudiants, afin a� con-
na�tre le nombre des occasions 'l'emploi en perspective, pour le printemps, les exigences de ces
mesure que les employeurs re � tourneront cea questionnaires, on dressera des catalogues- d'emploia qu'on fera parvenir aux universit�s. Ces listes seront corrig�s r�* guli�rement. jusqu'au terme de l'ann�e universitaire.
En plus de rep�rer des emploi� d'�t� temporaires pour les sous-gradu�s, le relev� vise aussi � trouver des situations permanen-
�suite � la page 9��
Le culte de la
�Suite de page 4�
�- �---- . compenser la franchise mais l'a-
circonstance int�resse particuli�- j Veu ne aoit pas �tre pr�sent� � rement -les � ex-militaires, qui ne ' -*�_i_- �~^._
.�tirent des allocations que pendant qu'ils fr�quenent de fait l'u-
niversit�. Nombre
d'�tudiants requi�rent
aussi certains genres de d'emplois
veilleux moyen de transport qu'est
� 'avion. En un style et sans ap -l'auteur raconte ses pr� -
$tave, un aspect sp�cial par les in tentions particuli�res pour l�s quelles se'..'font alors les pri�res. Voici ces intentions d'apr�s leur mi�res tentatives dans ce domaine
ordre chronologique; Union de tous les chr�tiens au si�ge de
i eni'ant comme un simple moyeu d'acneter le pardon. On doit �tre �ranc, d'abord pour respecter la v�rit�, pour faire son devoir, et pour �tre un homme d'honneur, non pour �viter une punition, une sanction.
S il vous faut punir apr�s l'aveu laites comprendre que la punition passera qu'elle n'est plus infa -
- - � �'. � *__�
habit d�chir� ou tach�, que d'un accroc- � la franchise et � la loyaut�.
Utilisons les moyens surnatu � rels, pour cultiver la franchise. Pour corriger du mensonge, �clai-
rons et L'enfant
cultivons ment
la conscience, principalement
vers quatre ou cinq ans; il est assez' grand alors pour commettre plusieurs petits m�faits; il risque des reproches, et des punitions; pour l�s1, �viter, il ment et sa cons-, cience. ne parle pas encore assez aaut pour l'arr�ter.
Il faudra s'appliquer � former la conscience sur .ce point. Mon -trons-lui les terribles ch�timents
,uan� ff .^ * <�f*J? d�� ' �es" mlns'�negB " :dans l'Histoire �.ESS&t l�S&Jfe,& ***�� C� le '-""*�� ���''*
les soucis et tracas in�vitables que l'avion, lui amena, comme aussi les
Pierre; Retour des chr�tiens d'Orient � l'Eglise catholique; Retour ues anglicans au catholicisme; U-
1 uutuy.t; uo ��AV�.WW p_ �
chr�tienne; -Tous les fid�les sont nion des protestants" d'Europe � la invit�s � prier durant ces jours -v�ritable Eglise; Retour des pro-pour le retour � la v�ritable E - t estants ;d'Am�rique ; Conversion glise de tous ceux qui s'en tien -'d�s mauvais catholiques; conver-nent �loign�s. Cette intention g�4 sipn;dea Juifs; Conversion .des n�rale prend, chaque jour de Toc- musulmans et d� tous les pa�ens.
IE�EQUE VOLANT
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.chacun sur ses souven�nj de vie apostolique. D'aucuns seraient contents de pouvoir r�aliser ce tour de force au cours d'une existence, mais pour une oeuvre de d�clin, avouons que c'en est une! - - -
Tel est pourtant le cas de S.E Mgr Gabriel Breynat, o.m.i., ex-\icaire apostolique du Mackenzie qui en moins de trois ans ach�ve
publication.1 �'.de.-.-'ses^ M�moires sous le titre ^'Cinquante ans au pays des ^neiges"! FIDES met en effet sur le march� �� troisi�me tbnii� de r�y�qUe^Wur.; ^Tandis
>i;'ii^ii-li�f/-:,v^1i-i->i;-'1�^?iii�ϫi>i\;Ji-'::
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services signal�s que cet "oiseau d'acier" rendit � l'�v�que missionnaire, dans un pays d�sert et presque infini en �tendue.
Ces r�cits couvrent une forte partie du volume, mais l'Auteur ne
y attarde pas exclusivement. C'est en r�alit� l'a : derni�re tranche de ce qu'il appelle sa "vie er--i-'anto", qu'il raconte dans ces pages. On y trouvera, en patrlculier l'histoire �mouvante de la fondation d�finitive des missions esquimaudes de l'Oc�an Glacial par l'intr�pide aventurier du Christ qu'�tait Monseigneur Fallaize, 0
^^^^^�J'^^i^o^6^^l'�6iaA9^:. -. 'c'r�^*u 1 ''Voyalg�ur-' du Chifist" ce
troisi�me volume, qui couronne l'oeuvre,'a pour/"titt�: ^'EVEQUE VOLANT". :
.11 s'agit, on le devine, des exp�riences personnelles qu'a faites celui qu'on devait appeler "Th� Fly-ing, Bishop - l'Ev�que du Yent'M
�ni�r* Volumes Jde "Cinquante ans au pays des neiges" accorderont � celui-ci qu'il les surpasse encore on int�r�t. Il fait bon) vraiment humer l'air .tonifiant de ces immen ses solitudes du Nord canadien, dont ces pages nous racontent la merveilleuse conqu�te par la Croix du Christ.
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grandi � ses yeux et aux v�- troduit le mal au Paradis Terres-
tre. Montrons le contraste entre
devez punir le menson- Jesus v�rit� et le diable, p�re du
e des menteurs.. ,
,res.
Si vous.._..__ .
ge, que la peine soit assez douloureuse pour que le souvenir ne Toutefois, crai-
l'enfant en pu-
ien perde pas. tinez d'humilier
blic,:� moins qu'il soit un habitu-dmair�, un r�cidiviste, un men -t�ur inv�t�r�, un habitu� du mensonge, quoi.
four gu�rir du mensong�~ par tous les moyens, il faut en inspirer l'horreur." Soulignons-en partout les m�faits. Profitons de tout pour �tablir que le mensonge est enfantin, ridicule, grotesque, maladroit, humiliant.
C'est donner une preuve de force que d'�tre -toujours v�ridique. L'enfant sera sensible � cet argument, lui qui a l'ambition d'�tre grand, de passer pour fort. �jij^�jjyii^
1�ur ?ipri8!=�i[i faute, rougit de honte. ^^.r/vV : .'
: � Le mensonge est odieux. Les �-pith�t�s de retors, fin renard, finaud, hypocrite ne sont pas a -gr�ables � s'entendre appliquer. Manifestons toujours une surprise attrist�e d'avoir affaire � un peit menteur.
Lihorr�ur du mensonge il ne fa ut pas seulement � l'exprimer dans des d�clarations solennelles; il faut, dans lia, conduite, montrer que nous en sommes bien con -vaincus; par exemple, prenons notre parti plus facilement d'un bibelot, d'une assiette cass�e, d'un
mensonge et des menteurs..
Plus tard, faisons remarquer combien J�sus qui est si indulgent pour la Samaritaine, pour Marie-Madeleine, pour les p�cheurs, pour Pierre qui l'a reni� et pour d'autre^ grands coupables, est inexorable pour les Pharisiens, parce qu'ils sont menteurs. Il les traite de "s�pulcres blanchis" de "race .de vip�is", d'hypocrites qui "�'ho-i rorent des l�vres mais dont le coeur1 est loin de. Dieu".
; Prenons bien soin surtout de d�velopper chez l'enfant le sentiment de la pr�sence de Dieu qui voit tout, m�me .nos plus' secr�tes 'pens�es.:. '�"'��' �"��.':'��'.-. ''; ..-''. ;'-: -'�'�. .':'.. Si ; l'enfant est persuad� " � que Dieu voit et entend ses menson-ges et qu'il y songe, il n'en gu�ri-
La Vente se continue pour une Semaine encore chez
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Comme mot de la fin je dirai qu'il vaut mieu pr�venir le mensonge, que d'avoir � le /gu�rir. Gardons-nous, parents, de multi -plier nos exigences risquant ainsi de persuader � l'enfant qu'on lui demande l'impossible, l'�lpi -gnant de ce fait de l'amour de la franchise.
Cr�ons autour de l'enfant une atmosph�re de v�rit�. Faisons l'�loge de la franchise, pr�sentons le mensonge comme une maladie,'une l�chet�.
N'allons pas induire l'enfant en tentation de mensonge, lui lais -sant voir que nous supposons qu'il pourrait mentir ..
F�licitons la franchise, ne �mettant pas � trop grande et fr�quente �preuve la v�racit� des enfants. Pratiquons la politique de la confiance; les soupconneurs cr�e n<n le menteur.
Enfin, ne l'oublions pa's, l'enfant est suggestionnable. En cons� -quence, faisons �'tout propos, niais sans allusion directe � l'en -tant et aussi sans �tre indiscret, ' l'�loge de la franchise, sugg�rons pour elle^ un v�ritable culte.
Implantons profond�ment la vertu, c'est encore le meilleur moyen de supprimer la venue ou le retour du mensonge.
"Franchise", ce mot est doux � prononcer, et � entendre, , il est cousin du mot "fran�ais" Fr�n-chise-Franc-Fran�ais'.
N'allons t>as oublier lejs moyens surnaturels pour pr�venir le" niensorige. JEnlevons du coeur et de la vie des enfants la paresse, !'orgueil, la vanit�, la sensualit�, l� cupidit�, la m�chancet� et nous aurons enelv� les trois quarts de leurs raisonsf de mentir.
Entretenons chez l'enfant le sentiment de la pr�sence de Dieu, faisons demander par les enfants dans leurs pri�re�, cette belle qualit�, l� franchise.
Aimons � donner J�sus comme ma�tre et mod�le de cette belle qualit�.-Dans ses paroles comme dan*-sa vie, tout-en lui-^est'-lo"--yaut� et franchise. Quanti 'U fixer" par exemple, les conditions pour avoir la vie �ternelle, il en �nu-m�re six. Or la franchise est donn�e pour deux de ces choses sur six: Abstiens-toi de toute fraude" c'est l� loyaut� dans l'action. "Ne porte pas de faux t�moignages" c'est la loyaut� dans le langage.
Cultivons donc chez nos enfants le culte ,d� la1 franchise.
Ce faisant, nous s�merons d'a-bcrd au jardin de leur vie des boutures d�l joie et nous les pr�parerons en m�me temps pour une vie d'�ternelle f�licit�.
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