JOURNAL FRAN�AIS BP OIDBPKNDAMT DU NORD-ONTARIO . Directeur. Camille LBM1KUX 122, rue. Elm Siidb�rrr Ontario. Ta 3^
Journal enti�rement d�von� aax int�r�ts de* Canadien!'� Fran�ais du nord-Ontario.
V"Aad dn Peuple" parait tous 1m jeudis. H cet Imprim� Jk aot atelier*. L'abonnement art de H par ann�e, $U5 pour � ooi�.
"Autoris� comme.' envoi postal de l� deuxi�me classe, Minist�re des Postes� Ottawa"
f�'.-."-<
PAB fR�S�Ois E�RTEL
Collaboration exclusive & L'Ain DU PEUPLA' r
LE PAPE ET LES EXERCICES SPIRITUELS De retour de Castel gandolfo, ou.il s�journa plu*, longtemps que d'habitude, se pr�parant � l'intense activit� de l'Ann�e Sainte, Pie XII s'empressa, dd consacrer une semaine enti�re �ul Exercices spirituels qu'il fit avec les cardinaux et les pr�lats de la cour sous la direction du P. de Poletti, s.j. Tout autre travail, toute relation ext�rieure furent alors compl�tement �cart�s. Le Pape ne voulut penser, qu'aux besoins de son �me, qu'� ses int�r�ts spiri-. tuels. Grand exemple que nous donne cet homme particuli�rement occup�, et qui vit d'ailleurs constamment dans une union intime avec Dieu. Com-. bien, en regard, nous apparaissent futiles. les rai- ; sons de ces catholiques qui refusent de donner ainsi . quelques jours au bon Deu sous le pr�texte qu'ils* sont trop pris par leurs affaires ou qu'ils n'ont pas besoin de ces exercices. La retraite ferm�e e�t un des moyens les plus appropri�s � notre �poque.
de vie" intense pour permettre aux hommes de r�fl�chir et de refaire leurs forces spirituelles. Plus de vingt.' maisons leur sont ouvertes dans l� seule province de Qu�bec. Elles devraient d�border plus que jamais en la prochaine Ann�e Sainte,
�)�' � Georges Barbarin n'est pas un �crivain. 1m �grande partie de son, oeuvre est flasque de st;rte,je\rt dense de pens�e. Toutefois dans son dernier ouvrage, "Qui : sera le ma�tre?", il y a des �d�ire de g�nie qu'il est bon de ^^a^^
BLAME A IOTESCO
L'exposition des Droits de l'homme, organis�e r�cemment, � Paris par r�nesco, fut jug�e s�v�rement par les journaux ratholiques<:franfialQ. �/Oa-servatore Romand endosse ces jugements dans 'un article qui : se| termine ainsi: "Le premier des Droits de.l'homme, n'est-ce pas.celui de savoir la v�rit�, toute la v�rit�, et, c'est le cas de le dire, rien'qa* la v�rit� ? L'U.N.�. S.C: 0. ne devrait pas �tre. u-i ne organisation qui puisse para�tre tendacl��se bu, moins encore, inf�rieure & cette culture/ qui es^ raison d'�tre et son champ d'action". .
Dixi�me anniversaire du Centre Canadien des Cercles Lacordaire �
L'alcoolisme est une plaie lamentable pour notre pays -r-Mgr Roy.
"L'alcoolisme a �t� et est pr� sentemont dans- notre pays une plaie lamentable parce qu'elle tue nos fr�res. C'est us danger qui sape la base de la soci�t�, la famille, ainsi sape le plus beau visage d'un pays". Telles sont les. nar�les qu'adressait, jeudi soir, S. "�Kc.r Mgr Maurise Roy, archev�-�l'.ie de Qu�bec, � quelque 2,000 irl�gu�s Lacordaire, � repr�sentant pr�s de cinq cents.cercles des diptlla ;pa
dus. Jusqu'ici aux membres d�s t�rcles^ L8xordaires �' et ..'/- Jeanne d'Arc par :Sjbn^ d�rouemen^^^ ��le sans p�ti^/:6w�Ex^^pcA Maurice; Roy� fut alors ^^1^^ ^.Ei^e Duc
a^u^ vcooune ^M^i^l^^ .nie, '$ :adre|^;;la;''^^<|-'| '$$pn�
cons�cration! dut. mou?�ni�n�'3�' ^g�^^^ ^�t^^^\cor�^ � la ste Vierge, qui fut
qui fut c�l�br�, jeudi soir, au Palais Montcalm. '
Au cours de cette grandoise ma* nif�station, les pr�sidents dioc�sains vinrent tour � tour pr�senter � l'aum�nier g�n�ral, le R. P. Ubald Villeneuve,' �. M. t. qui c�l�brait aussi, jeudi, le dixi�me an?-niversaire de son. Initiation com-me membre les hpmmage�'des diff�rentes r�gions' du pays. L'anmO-
l� C�te du Nord, etc., � l'occasion du dixi�me anniversaire de fondation du Centre Canadien des Cercles Lacordaire �t Jeanne' d'Arc, naissance des s�vices .qu'il � ren-
M.; l'abb� Louis Mardis^ aum�nier dioc�sain de Qu�bec, son nouveau, joutoh, pour ensuite renoutelera-v�c tous les membres pr�sentasses promesses d'abstinence totale. Le P. Villeneuve' adressa enB�lte paro.��: etv^
R
gnon, c. R., tr�sorf�:
g�n�ral "; ;c�^it^ ieiis^t�.'; ;�| r�^ftfr� Lacordaire un ' � cadeau-sbu�ebJ^ "don. de la collectivit�'' en recon-
pr�sid�e par le R. P. L�li�yre, O. M. I., ami des Lacordalref'
� � �.; ri; 'v'."".
Parmi les personnes religieuses
et civiles qui rehaussaient de leur pr�sence r�ciat de cette f�W mentionnons, M l'abbe Louis 'Marois
.....� .......t^��ismi^^^isM^^
de NIcoIet,_ d�cor� de la m�daille "Pro Ecci�ila �t pontifice ", M. P.-
ttcours'; pr^ Q��be�, ^^ab^ : A�f^ Boulet V. Fi, cur� "de PlessisvUl�, 'le' R. p;.yVlLeli�v^^O JI.I^.--Exci Mgr Maurice Roy, : archev�que de (Ju�bec, le R. P. UbaM Villen�n-ye^i O.M.Iv aum�nief ig�n�r�l,; - M.
ippByg^pi^
^ _ . de la. ^e^;;,jet^c^�^ S^rault, ..�^X^^�^^-S^, secr�taire g�n�ral, Me Raoul G�-gnon, C.R., trerorier. g�n�ral et
Poulbi,
Ce livre est paru aux Editions d� 'L'Er�^^li,^:^iiftousse-let, Paris). Ces m�mee �ditions pub^ de
moi C'est sans; doute pourquoi je nie sens pl�is ^^gi^it qu'autrefois pour Barbarin. Nous 1
seigne. .'r � .: .� � ^.'
En tout caa^ l'ouvrage de Barbarin ten,d i�n^ntre^! comment la myatiquet para-religieuse des Soviets est- plus, r�biu^ que la mystique de l'argent des Am�ricains.
Partant de cette donn�e, il en. vient � soiitenir; que; W Com-munisme finira par faire le tour du monde, si on-n^aririve pas & lui opposer |ane mystique aussi f�mnte et forces
chr�tiennes �tant malheureusement peu, susceptibles 'i'M^^V.com' /pris�e'^�t, �paul�ea: par les -masses paiaissent eUes-ni^mes inca pables de fairo/^tacle au floi^ n^
Uvre :m ;ternUnet sorte de vision apo^yptiqne^qui est
' �nuneniment discutable) apr�s avoir montr� avec: b^uconp d'ih-; g�niosit� que l� peuple Juif sera prpbablenii�nt celui, qui tirera les marrons, du feu.- - ' . '
. Ce qui importe dans ce livre, la raison profoMe/pdw laqnelr l�' Je l�( mentionne, c;est* pr�^�ment^^^^phj^^^^^ixe
^i�^':d�;;i^
|;;iforw sumsamment dynamique ne lui fait; o^p^iti^n||�arbarin : ,\; soulig^ entre un peuple (r�m�ricat�) o� la
;'; ^ chr�tienne et un^autre pays
i^^^RJ^) ^ on offlcieUeni�nt ath�e,. ; C�pead�^�ssure-t.
il �vec raison, le premier n'a. pas de mystique�;��; s�co�d en a ;;wti^ ;
�� sur le plaA strictement personnel. Nous sonune^ �
le faire �panouir sur le plan social. Ne serait-ce pas qu'U est
singuli�rement affadi?
. Il est trop tard, du moins c'est mon opinion; � la suite de Bar-^;ibarinVj;:p;^v�si?�r^
7 pft^era' *aroe �u'il insiste & faire passerrseaint^
^^�pQtt|e|^e^Dr. .j(y.^r de la B^c^
. ^avant^less
"Mon royaume n'est pas de ce monde" a dit le Christ,
Fran�ois HERTEL de l'Acad�mie Canl-fran�aise.
M. l'abb� J. Blanchet, M. Roland ra, d�s le d�but de sa br�ve allo-L^l�yre^^ ri^
M. ~Lours .Charbonneau, pr�sident ti^s-vive � pister; �7
^oc�sam }d'Ottawa, M. Herv� Richard, .pr�side^ dloc�sam ; ;de Monctpn,,.,NJB.,. Mme jMad�l�ine palgley M.;0.;Pj�i^, d^ �ien .D^ch�nes^ipr�sident 'dipc�i sain, deRlmouskl
S. Exc Mgr. Maurice Boy,
^ Son xE^cell�n�e 1, Mgr Maurice
gnifiqu� vd�monstratlbn de frater-niWJ en l^onn�^^ R^ Pi VUle-neinr�; l'�rden^�j^tre. d^ nence totale. "Je tiens � exprimer meia f�licitations,; dit-il; ainsi ~quo toute ma gratitude au R. P. Villeneuve, pour l'oeuvre qu'il a ac-cbmpll| ^t q^ 'pro-.'
-r .Suite � ia page il �
PRES�DENT DUNE
COMMISSION BOYALE -
L'hon. Vincent Massey, ancien �
nement haut-coi
........i- .->Ji
nada � Londres, qui '.'est' pr�sident de. la '(^^issibn "R^lejpour le d�veloppement' national d�a Arts, des .Lettres;et d�s iSci^'ces. ' '
.j..*^..-.;;"f/;j
Par la pr�sehte, je pi^ ^................
et le 2 ';;JAJSiynnt;^
sons d'Affaires'et les<�coles''ei�d^reBt^ Datt-a� Bureau du Maire, "
ce 10 d� d�cembre, 1949. ;
LB 26 l)ECEafBRJ]r lai�;
Le M^ir�W. ; S. BEMTOfc