JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE: � CRAINS DIEU. CHER ABNBR. ET N'AI POINT D'AUTRE GRAINTB � Racine
TOI. TEC- NO 1
SUDBURY ONTARIO, VENDREDI, LE 10 JUIN, 1949
LE NUMBBQt I 80��8
A PARIS, CONFERENCE DE$ QUATRE GIANDS
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En arrivera-t-on i une entente enfin?
�par Anclr� Lafl�che�
La conf�rence de Paris, -apr�s deux semaines de pourparlers infructueux, n'offre rien de consolant. Les quatre ministres des grandes nations se sont vite rendus compte qu'ils n'arriveraient -, pas encore � un r�glement politique, satisfaisant sur l'Allemagne. Tout &� pliifc. peuvent-ils esp�rer s'entendre, sur le :point de vue �conomique, l'intransigeante Russie se voyant oblig�e de faire quelques concessions dans le but de satisfaire les'besoins commerciaux 'de ses satellites.
Et pourtant cette fois c'est Moscou qui a r�clam� une conf�rence l'exigeant m�me comme condition � la lev�e du blocus de Berlin. Mais le ministre des affaires �-Irang�res de Russie, M.-Vishinsky, apr�s quelque jours d'attitude conciliante a vite repris le ton. des! r�clamations pass�es, M. Schuman a eu � ce sujet la r�flexion suivante: "Nous retournons encore au point o� nos chemins bifurquent quand il faudrait au contraire essayer de trouver un point o� nous pourrions suivre un chemin paall�le".
Consentir aux anciennes exigen-c-es de Moscou signifiait pour une bonne part l'abandon de ce qui a ot� gagn� jusqu'ici en Allemagne. C,est pourquoi d'un commun accord les1 quatres ministres ont vite abandonn� le terrain politique pour parler commerce, argent�e;
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sont centralis�es sur Berlin dont ^A venir "jusqu'� "pr�sent -les na
la situation, de complexe qu'elle
FEU DANS LE DISTRICT
Dans le canton Street, un feu maintenant sous contr�le, a affect� plus de 600 acres de for�t. C'est le plus gros feu de foret jusqu'ici cette ann�e. Dans le canton Dr/-den, le feu est aussi sous contr�le, avec un personnel de 60 hommes pour le surveiller,
Le temps plus humide et la l�g�re pluie de lundi matin a aid� a arr�ter les effets d�vastateurs" c'u feu.
�tait au lendemain du conflit devient de plus" en plus tragique.
Il est �vident que la lev�e du blccus de Berlin a �t� consenti par Moscou par n�cessit� vitale. En effet la zone sovi�tique) a besoin de choses que l'Allemagne de � Ouest produit m,alntenant en grandes quantit�s. Le contreTblo-c�s impos�s1 par les Alli�s � Bertin a fait plusj dei tort/� la zone sovi�tique et aux pays satellites de Moscou qu'aux zones de t'ouest de l'Allemagne. A tel point que depuis quelques temps1 les porte-parole de l'est de l'Europe insistent formellement sur la n�cessit� de renouer les relations commerciales avec l'Ouest.
les �changes.
L'opinion se g�n�ralise d'ailleurs du c�t� de l'Ouest comme de l'Est qu'il faut reprendre les �changes d'avant la guerre. Depuis longtemps l'Ouest et l'Est d�pendent l'un de l'autre. L'ouest fournit � l'est la plus grande partie de ses produits manufactur�s et l'est offre en r�tour des denr�es alimentaires et le mat�riel brut. Les restrictions de toutes sortes sur-gies depuis la guerre et occasionn�es par les divergences politiques cr�ent une situation artificielle et limite d�savantageusement ces �-changes absolument n�cessaires � l'�quilibre �conomique de l'Europe
Moscou est bien oblig� de se
Ouverture de la Salle d'Union du Mine Mill
tions europ�enetf qui gravitent ex clusivement dans l'orbite russe on �t� li�es par des trait�s conuner claux moscovites qui n'ont gu�r donn�s de r�sultat� concluants Quatre ans apr�s la guerre la production dans les pays satellites est encore lente et le m�conten tement s'aggrave. Le Kremlin^J� quiet, juge qu'il est Jtemps' de re l�cher un peu sa domination �co-tomique et permettre � ses satel-IHes de commencer librement avec l'Ouest. La Russie n'est pas* sans savoir qu'une condition �conomique d�savantageuse pour elle �suite � la page 2�
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�A L'AIR DE B�Efl MARCHER
Si les apparences veulent dire quelque chose, c'est bon signe, � la rencontre des Quatre Grands � la conf�rence de Paris. Voici les mimiques de bonne .humeur de
Ernest"Bevin �" gau�he,Secr�taire anglais des Affaires, Ext�rieures et Dean Acheson secr�taire d'JBtat am�ricain. Le cam�ra les a pris juste avant_que la conf�rence ne commen��t -
Samedi apr�s-midi une grande loule de membres et d'amis du Mine Mill local 598 se rendaient i la c�r�monie d'ouverture de leur salle d'union sur la ru� R�gent
M. Nels Thibault pr�sident du local, l'un des plus forts et des plus importants au*pays, agissait comme ma�tre de c�r�monies, /dressant la parole, il compara la nouvelle et magnifique salle du Mine Mill ^ un monument aux travailleurs de Sudbury. C'est un de leurs r�ves qui est devenu une r�alit�. Il montra aussi que cette salle �tait au service de la communaut�; d'abord comme centre tecr�atif de ces jeunes qui ont toujours �t� n�glig�s � Sudbury, et enfin comme centre �ducatif. Toute une salle en effet est r�ser--�e � l'�ducation des adultes. L'Union est dont l� premier corps public qui se met r�solument � l'�ducation des adultes.
La c�r�monie s'�tait ouverte j:ar le chant national "0 Canada" et le chant de l'union "Solidarity T'orever"
M. Thibault pr�senta les nombreux d�l�gu�s: >Mich�el Kopinak de Port Colborne, dont le local vient de soutenir victorieusemnt me dure'lutte contre le C.C.L., lutte qui au dire de M. Thibault viendra jaussl � Sudbury. Jbhn
Clark, pr�sident international du >��^> UI�T '�V.I.' ^kXi*r^s7^^.^�A*^��
LA BELLE ET GRANDE SALLE DU "MINE MILL", LOCAL 698
Kobert H. Carlin repr�sentant in- mes auxiliaires de diff�rents lo-ternational pour le district 8, ap-
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Ibeau moment' que le jour o� cette union p~o�-vait s'offrir un tel monument.
porta les f�licitations des; membres do tous les locaux du Mine Mill oui au Canada groupent quelques 25,000 membres.
D'autres orateurs furent C. S. Jackson de �Toronto, pr�sident du Di�trict 5 des United Electrical, Radio and Machine Workers; Charles McClure, pr�sident du Sudbu-ry Lumber and Sawmill Workers Ut-ion; , Jorn Hart de Marmpra
Ont, pr�sident du Mine, Mill, local
nited, Automobile Workers; II y eut aussi des orateurg parmi les fem-
eaux.
Le maire W. S. Beaton donna le message de la part de la ville II vit dans cette nouvelle salle, un l'eu d'union et de compr�hension entre les diverses races et nationalit�s de Sudbury.
Le premier pr�sident du local 698, Mel Withers, de m�me que le premier secr�taire Joe More donn�rent aussi leurs impressions de l'�v�nement Deux noupeaux membres furent initi�s1 devant la foule par le pr�sident international John
' .WK. r,K it�it.. ^_ > ft^j^.^.j jyv.
monte devant, le public de bury.
Les "Christophins" croient � l'initiative individuelle pour
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am�liorer le monde
La nouvelle confr�rie .des .croit que l'individu, m�me Christophins", un mouvement en peut changer le monde."
plein essor, fait l'objet d'un article par le R.P. James Keller, son fondateur, dans le num�ro de Juin de SELECTION du Reader's Digest Un Christophln, �crit le P�re Keller, c'est quelqu'un qui croit eue nous sommes individuellement responsables du bien g�n�ral . . . IV pense que, seul et sans aide, chacun de nous1 occupe un poste bien d�termin� dans la guerre que
livrent le bien et le mal. Il t
isol�, pendants les uns des autres a �t� maintes fois d�montr�e, des Chris-
Bien que patronn� par l'Eglise catholique, le mouvement compte des adeptes dans toutes les confessions. Ni '� comit�s1 ni r�unions, ni cotisations. Le seul lien que les Christophins aient entre eux est un bulletin qui est envoy� de temps � autre, par le bureau cen-ral de New York, � environ 100, 000 personnes.
La puissance que constituent, en s'additionant, des efforts ind�-
tophins. "Rappelez-vous �crit l'auteur, cette gigantesque campagne �l Molaire qui a aid� r�cemment l'Italie � �craser le, parti fcojrimu-uiste aux �lections. Un de "-'Ceux qui ont lanc� cette campagne �-tonnante est un barbier qui habitait non loin de New York. Enerv� par les mensonges d�bit�s dans l'ancien continent, sur les m�thodes am�ricaines, �galement exas-
�suite � la page 9�
ON LE NOMME JUGE.
IlBley
_ .<}jiLuriisiey,u anciennement Ministre, de la" Justice rE�c�mnient nomm�-. Juge de. la Cour "Supr�me
dans #a province natale en Non-Telle Ecoelae.
Ville de Sudbury
Application pour un contrema�tre de rues
Des applications seront re�ues par le soussign� juusqn'� Midi, le 20 Juin, 1949, pour la position de Contrema�tre de Ruea 4e la Ville de Sudbury.
La position donne un emploi permanent avec cong� de con? /alescence, vacances pay�es et pension. _=__ -,
Les appliquants doivent avoir d� l'exp�rience dans la construction des chemins municipaux, le posage de l'asphalt sur les chemins, leurs r�parations et �tre capables aussi de prendre charge du maintien des rues de la Ville.
Les appliquants doivent donner leur �ge, leur exp�rience et le salaire qu'ils demandent.
H. P. MeKEOWN Commis de la Ville 83, rue Cedar Sudbury. Ont
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