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I/A3H D�T PBUFLI
VENDREDI, LE 8 AVRIL, 1949
La Lettonie sous le joug Sovi�tique
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Un r�gime de terreur sous le -quel toutes les libert�s personnelles ont �t� abolies, tout vestige de culture nationale d�truit, la libert� du culte prohib�e; un r�gime qui transforme l'�ducation en un organe de propagande pour 3'Etat^et o� la propri�t� priv�e est . cnflsqu�e, voil� ce qui est r�ser-� g au* petites nations qui tombent .eus "le Joug sovi�tique. C'est ce die d�clare M. Albert Kalme, un journaliste letton, dans le num�-10 d'avril de SELECTION du Rea-der's Digest.
Condamn� � mort, M. Kalme
r�ussit! � fuir-la pers�cution rus-1 centaines. aux travaux forc�s et se, et l'article r\t SELECTION "><>f ' "^nplac�s par des Rus"'''� xLes condens� d'un livre "Les Crimt ; instituteurs, -quels qu'ils _ient, des Soviets dans les Pays Baltes" doivent .attester par �crit u� ils ne
qu'il vient de publier en Su�de.
Sous le r�gime sovi�tique, tou letton assez imprudent pour pro tester ou m�me critiquer l�g�re -irent les m�thodes employ�es par l'Etat, s'expose � la torture ou � la d�portation ailx camps de travail de la Sib�rie. L'auteur d�clare que la MVD, ou police secr� te, est partout. "Personne n'est s�r, dans la conversation couran te, qu'il n'a pas affaire � un agent
Assujetties m soutien des prix
L'AVOINE ET L'ORGE DEMEURENT ASSUJETTIES AU SOUTIEN DES PRES � LES RECOLTES OLEAGINEUSES SONT SOUSTRAITES
Le ministre du - Commerce a annonc� que les prix minimums actuels de l'avoine et de l'orge de l'ouest seront maintenus pour la campagne agricole 1949-1950. Les prix maximums, pour l'avoine et l'orge produites dans l'Ouest du Canada sont 61%^., le boisseau jour l'avoine fourrag�re no 1 et 90^ pour l'orge no. 1 � l'entrep�t de Fort William ou Port-Arthur. Le ministre a soulign� que ce sont l� des prix de soutien seulement et
de en
les producteurs b�nificieront toutes augmentations de prix 1949-1950.
Il a �galement �t� annonc� que le gouvernement abandonne le soutien des prix pour les �coles ol�agineuses-graine de lin, graine de navette et graine de tournesol, � cause des surplus croissants de graines et d'huiles. "Dans ces circonstances", a d�clar� le ministre, le" gouvernement n'eJ3t pas pr�t � encourager la production des ol�agineuses en �tablissant des prix de soutien pour 1949-1950. La situation serp, examin�e de nouveau au d�but, de la prochaine campagne agricole."
nplac�s par des Rus-'"' instituteurs, -quels qu'ils doivent .attester par �crit u croient pas en Dieu.
La constitution sovi�tique g& rantit la "libert� du culte religieux". Il s'agit l� d'une farce ce lossalle, dit l'article de SELEC TION, car les �glises, les s�minaires et les monast�res ont �t� ferm�s et les congr�gations dissou tes. Nombre de ministres du cul te, ayant refus� de trahir leurs paroissiens, en sont r�duits, pour subsister, aux travaux manuels les plus durs.
Usines, boutiques, entreprises de transport,, �tablissements de cr� dit, m�me la petite propri�t�, ont �t� confisqu�s par le gouvernement. Presque tontes les fermes de la police secr�te, de jsorte que tout le monde reste pour ainsi dire la bouche close". .
Dans les pays baltes, l'�duca -tion a �t� enti�rement sovi�tis�e. On commen�a par arr�ter les instituteurs politiquement suspects. Us furent fusill�s �u envoy�s par ont �t� collectivis�es. "Ce pays nagu�re si f�cond offre aujourd'hui l'image de la pauvret� et de l'abandon," d�clare M. Kalme.
" C'est la vie�."
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Pourtant la r�sistance existe. L'auteur pr�tend, que les* pays baltes connaissent une activit� �lan* destine intense, mais il semble qu'ils n'aient qu'une seule chance de salut: des Nations Unies r�organis�es, au sein desquelles les pays libres useraient de leur <for ce collective pour combattre la ty-lannie. : � :
l�gumes feuillus, verts ou jaunes, souvent servis crus, sont ceux qui selon ces sp�cialistes/fournissent les min�raux qui, comme le fer, le calcium et le phosphore, facilitent lo mieux l� fonctionnement, de l'organisme. .-� � .'.
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La Situation Alinen-ta�re en Grande Bretagne
Les cultivateurs anglais' devront bient�t payer plus cher pour l� mais; l'orge, l'avoine, les moul�es, les tourteaux et les autres aliments .dont ils auront, besoin. Le minisre de ^Agriculture dit que les prix des aliments du. b�tail a? valent �t� �tablis depuis septembre'1940 et qu'ils sont maintenant bien. Inf�rieurs aux prix mondiaux Le gouvernement a cru qu'il est pr�f�rable de relever substantiel-, lement les prix � un niveau �quh fient � peu pr�s aux jirlr. existants des c�r�ales culti : au pays. C'est l� une partie a pro -gramme � long; terme p' ir fave-nser une plus forte production et une plus grande utilisation d'aliments indig�nes du ^b�tail.
L�gumes et Sant�
Les sp�cialistes en hygi�ne ali -mentaire disent que pour Suivre un r�gime bien �quilibr�, la moyenne des gens doit prendre au moins trois, plats de l�gumes par jour: des pommes de terre et au moins deux autres l�gumes. Les
Epltaphe
Une dame lui ayant demand� une �pitaphe pour son perroquet, Vol -taire fit la suivante:
Passant, cl^gfft un perroquet Qui, vivant eut beaucoup d'adresse; Mourant, il laissa son caquet -Par-testament, � sa ma�tresse.
Jean
LE DEFRICHEUR
par A. G�rin-Lajoie
FEUILLETON DE X'AMI DU PEUPLE _ 4
Avec l'autorisation gracieuse de la- Librairie Beauchemin
La paroisse, telle qu'elle existe encore'dans le Bas-Canada, a exist� pendant des si�cles dans l'Eu tope catholique. Son organisation j�porid parfaitement aux- besoins des �ld�lesjr et le~Canadien qui s'�loigne du clocher natal n'a pas de plus" grand bonheur dans sa nouvelle patrie que de se voir encore une fols membre d cette communaut� appel�e la paroisse.
Il va sans dire que M. Octave Douces fut nomm� cur� de Rivard-ville, �j I� charge toutefois de des-- servir j �'n^m�mer temps quelques-unes^.^ missions environnantes.
Acheyons d'esquisser ici Je por-tralt UtiT Jeune cur�. � '
Ce, oj�'i�^dlstiflgnalt surtout, c'�tait sa nature franche et sympa '
thique) on sentait, en"causant!* vec lui, qu'il, avait constamment le coeur sur, les l�vres; on ne pouvait; l'aborder sans l'aimer; - et on ne s'en s�parait qu'ave"c le d�sir de le" voir encore. Personne n'�tait mieux fait pourr consoW les malheureux;' 'aussi avait-il constamment1, dans sa chambre des pauvres., afflig�s qui venaient lui raconter leurs chagrins et chercher des rem�des � leurs maux Jamais il ne rebutait personne; au contraire, c'�tait avec le doux nom d'ami, de fr�re, d'enfant, de p�re* qu'il accueillait tous ceux qui s'adressaient A lui. Sa sensibilit�, la bont� de son coeur se r�v�lait'$� la moindre occasion.
C'�tait l� le c�t� s�rieux de sa
nature^mais � ces qualit�s s'en joignait une autre qui. contribuait en core k le faire aimer davantage: c'�tait une gatt� constante, non cet* te ga�t� de circonstance, souvent affect�e, qui se traduit en "jeux de. mots phiB ou moins spirituels mais cette joie franche, naturelle qui '�clate en rires inextinguibles, au moindre mot d'un ami. La pins l�g�re plaisanterie le faisait rire jusqu'aux larmes. Il avait tou-. jours quelque anecdote amusante a7 raconter. Aussi sa soci�t� �tait-elle vivement recherch�e par les gens d'esprit.
Jean Rivard prenait quelquefois plaisir � tourmenter son ami i propos, de cette i habitude inoffen elve* Il entrait avec Jui dans de longues dissertations pourid�mon trer l'influence pernicieuse du-Tta bao sur la sant�, et le tort qu'il causait au bien-�tre g�n�ral. Suivant ses calculs, ce'qui se d�pensait Chaque ann�e en fam�e db ta-bao pouvait faire subsister fo�j milliers de familles, et faire dispara�tre enti�rement la mendicit� des divers points du Bas-Canada Le? bon 'Octave Doucet s passait ajors deux ou trois jjouraWn� fumet; mais^U perdait aa^ga�t�, l� allait etiyje^it comme fti��t �t� � > la recherche de �(nelqur objet perdu; puis 11 finissait par trou-
ver sa pipe. \
A la vue de- l'objet aim�, le sang lui montait au cerveau, il se troublait, et i ses bonnes r�solutions s'�vanouissaient. On le voyait; bient�t y comme de plus belle se promener de long en large sur le perron de son presbyt�re en faisant monter vers - le ciel de longues spirales de fum�e \ Au fond, Jean Rivard pardonnait facilement � son ami cette l�g�re faiblesse qui composait, � peu pr�s son seul amusement'
Au reste, ces petites disserta tions, mpiti� badines, moiti� s�rieuses, n'emp�chaient pas fies deux amis de s'occuper d'affaires importantes.
Il fallait voir avec quel $$le, quelle chaleur ils discutaient tott^ tes - les questions qui pouvaient exercer quelque, influence; sur- l'avenir de Rivardville! Jamais roi, empereur, pr�sident, dictateur on sou,verain quelconque ne1-prit autant d'int�r�t an bonheur et � la prosp�rit� de: ses sujets .que n.'en prenaient les deux, amis, au succ�s des habitants d� leur "paroisse. ; '
Le Jeune Cur� poss�dait une ih-telligenca � la hauteur de' celle de Jean Rivard, et, quoiqu'il f�t d'une grifodr pl�te5 �&que B��' devoJrB.ttfc pr�tre ^'occupassent plus aue tout le reste," il-se faisait aussfun de-
voir d'�tudier avec soin tout ce qui pouvait influer, sur la condi -dition mat�rielle des peuples dont .les .besoins spirituels lui �taient confi�s. If ^comprenait parfaite -. ment tout ^ce que peuvent ^produire, dans l'int�r�t, de-la morale et de la civilisation; bien entendu, le travail intelligent, �clair�, l'aisan-pius g�n�rale; une industrie plus-perfectionn�e, l'instruction prati-: que, le z�le pour toutes les am�liorations utiles, et il ne croyait pas indigne de son minist�re d'encourager chez ses oua�les ces ut�-les.tendanceSi chaque fqls qne l'oc^ casion s'en pr�sentait
On pouvait voir quelquefois letr deux amiSr seuls au milieu de la nuit, dahs la chambre.de, Jean Rivard, discuter, ave�^ enthousiasme certaines mesures qui^ - devaTent" cchtribuer � l'agrandissement 'd�' : la paroisse,'au d�veoppement* des ressources^du canton; s'entretenir avec bonheur du bien 'qu'ils al -latent produire, des r�formes qu'ils allaient op�rer�, des, changements qu'ils allaient r�aliser pour le bien. de leurs- semblables et la * phw grande-gloire ,de Dieu.
9t^^l\�sW^^sJ^^jl et lo pouvoir'temporel se, soutenant Vf^'ltyM' * donnant la,
, �A SUIVREZ ^ .