"� VENDREDI, 25 -MARS 049
Le Coin
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v des enfants
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La
Tout pr�s du lac filtre une* source Entre deux pierres, dans un coinj All�grement l'eau prend sa course Gomme pour s'en aller bien loin.
Elle murmure: Oh! quelle joie! Sons la terre il1 faisait al noir! Maintenant ma rive verdoie, Le ciel se mire � mon miroir.
Les myosotis aux fleura bleues Me �lisent: Ne m'oubliez pas! Le� libellules de leurs queues M'�gratignent dans; leurs �bats;
A ma coupe l'oiseau s'abreuve; Qui sait? ....Apr�s quelques d�tours, Peut-�tre deviendrai-Je un fleuve Baignant vallons, rochers et tours.
Je broderai de mon �cume Ponts de pierre, quais de granit, Emportant le steamer qui fume ^| l'oc�an, o� tout finit,
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Ainsi la jeune source jase. Formant.cent propos d'avenir. Comme l'eau qui bout dans an vase, Son flot ne peut se contenir
Mais le berceau touche � la tombe; Le g�ant futur meurt petit: N�e � peine,- l� source tombe Dans le grand lac qui l'engloutit. Th�ophile Gauthier
et Dieu se pla�t souvent
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Vierges Martyres
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trer ~par des t�moignages �ensi-
bl�s, combien lui est agr�able ce
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J�sus-Christ, n'est Jamais st�rile
FAMI DIT FE��FEI EN PB08E
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Quelle vie basse et ennuyeuse est celle que je m�ne dans les for�ts avec des animaux stupides, moi qui suis l'image de l'homme! s'�criait un singe, d�go�te de^demeurer dans les bois. Il faut que j'aille vivre dans les villes, avec d�s gens qui me ressemblent et qui sont civilis�s. Il y alla/mais il s'en repentit bient�t. Il fut pris, encha�n�, moqu� et insult�. Morale : Fr�quentez vos semblables et en sortez- pas de votre sph�re. Bt P�rrin
Miettes Jlistoriques
les ZOUAVES . ' '.' :
Les �tats pontificaux �taient menac�s par les garibaldiens. Des quatre coins du monde, de g�n� -i eux catholiques vol�rent au secours de Pie IX. Les Canadiens-fran�ais firent leur part En 1860, ils envoy�rent � Rome une �ner -gique protestation contre les ini � ques spoliations du roi du Pi�mont. Huit ans plus tard, 350 jeunes gens fce group�rent au pied de l'autel dans T�glise Notre-Dame de Mont-�- Suite � l� page 8 �
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�t� enterr� le corps d'Aline. Les nombreuses gu�risons qui s'y o-| p�raient firent grand bruit dans I les contr�es voisines: aussi le modeste sanctuaire ne tarda pas � �tre fr�quent� par toutes sortes do personnes, qui venaient r�clamer le secours de Dieu sur le tombeau de la nouvelle martyre C'est alors, dit-on, qu'un seigneur du pays, nomm� Osmonde, homme iUustre et riche, mais aveugle et impotent, se fit amener pr�s de Levolde, et lui parla en ces termes: "Puisque les malades se portent en foule vers la tombe d'Aline et que par ses m�rites ils y trou
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Le temps est toujours propice aux photos d'int�rieur, ne mettez pas votre appareil de c�t� durant l'hiver.
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tier l�vue".>� ''Jusqtfici r�pondit Levolde, j'ai regard� comme des fables tout ce qu'on m'a rapport� mais si tu reviens gu�ri, j'abandonne mes dieux et je me fais chr�tien". Osmonde, satisfait de cette promesse, se fit conduire � la chapelle o� �tait enseveli le corps d'Aline, pria le Seigneur de l'exaucer par l�s m�rites de la jeu ne vierge et recouvra tout aussi -t�t la vue. Transport� de .joie, il retourna ampr�s de Levolde qui abjura au m�me instant le Acuit� de ses idoles, et courut, les yeux baign�s de larmes, au tombeau de sa fille, confessant publiquemen qu'il �tait lui-m�me l'auteur de sa mort. Aussit�t il se fit instruire tfes v�rit�s de l'Evangile, re�ut 1 bapt�me changea son nom en c�-
lui d'Harold et eut la consolation
CI vous �tes de ces personnes qui remisent l'appareil quand l'hiver arrive, vous manquez beaucoup du plaisir qu'offre la photographie. Car quelle que soit la temp�rature � '.l'ext�rieur, vous n'avez qu'� vous rapprocher du commutateur pour avoir la temp�rature d�sir�e � l'int�rieur. Peu import� l� type d'appareil que vous poss�dez, vous aussi, vous pouvez faire de la photo d'int�rieur. ��, ''��'.
En g�n�ral, il y a quatre fa�ons de prendre des instantan�s dans l� maison : � la lumi�re du jour, � celles des lampes ordinaires, des lampes � �clair ou des lampes radiantes. Chacune de ces m�thodes a ses avantages et, selon votre �quipement, vous offre le moyen de retirer de l'agr�ment de votre �p-
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chacune de
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ces m�thodes dans cette rubrique durant les semaines qui suivront. Mais quelle que soit la m�thode que vous choisissiez, il y a certains points qu'il faut consid�rer pour chaque photo. Vous voudrez donc conserver cette liste, pour plus tard. Tout d'abord, comme dans les photos d'ext�rieur, regardez ce qu'il a en arri�re de votre sujet. A l'int�rieur comme � l'ext�rieur, quand vous photographiez des personnes rien de mieux qu'un fond uni Quand vous ne pouvez vous d�bar rasser d'un fond distrayant, essa yez de le tenir en dehors du foyei ou de ne pas l'�clairer. H sera en dehors du foyer, si vous avez une ouverture de lentille tr�s grande et
ii vous photographiez votre sujet principal de tr�s pr�s.
Deuxi�mement, que vos sujets aient une pose naturelle, tout comme � l'ext�rieur. La photo d'un gar�onnet collant un timbre dans son album sera dix fois plus 'int�ressante que celle d'un gar�onnet fixant directement l'appareil. Troisi�me- , ment, si vous recourez � un temps de pos� assez court ou � une vitesse d'obturation relativement faible, assurez-vous que votre .sujet est � bien immobile. Avec les b�b�s et les autres sujets mouvants voua voudrez assez de lumi�re pour vous permettre d'employer une grande vitesse d'obturationi
Quatri�mement, il faut conna�tre le film que vous employez. La pose varie avec les diff�rents films en blanc et noir. Les films de couleurs demandent g�n�ralement un �clairage direct.
Cinqui�mement, mesurez la distance "lampe-sujet". La lumi�re sur votre sujet d�pend autant de la distance de la lampe au sujet que de la force de la lampe. A moins de conna�tre pr�cis�ment cette distance, vous ne pouvez �tre s�r de la bonne pose.
Sixi�mement, ne laissez pas tomber de lumi�re directement sur. votre lentille ou ne lac laissez pas refl�ter d'un miroir, ..d'une fen�tre ou d'autres surfaces brillantes.
Et septi�mement: mesurez la distance de l'appareil au sujet afin d'avoir le bon foyer, et le bon temps de pose, lorsque vous adaptez des lampes � �clair � l'appareil.
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�Jacques Lumi�re
LE DEFRICHEUR
par A, G�rin-Lajoie '
FEUILLETON DE L'AMI DU PEUPLE
Avec l'autorisation ;gracieuse de la Librairie Beauchemin
_JJne petite table servait d'autel. Madame Rivard se7 donnait beaucoup de soin 'pour orner l'humble <&aumi�re o� devait se c�l�brer le ��tfin sacrifice; malgr� cela, la simplicit� du lieu rappelait involontaii-\ renient* les temps primitifs de l'�re ^chr�tienne..
> Pendant plusieurs heures'avant la messe le pr�tre Entendait les confessions. ; t/ "Bient�t oh voyait sortir de la fo-3(jt�t arriver de tous c�t�s hommes, femmes, enfants, d�sireux ^'assister an sain sacrifice et d'entendre^ la parole de Dieu. Quand la
hors. Dans .la-belle saison, si le temps le permettait, le mission -calre c�l�brait la messe en plein air, de mani�re � �tre vu et en -tendu de toute la nombreuse as -sistance.
Il faisait .beau voir le pieux recueillement, le silence religieux qui r�gnaient dans cette pauvre cabane convertie en temple! Ceux qui,n'ont jamais assist� au sacri ffce divin que dans les cath�drales splendides, en face d'autels magnifiquement d�cor�s, ne saven pas les jouissances Intimes qn'� prouve l'�me chr�tienne qui se � ��"���� ��ni <ii�>o �n rnntac
t oratoire. Chateaubriand a fait un tableau magnifique de la pri�re du soir r�cit�e sur un navire, au milieu des vagues de l'oc�an et aux rayons dor�s du soleil couchant; et e�t fait un tableau pour ie moins aussi int�ressant du sacrifice c�l�br� au milieu' des for�ts du Canada, � l'ombre d'arbres s�culaires BU bruit du chant des oiseaux, au milieu des parfums s'exhalant du feuillage verdoyant et des plantes en fleur. Une assistance compos�e d'humbles ; familles, hommes, femmes, enfants, vieillards, courb�s sous Je poids du travail, deman--dant~�~Dieul le pairt derchaque jour la sant�, la paix,'le bonheur, offre certainement quelque chose de plus touchant que le spectacle d'une r�union d'insouciants marins ou d'Industriels courant � la recher che de la fortune.
Mais si la visite mensuelle d� jeune missionnaire �tait une f�te pour toute la population du canton elle l'�tait doublement pour Jean Rivard, qui retrouvait ainsi un a-mi de coeur dans le sein duquel il pouvait �pancher, comme autrefois ses plus intimes confidences.
Madame Rivard aussi attendait
de voir son �pouse partager sa foi et son bonheur. Tous deux corn -menc�rent � mener une vie nou-
riv�e de monsieur Doucet. C'�tait un grand honneur pour elle que la ir�sence d'un pr�tre dans sa mai-ion. La petite chambre qu'il habl-.ait durant sa visite �tait pr�par�e t-'lusieurs jours � l'avance. Fran�oise partageait & cet �gard les sentiments de sa maltresse. Tant que le missionnaire habitait la maison: elle se sentait en s�ret�, elle n'avait ni peur du tonnerre, ni des revenants, ni des sorciers; elle redoublait d'activit� pour que monsieur le cur� ne manqu�t de rien.
D�s cette �poque, Octave Doucet avait eu l'ambition bien justifiable ' assur�ment de devenir un jour cur� de cette localit�," dont Jean Rivard �tait le fondateur.
Ce jour ne tarda pas � arriver.
Moins de deux ans apr�s, il fut charg� d'annoncer, de la part de son �v�que, qu'aussit�t qu'une � glise convenable serait construite et que Rivardville serait r�guli�rement �rig� en paroisse, un pr�tre y fixerait sa r�sidence.
Cette nouvelle fit une profonde sensation, et il y eut; apr�s la mes se une assembl�e publique o� la question fut d�battue.
les vertus chr�tiennes jusqu'� leur mort. Aline, qu'on appelle aussi A-Kne, mourut en 640. On c�l�bre sa f�te le 16 juin.
t: r une �glise en Canada sans que la discorde n'�l�ve sa voix criarde, site du nouvel �difice, les ma-��riaux dont il sera construit, lea moyens � adopter pour subvenir aux frais de construction, tout devient l'objet de discussions anim�es. On se pique, on s'ent�te, on pousse l'opini�tret� si loin, que quelquefois le d�cret m�me.deTe-v�que ne peut r�ussir � pacifier es esprits. On composerait un gros volume du r�cit de toutes les contestations de ce genre qui ont agit� le Bas-Canada depuis son �-tablissement. Des scandales pu -blics, des esp�ces de chismes se
eont produits � la suite- de ces........
contestations. ~~~ -
Ces divisions si ridicules et si funestes deviennent heureusement plus rares, aujourd'hui que les esprits' se livrent plus qu'autrefois � la consid�ration des affaires et que les hommes d'opposition quand m�me trouve dans les questions de politique g�n�rale ou les questions locales les aliments n�cessaires � l'exercice de leurs facult�s.
-A SUTVRF-
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