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M. Roger Bllyson, de SalnM3�-lestin de Nicolet, pr�sident^g�n�ra. des Cercl�e Lacordaire et Sainte-Jeanne d'Arc du Canada, qui rient
_�ordalre a 6t� ata| honor� de la m�me d�coration^ �
O'eit la seconde fois que l�,mouvement Lacordaire canadien est honor� d'une d�coration Papale. Le premier, pr�sident-g�n�ral, le Dr Raoul Poulin, de Saint-Martin de Beauce, recevait la m�daiUe "B> ne MerenU" en 1841.
La remise officielle de ces d�-ccraUons � MM.Elrj�on et Dalgle, eut lieu au S�minaire de-St-C�-lestin de Nicolet'le jour* d� l'Im macul�e Conception,' le 8 d�cembre, � 3.00 heures pjn.1
d�cor� par le Pape
d�'se Toir d�cerner la m�daille "Pro^Eoclesia et Pontifice" en re-connaissance des services, rendus aux> Cercles; Lacordaire et Sainte-Jeanne d'Arc.
,*Le\ nouvellev a �t� annonc�e par S, E. Mgr. Alibini Lafortune, �voque de Nicolet, qui rentra d'un voyage � Rome.
M. Ernest Daigle, d'Arthabaska, pr�sident dioc�sain des Cercles Lacordaire de Nicolet, et doyen des TOfl!��bres du Conseil Central La-
AMM8TIE AU BREm POUR
L'A�TNEE �Alin�^ 4 �
pis gouvernement Br�zlUeit s'est dit heureux de porter un d�cret d'amnistie f l'occasion de: l'Ann�e Sainte. Dans un discours : d'une haute �l�vation, le Ministre de l� .Justice a rappel� les, origine� lointaines du-Jubil�: la lot mosa�que qui instituait tous les sept ans et surtout tou� les.cinquante ans u ne-ann�e de mis�ricorde, te peuple et le- gouvernement du .'-Br�sil entrent Avec, empressement dans les vues du S. P�re, promulguant u-ne nouvelle ann�e de gr�ce.
PENS�ES
Noms ne devons' pas; nous n'avons pas le droit d'avoir des-eons-ciences � compartiments. �-
HENRI BOURASSA
Celui qui nest, Jamais content ne contente jamais les autres.
� Duc de LEVI8
C� pr�te � la piti�e� son pays, l'Angleterre. Atteinte le. Son mari, un v�t�ran Invalide
TRISTE RETOUR � Mme Jean d'un, cancer incurable, elle s'en esp�re rejoindre sa famille � br�-Irving s'en retourne mourir dans va confier ses enfants � sa famil- ve �ch�ance. y
..................... .. " '
L� OTCEPTTO�r
Le barbf�r mVING POSTCL-N�K, de Montr�al, regrette, que
est- tout ,hej�r�|^: de. poss�der une lettre, venant de < Clarence House, liondo�; le remerciant de son offre si aimable. C'est son flls, Oe-l'offre qu'il fit � la princesse E-'raid, en tram d� te faire couper " '"f" ' * " " les cheveux, quf tient cette pr�cieuse le^e,l�^ montrant � Har-ry Melamed;
lisabeth de se rendre �,Londres pour donne? une 'coupe ' d� cheveux au petit prince Charles, n'ait
HON. S. K. KUtPALANI, le nouveau BJaut Commissaire des Indes au Canada, a d�clar� lors de son passage � Montr�al; derni�re-
ment, que la future R�publique des- Indes continuerait de faire partie de la famille du Common-wealthBritannique.
Vous l'avez reconnue? C'est Barbara Ann Scott dans un num�ro de fantaisie qu'elle ex�cute pour le plaisir de ses admirateurs de
l'Ouest canadien.
LE DEFRICHEUR
par A. ��rin-L�joie
Arec t'atitorisatiori gracieuse de tt\l4frr�fce Beaucheatiti
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"Le savez-vous, lui dis-Je, que d'acheter/ des livres nouveaux; votre biblioth�que me fait envie? mais,; r�flexion faite, Je surmon-Dans cette collection de cinq cents tais l� tentation; on cherche en volumes, vous ave* su r�unir tout valn-dans ,1a plupart des �crivains ce qui, est-n�cesMlre non seule- mdd�rnea c�^ bon sens, cette Jus-mentipour l'Instruction mais aussi tesse d'id�es et d'expressions, cet-ppur l'amusement et l'ornement de te morale pure,, cette �l�vation de
^prjt*
: ^'Bt'oien telle que vous le vo-l�, elle ne me co�te gu�re-plus de
..' cinquante louis; Je l'ai form�e pe ,,\ ttt � petit dans le coursdes quln-se derni�res ann�es; ohaque fois ' �Ywiri��**.* Montr�al^tt �Qu�-
V^j^falre choix de quelque, bon . ouvraie, �ne j'ajoutais � ma col-^vwlitttfla� J'ai souvent eu 1� Tcll�it�
pens�es q�'o� trouve"' dans les anciens; auteurs; � f pree de boutoir dire de nouveau, ^es �crivains dtt Jour nous ^J�ttenT dans l'absurde, le faux fantastique Ce genre de litt�rature peut convenir A certaines classes de lecteurs blas�s qui ne demandent que des distractions ou des exactions mais pour ceux qui cherchent avant toute chose le mi, le Juste et l'honn�te, "p�rir
des si�cles pass�s!
Mais, ditea-moi, comment, au milieu de vos rudes travaux d'exploitation et de d�frichement, a vez-vous pu trouver le temps de lire"tous ces ouvrages? Vous avez m�me' des- trait�s scientifiques.
Oui ! pour nos cultivateurs, il faut, voyez-vous, savoir un peu d�' tout; la chimie, la m�t�orologie, la botanique, la g�ologie, la min�ralogie se rattachent �troite ment � l'agriculture; j'aurais donn� beaucoup pour conna�tre ces sciences � fond. Malheureusement je n'ai pu en acqu�rir que des notions. superficielles. Vous m� de^, mandez comment i'ai pu trouver le temps de parcourir tous ces volumes? il est rare que je pass*> une journ�e sans lire une' heure ou' deux. Dans l'hiver, les soir�es sont longues; en �t�, j'ai moins de loisirs mais j'emporte toujours an champ un volume avec moi De cette mani�re, j'ai pu lire tout ce que vous voyez dans ma biblioth�que ; il est > m�me certains : livres qe J'ai relus jusqu'� trois ou qua-tre^fois. '
" � Vous n'avez pas regard� ee�'livree4�,'me dit-il, et pourtant
ce ne sont pas les moins int�res sants.
' En les ouvrant, je vis que c'�tait: Robinson Cruso�, les Aven tures de Don Quichotte, la vie de Napol�on et l'Imitation de J-C. � " � Ce sont mes premiers amis, mes premiers compagnons de tra vail: je les conserve-pr�cieusement, Robinson Cruso� m'a enseign� � �tre industrieux, Napol�on � �tre actif et courageux, Don Quichotte m'a fait rire dans, mes moments de plus sombre tristesse, l'Imitation de J�sus-Christ m'a appris ht r�signation � la volont� de
C'est: dans cet appartement que je passe la plus grande partie de mes heures de loisir. J'y suis g�n�ralement de cinu. � sept heures du matin, surtout en hiver. C'est ici que je veille avec ma femme et mes enfants quand nous n'avons pas de visite ou que nous n'avons que des intimes. Nous lisons, nous, parlons, nous �crivons en compagnie de ces grands .g�nies dont, les oeuvres couvrent les rayons de ma biblioth�que. J'ai pass� ici bien des moments d�licieux.
� Heureux mortel, m'�crial-je.; que pourriez-vous d�sirer de plus? ceux-l�, ..vivent les grands hommes
: � Je vous avouerai, reprit Jean Rivard, que je ne me, plains pas de mon sort. J'ai beaucoup travaill� dans ma jeunesse < et ie travaille encore, mais je jouis maintenant du fruit de mes travaux. Je me consid�re comme ind�pendant sous le rapport de la fortune, et je puis consacrer une partie de mon temps � l'administration do la chose publique, ce que je cons:-(f�re comme une obligation. Vous autres, messieurs les. citadins, vous ne parlez le plus souvent qu'avec d�dain de nos humble� fonctionnaires de compagnes, de nos magistrats; de nos commissat* res �'.d'�coles, de nos conseillers municipaux.
�Pardonnez; personne ne comprend mieux qtre nous tout le bien quo peuvent faire les hommes de votre classe; vous avez d'autant plus.de m�rite � nos yeux que vous ne recueillez le plus souvent que tracasserie et ingratitude. Mais ce qui m'�tonne un peu, c'est qu'�tant devtenu comme vous le dites, ind�pendant sous le rapport rie la fortune, vous n'en continuez nas moins � travailler comme par le pass�. :
A SUIVRE
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