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VAMl �v PE��PII
VENDREDI, 25 NOVEMBRE, 19*45
u voyaume
^ V Jemme
LE DESPOTISME...
C'est un mal de tous les temps, de tous les �ges, de tious les milieux. Je ne parle pas de la m�chancet�, mais de ce despotisme voil�, plus difficile � combattre parce qu'il est inconscient chez ceux qui l'exercent.
Il peut; n'�tre qu'une manie, mais le plus souvent il est command� par l'�goisme qui nous fait surbofdonner � la satisfaction personnelle tous ceux qui nous entourent. L'enfant tyrannise ses parents et sa bonne par ses caprices, il maltraite son chat pour s-amuser; le serviteur est indiscret et brusque, quelquefois voleur et malhonn�te pour se d�dommager des humiliations qu'il subit; le mari gourmande sa femme pour un mets trop cuit ou pour un b�b� qui pleure; enfin ce sont les-dentelles et la parure de certaines! femmes qui- co�- i tent parfois trop de supplications ou de menaces. Et vous connaissez des mamans qui montrent tant d'exigence* pom| leurs enfants qu'elles leur ravissent la moindre libert� eH les condamnent presque, d'une mani�re d�tourn�e, � n'aimer quelles. Elles refusent � l'�ge de ces petits les distractions qu'il r�clame et ;quand vient l'heure grave' d'orienter leur vie, Dieu sait ce ^qu'elles peuvent faire souffrir, dans un souci d'int�-T�t mal compris, � leurs filles ou � leurs fils!
Eq tout cela, l'enfant ne sait pas.qu'il attriste ses parents et sa bonne,: qu'il fait mal � son chien et-� son chat; le ser-viteur( ignore qu'il exasp�re son ma�tre;, le mari: aime pourtant sa femme et les parents, leurs enfants. Ils sont exigeants'' .. jusqu'aux despotisme sans le savoir et surtout sans' vouloir s'en rendre compte. Si vous le leur dites, ils se r�crient, vous r�pondent "que vous ne voyez rien l�-dedans et qu'ils agissent pour Je mieux." Et les jours succ�dent aux jours et partout S'exerce le despotisme qui-.reinjd malheureux jeunes, jet vieux,,
q. � D35i^�rjremercier de son d�vouemenV^\dftecteur de; conscience parsv'de lWgent -ou simplement par la pri�re. Est-il convenable da lui "offrir un cadeau? � JE VOUDRAIS BD13N FAIRE �
R. � Par la pri�re surtout, mais s'il se pr�sente quelque �v�nement dans sa vie qui permette de t�moigner de sa reconnaissance, on peut e� profiter pour en marquer de fa�on tangible qu'on se souvient, f
Q. � Je m'ennuie d'un jeune homme que nous avions comme pensionnaire. Puis-je^ lui �crire? SEIZE ANS.
R. � Il vaudrait mieux ne pas �-crire. A votre �ge et � l'�ge de ce monsieur, il ne s'agit pas d'amour. Votre� peine passera vite.
Q. �'Je suis une jeune fille de
19 ans, qui doit Se fiancer. sous peu avec un jeune, homme de 23 ans, de nationalit� diff�rente.: Il est sobre, travailleur et tr�s respectueux. Dans mon village, on me montre du doigt � cauBe de cela. A-t-on raison de m'en vouloir? Il me semble que cet homme ferait mon bonheur. Je ne veux pas le perdre pour les autres. Que feriez-vous � ma place? .
R. � Je r�fl�chirais, avant tout Cet homme, de nationalit� diff�rente, parle-t-il--votre� langue et professe-t-il votre foi? Avez-vous sur lui, sur son pass�, des renseignements de nature � pr�senter quelque garantie pour l'avenir? Tout est,l�. Quant aux sentiments qu'il vousvinspire. c'est u-ne autre affaire, mais souvenez-vous que quand on se marie, c'est pour longtemps...
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LES AMES DU PURGATOIRE
Novembre est le mois des morts, avons-nous appris � dire depuis notre plus tendre enfance
...Et nous filons notre route, comme si rien n'�tait, indiff�rents-�� la volont� de l'Eglise de nous voir prier pour nos morts, ceux .qui �tant morts eri gr�ce avec Dieu, doivent toufetois demeurer dans les flammes du Purgatoire durant un temps plus ou moins long, avant de para�tre, purifi�s, devant Dieu... Il n'entre rien d'impur a'u ciel! Aussi faut-il que les �mes soient blanches de toute tache, m�mes la plus l�g�re, pour �tre admises � la possession de Dieu dans le ciel.
Le culte des morts devrait nous pr�occuper davantage... Ah! quelle indiff�rence ronge l'�me de trop de- nos catholiques, : qui passent sans attention � c�t� des plus belles richesses de notre foi! Nous oublions trop que nous ne sommes ,pas faits pour vcette terre,: mais pour la possession de Dieu dans : le ciel, durant l'�ternit� Nous oublions trop nos chers disparus � qui nous devons tant.;. Et s� peine avons-nous conduit au .cimeti�re la d�pouille mortelle de nos. morte, que�Wus oublions'tonv
aiderde nos pri�res, de nos p�nitences pour leur permettre,- au ; plus t�t, le face � face avec Dieu dans la joie �ternelle... L'Eglise, cette bonne M�re, � fix� un jour pour les morts, et Elle permet & ses, pr�tres de dire: trois messes.;: en ce jour, pour les �mes du purgatoire, C'est donc que l'Eglise' n'oublie pasy Elle, et qu'Elle est anim�e du v�ritable amour du Christ! Catholiques, nous oublions trop.. . Nous, l'Eglise militante, nous oublions trop l'Eglise souffrante (less �mes- du puragtolre) ... Ces �mes qui attendent de nous que nous les aidons par nos: pri�res et nos sacrifices pour diminuer la dur�e de leurs souffran> ces, ces �mes souffrent d'at'ce? � tourments ...Combien elles d�sirent le face � face avec, D.iu! Quel capital nous nous r�serverions si nous savions penser � n�s morts, � ces* �mes du Purgatoire que nous pduvons" d�livrer de leurs tourments par nos pri�res, par nos'p�nitences... Quel capital nous nous r�serverions dan * le ciel, car toutes ces �mes � qui nous aurons procur� une plus rapide ascencion -dans le ciel, ne l'oublieront jamais... Elles se souviendront de nous, de notre g�n�rosit�, quand elles seront aupr�s de Dieu...
Nous nous �puisons � nous procurer toutes sortes d'appuis ter-restres/; pour favoriser notre vie ic�-bas...Et .nous oublierions de toou�r faire des,amis, l�-haut, des amis vraiment d�vou�s, des amis � que ne trahissent pas... la vraie richesse, celle qui ne passe pas, c'est la richesse spirituelle. Combien il est triste de voir des masses catholiques oublier cette v�rit� pri-mordiafe. Pensons � nos morts; ceux de notre famille, do nos relations*. .. PensonB � toutes les, a-mes du Purgatoire, � 001100 qui sont le plus oubli�es. Un catholique devrait toujours penser avec l'Eglise, prier .avec l'Eglise: et que jamais s'efface de son esprit cette. pen^_de ii*EgUse^8AUftriHi-
? FIN DE ROMANCE .
La m�lodie] expire en des battements. d'aileev __^_ .
Entendez-vous1? Ce son des anges qui s'appellent. Un r�ve qui se meurt et m�le dans le soir, D�s motes de douleur et des soupirs d'espoir .
On dirait un jardin de lys blancs qui s'effeuillent, Un jardin o� les fleurs seraient un clavier d'or, Un jardin o�, la bise, en un subtile j&ccord, :�.-
Harmonise l'envol de la premi�re feuille.
La m�lodie explrflj en des fr�lements d'ailes.
Des roses et des lys, dans le soir bleu, s'appellent
Seul un ange soupire et bat de l'aile. encor.
...Les notes sont des fleurs qu'un divin r�ve endort
Alice LEMIEUX
P�nurier d'h�pitaux
II y a au Canada, une terrible p�nurie de lits d'h�pitaux et de services hospitaliers.. Le gouvernement f�d�ral, les provinces et les
municipalit�s font des efforts sans pr�c�dent pour multiplier les-h�pitaux, mais le besoin reste toujours grand; Faites votre part en vous tenant en bonne sant�. Diagnostiqu�es et trait�es a temps, beaucoup de maladies peuvent se sol* gner ailleurs qu'� l'h�pital; Pr�servez-vous de l'h�pital en veillant sur votre sant�. �
Tl faut que tu veuilles vouloir ce que tu dois vouloir.
L�onard de Vinci
7 :
te... Le petit cat�chisme nous l'avait appris: il y a l'Eglise militante (sur la terre), l'Eglise souffrante (dans � le purgatoire) et l'Eglise triomphante (dans le ciel). L'ignorance trop 'g�n�ralis�e des grandes r�alit�s de notre sainte religion nous fait d�sirer plus intens�ment que jamais que se multiplient les oeuvres cat�-chistiques. Il faut que tous les catholiques aient une religion solide, �clair�e.... Le Saint P�re y insiste toujours. Une religion �clair�e,
qui leur permette" de saisir les in-discibles richesses de notre foi. Il iaut vivre du spirituel ! C'est l�, notre vie! Profitons, de ce mois de novembre/ pour, prendre la r�solution de prier constamment pour nos morts, de faire dire des messes pour leurs �mes... Que c'est grand, �lectrisant; un coeur de caCholique! De vrai catholique! C'est un coeur � le mesure du Coeur du Christ, du. Coeur de Marie!
CENTRE MARI AL CANADIEN
Un" feu de camp comme ' celui-ci W'photograpnre^ & accessoires modernes d'�clairage.
BIVOUACS
TL N'Y a pas tr�s longtemps nous I- disions que la photographie et les piqueniques vont de pair. Nous avons �galement dit qu'une photo doit �tre �loquente et que le go�ter champ�tre est tout d�sign� pour servir de sujet � un r�cit en images. Si l'espace l'avait permis, nous aurions ajout� que les photos nocturnes sont aussi fort int�ressantes. Les bivouacs sont faciles � photographier avec l'�quipement moderne d'�clairage.
Qu'on soit � faire griller des p�tes de guimauve s�r la plage-ou � �couter un raconteur pr�s du feu, il ne faut pas laisser passer l'occasion sans l� croquer sur le vif. M�me les appareils les plus ' rudimentaires vous permettront de r�ussir ces instantan�s.
Naturellement, les nouvelles cam�ras sont munies d'un dispositif � m�me'ipour la Synchronisation de l'�clair. N�anmoins, vous pouvez, avec l'appareil qui en est^�pourvu, prendre jme photo �^�clair en fixant l'obturateur � "time'' et en vous servant d'un porte-lampe s�par�: Il suffit de camper la cam�ra sur une b�che, ou un appui solide, d'ouvrir l'obturateur, de produire l'�clair et de refermer.___________ _'
- Quelle que soit la m�thode, voici
de bons conseils. Vous demanderez � deux personnes, plac�es:aux deux extr�mit�s du groupe, de tenir une allumette ou une lampe : d�coche . pendant vos appr�ts. De cetHf��on vous constaterez dans votre >viseur que le groupe est complet dansMa photo. ' i-
En outre, vous devez, chercher �-photographier d'un angle tel que la lumi�re produite par l'ampoule frappe le visage .de vos sujets en- ' viron au m�me degr� que la lueur dtt; feu. ,Ceci contribuera � donner du naturel et du r�alisme & votre photo. Vous y arriverez en photographiant de telle fa�on^que le feu soit entre vous et vos sujet� et un peu de c�t�. Si vous avez recours � un porte-lampe d�tach�, vous pouvez d�clancher l^bturateur-d'une main et produire r�clair de l'autre., Le temps de pose pour un feu de bivouac n'offre pas de complication. Pour les autres genresde phojt�sJi �clair, o�la ^tance'lampe^rajet entre en ligne de.compt�e il estbon, de, couvrir le porte-lampe d'une ou deux �paisseurs: de lihg� comme un mouchoir ordinair�v'Cel� r�di�ir� l'�clairage sufflBanunent pour �on^y| server; l'atmosph�rer rnstiqua^ et ' nocturne � laq�i^ftvousi�^^^ 296-f ' Jacques Lumi�re ^