ViENDREDI, 13 JANVIER, 1950
DO PEUPLE
ILe Coin des enfants
Le Soir
Le ciel comme un lac d'or p�le s'�vanouit. On dirait que la plaine, au loin d�serte, pense; Et dans l'air �largi de vide et de silence S'�panche la grande �me triste de la nuit
Pendant que �a et l� brillent d'humbles lumi�res, Les grands boeufs accoupl�s rentrent par les chemins, Et les vieux en bonnet, le menton sur la main Respirent, le soir calme aux portes des chaumi�res. �
Le paysage o� tinte, une cloche est plaintif. � -Et-simple-comme un doux, tableau de_primitif,______
O� le Bon Pasteur m�ne _un agneau blanc qui sant�. Les astres au ciel noir commencent � neiger,
Et la-bas Immobile au sommet de la cote, R�ve la sllhouettte antique d'un berger. ' "* ' SAMAIN
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Saint P�pin de Landem
Patron des Hommes d'Etat �
(m - 640)
P�pin de Landem,nous montre (l'une mani�re admirable, en sa personne, que la saintet� n'est pas Incompatible avec les plus haute dteniti�q de ce monde. Fils de prince, il fut maire du palais sous plusieurs rois de France, et se cmduisit, dans cette haute charge .avec une prudence remarquable. Souvent les rois ont � se plaindre ,do leurs sujets et les sujets ont lieu der'iaui3nufer contre les rois:, P�-
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maintenir l'ordre et la Justice, a-git .avec une loyaut�. Si parfaite, qu-f.jamais on ne le vit' montrer de partialit�, * ni pour le roi ni pour le peuple, et qu'il sut reprimer sans faiblesse les exc�s du
peuple comme les exc�s du roi. Le roi Clotalre II ne se contenta pas de donner � ce noble prince la premi�re charge de son royaume, il l'horiora de Ajoute �a confiance et .mit entre ses mains, l'�ducation de son: fis Dagobert. P�: pin n'omit rien de",ce qui pouvait imprimer au coeur du jeune prln-co la crainte de Dieu et^' l'amour de la justice.' Il lui mettait' souvent sous les" yeux cette belle parole de no* saints Livres: "Le tr�ne d'un roi qui rend Justice aux
Plusrtard le prince.devenuTro France 'ayant oubli� les- le�ons de son illustre ma�tre, le fid�le et invincible P�pin, craignit pas de lui en faire des reproches s�v�res al Bien que de vils flatteurs en pro-
fit�rent pour inspirer au roi de mettre � mort ce censeur g�nant> mais Dagpbert, d'abord ^irrit� de (Jette le�on, rentra en lui-m�me, et 11 montra jplus que jamais une v�n�ration� profonde. pour 'le m�rite et la vertu d'un si grand ministre.
�Quand P�pin mourut, il fut pleur�, � l'�gal des refis. Il laissa la r�putation d'un saint, et chacun rappelait avec douleur et reconnaissance qu'il avait toujours �t� la gardien des lois, le soutien des faibles, l'ennemi des divisions, l'ornement de la cour, l'exemple des grands et le p�re de la patrie. A_ cette �poque, estim�e aujourd'hui banbare, la gr�ce de Dieu et la droiture naturelle ont fait de P�pin de Landem un ministre comme on en chercherait en vain aujourd'hui. On c�l�bre sa f�te le 21 f�vrier..�
MIETTES HISTORIQUES
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George et Lorna Thomas, mari�s; depuis un jour seulement, se disent au revoir sur le paquebot Ascania peu avant le d�part du bateau. Ils s'�taient connus il y a un an sur ce batea/u ou Lorna est employ�e comme libraire. Ils seront de nouveau ensemble au retour du bateaiu � Liverpool.
Un Huron courageux
Un Jour, quelques infid�les, voyant Charles Isondatsaa inflexible � toutes leur pri�res lorsqu'il s'a-, gissalt d'offenser Dieu, et n'ayant1 jamais pu tirer de lui d'autre r�ponse, sinon qu'il redout�t moins un feu que le p�ch�, r�solurent d'�prouver son courage... Ils ^'invit�rent d'entrer dans un bain -de "vapeur"... Ce bon chr�tien qui ne"sait rien de leur dessein, prend cela comme une faveur ordinaire � ces peuples. Il entre dans ce bain, mais tout aussit�t il sent u-ne chaleur si excessive qu'il les prie de lui permettre d'en sortir.
� Camarade, lui r�pond celui qui l'avait invit�, j'ai song� cette nuit qu'il fallait que tu dises trois mots en l'honneur de mon d�mon favori, autrement quelque malheur m'arrlvera, je t'en prie, si tu veux
v�tit obliger par force � oe que la douceur n'avait -jamais pu emporter de lui. � Camarade, lui repli-que-t-il, le feu d'enfer est plus chaud que celui-ci; pour �viter
l'un, je serais fou de me jeter dans l'autre: tu pourras bien me fair0 mourrir si tu veux, mais nou pas tirer de ma bouche aucun mot qui souille mon coeur. Tu sauras que je nai point de langue lorsqu'il faut commettre le p�ch�". Cependant, la chaleur redouble, il se voit au milieu d'un amas du pierres toutes rouges de feu, et de charbons qui s'enflamment de plus en plus. Il n^ peut pas se remuer sans marcher sur les braises. � "Mes camarades, leur dit-il, le coeur me manque, mais non pas le courage; j'�touffe ici et ne puis respirer, mais sachez que quelque violence "qu'on me fasce, jamais je ne c�derai � vos d�sirs." � L�-dessus, celui qui l'avait invit�, vomit mille blasph�mes; mais plus il entre en rage, plus il voit qu'un" courage vraiment' chr�tien n'a de -rainte que pour le p�ch�. Enfin les autres infid�les prennent la ?aart :>de�l',iniu3fteB^et � tancent ,t vertement l'insolent et le forcent faire sortir Charles du bain de vapeur. Pour toute vengeance, celui-ci lui dit: "Mon camarade tu is voulu me tuer, mais cela me
console, je n'ai pas offens� Dieu". RELATIONS - 1644
VARIETES
En effet, 'pourquoi? �
Un papa est exasp�r� par touted sortes de questions que lui pose son gar�on et lui dit: � C'est la derni�re question � laquelle = je r�ponds. Tu entends, Chariot? � Carlot. - Oui, papa, mais dis papa pourquoi qu'on enterre pas la Mer Morte? � *
Dans l'eau �
� Savez-vous nager Laurent? �
� Oui, ma�tre �
� O� avez-vous appris cela? �
� Dans .l'eau ma�tre �
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parlera pins �
Madame XV.. vient de d�c�der. Voici .�onmm�nt son gendre a appris la nouvelle � un de ses amis: � -� "Belle-maman a cess� de par-4er.. ce matla, & 7.16. -
Press�s! �
Un monsieur et son petit gar�on s'asseoient au buffet d'une �^aro.
Le monsieur � Gar�on, dix citrons press�s.
Le petit gar�on � Mais Papa 'TOUS ne sommes pas press�s, tu as dit que nous avions une demi-heure d'avance. *
� VOTRE SANT�
Une princesse aussi sage que belle � pour un prince charmant avait un grand amour � pour garder ta beaut� vive et r�elle � c�r�ales compl�tes mangeait tous les jours
MINlSTllI 0( i� lANTf HATjONi�r (t OU IKN (III 10CIA1
le bon roi Dagobert regardait l'araign�e � monter l* long d'un mur et sans cesse retomber �toujours ellereprenail,fortedeson�ecret �de ia bouillie d'avoine pour ton d�jeuner �,� force d'essayer ellis parvint au tommtt
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