VENDREDI, LE 3 MARS, 1
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R�sultat du concours de fran�ais
Mardi, le 21 f�vrier, avait Jleu � l'�coHe du village le concours local de Fran�ais. Quatorze �l�ves ont pris part: six du village et
huit des �coles rurales.
A la suite du concours, il y eut proclamation .des vainqueurs. M. le cur� Charpentier, _M. l'Inspecteur P. E. Pich�, la R�v. S.. Ste-C�cilia, H directrice des . �colea de Sndbuiy '�taient 'pr�sents.
Voici- le r�sultat du ccjncours: Laur�ate de l'Ecole du Village: Franchie Bidal; pour les sections
rurales, laur�at �hea Iti G�rald Dupuia; Laur�ate filles: Agathe Cl�ment.
De nombreux prix aux vainqueur* �t >u� class�s premier� ' Sujets, -__ .
--Nous d�sirons remereUr n�reux donateurs.
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Au nom de ceux qui souffrent...
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Vo� dont peraMltrnt �id� �tu Tictimit Jlmi d'explotJont,
Voi dons pcrinelirMl �b suivre l'oeuvre dca et des clinique� et dentaires:
Au nom de cette Jeune victime
que l'incendie met sur le
pav�... Au nom du trappeur p bless�, qui g�t inconscient dans un ,<aw�nfc^oBte m�dical..,. '
Au nom de l'ancien combattant clou� sur un lit
Vos dons permettront d� vernir qp aide aux ancien� combattants jft anx miniers de Canadiens tfA comptent sur la Croix-Roof*.
d'h�pital... Au nom de tous ceux qui souffrent, la Croix-Rouge nous tend l� main. Elle a besoin de $5,000,000 pour combattre la mis�re humaine sous toutes ses formes. "
Son oeuvre n'est jamais termin�e
Campagne: mars 195O
Objectif de l'Onlario $2,000,000.
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Jean Rivard
LE DEFRICHEUR
,par A. G�rin-Lajoie
FEUILLETON DE L'AMI DU PEUPLE
Avec l'autorisation gracieuse de la Librairie Beauchemin
Je PUS voir de mes yeux, durant cette courte promenade, de quelle estim� Jean Rivard �tait entour�. Tous Ceux que nous rencontrions le saluaient respectueusement en Otant leurs chapeaux. Quelques-uns l'arr�t�rent en passant pour lui demander quelque conseil. A la lumi�re dont ils lui parlaient, Je voyais qu'ils le consid�raient tons comme leurjcaeillleur ami "Noua sommes rendus, me dit-Il � l'un des points les'plus int�ressants de notre itin�raire; nous voici au presbyt�re, et nous allons entrer un instant faire visite � notre a-mi monsieur le cur�." VI � UNE VISITE A MONSIEUR
LE CURE DISSERTATIONS ECONOMIQUES �' "
M. Doucet �tait & la sacristie, occup� � faire un bapt�me. En l'attendant, Jean Rivard m'emme-na~7a�re_un tour^dans lejardin de son ami. Ce Jardin s'�tendait en arri�re � l'ouest du presbyt�re, lequel semblait �tre ainsi au milieu dca fleurs et des fruits. Le presbyt�re �tait une modeste maison de bois, � un seul �tage, avec mansardes, mais assez spacieuse, et divis�e commod�ment.
Un large perron s'�tendait sur 'e devant, Abrit� du soleil et de la pluie par un prolongement de li toiture/ Un petit parterre et des plantes grimpantes �gayaient les
I bords de la maison. Au bout d'un quart d'heure, monsieur le cur� arriva, et nous accueillit avec la plus - affectueuse cordialit�. II nous fit d'abord entrer dans une chambre modestement mais proprement meubl�e, qui lui servait de salon, puis bient�t nous pass�mes dans une chambre plus petite qui lui servait d biblioth�que et de salle ordinaire de r�union. Je trouvai M. Douce tel que me l'avait d�peint Jean Rivard, bon, poli, simple, aimable wns pr�tention, ne paraissant se douter ni des vertus, ne du bien iuil accomplissait autour de lui. N'ous f�mes de suite sur le pied le la plus parfaite amiti�. On e�t dit que nous nous connaissions depuis vingt ans.
Nous parl�mes longtemps de Ri-vardville, de sa naissance, de ses progr�s, de sa prosp�rit�. J'exprimai � monsieur le cur� combien '�tais enchant� de mon excursion, e qui me surprend, ajouta-je, �'est que les cantons de l'Est n'at-irent pas encore plus qu'ils ne ont l'attention de nos compatrio-es. Ils offrent, il faut l'avouer {1es avantages de toutes sortes. Le sol y est fertile; des voies faciles de communication les sillon-
nent en tous sens. Vous avez les plus beaux pouvoirs hydroliques qu'il soit possible de d�sirer; puis voil� mantenant que des mines � diverses sortes s'exploitent en plusieurs endroits, ce qui ne peu manquer d'accro�tre encore l'in dustrie, l'activit� et la richesse de ces belles et fertiles r�gions. "Vous Oubliez.-d�'mentionner re; prit le cur�, un avantage que je consid�re, moi, comme sup�rieure � tous les autres, c'est la salubrit� du climat. L'air de nos cantons est constamment pur et sain. gr�ce aux for�ts qui couvrent encore une partie du territoire, et � 1 absence de "rands mar�cages Aussi la vie dure-t-dle longtemps et les vieillards de cent ans ne sont pas rares parmi nous. Les beaut�s naturelles de nos cantons sont �gales si non sup�rieures � elles de la Suisse; nous avons u-ne �tonnante vari�t� de lacs et de montagnes..
Cet air pur de nos montagne^-ajouta Jean Rivard, at la sa'lu-rlt� g�n�rale 'de notre climat ex-pliqueht peut-�tre un fait qui semble d'abord 'assez �trange, mais qui n'en existe pas moins; c'est que la race canadienne transplan�e ici s'am�liore graduellement;
les hommes y deviennent plus hauts, plus forts, et les f�mm�s ?y embellissent. Cette id�e fait vire monsieur le cur�, mais �-, j� voudrais que nous puissions Tiff* tous, deux l'espace de deux on trofff T�n�ratiqns, je serais certain de le Convaincre.
Vous oubliez une chose; dit lt cur� .
C'est possible:
La p�che et la chasse.
C'est vrai; mais je pouvait te*-'enablement laisser cela � moie-�ieurV-le-: cur� qui, Je crois, picW Beaucoup plus que moi. H ton* vurait dit que si nous voulons ni �loisson pour le vendredi, nous nlr '�oiis-que- le soin d'aller jeter ut� 'ign� sur le bord de lajrivl�r*, �>u au milieu d'un des niSibretai petits lacs du voisinage; '�t �Ht jfl lous avons fantaisie d'unt lenrtt� �>u d'une perdrix, rions �'�tr*i �m'a 'nous acheminer, ir'.foM! rt* '�paule, vers la lisi�re dt fc ton�. Au bout d'unei heure, Je �t !�-ai pour partir, mais mbnBleu� !� �ur� me fit rasseoir, et nous fit onsentir de la mani�re la pltiB�f mable, � prendre le th� avec lui. A SUIVRE
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Faite� lire L'Ami da Pcopfe