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HISTOIRE D'INTERIEUR
II y a des maisons si propres que les choses semblent y dormir fix�es dans un ordre Immuable, fig�es dans une ordonnance rigoureuse. Les portes closes sur le vestibule semblent limiter la bienvenue qu'on vous souhaite au strict salon et m�me dans ce salon l'oeil impitoyable de la maltresse de maison a vite fait, de percevoir le faux,1 pli du rideau ou l�s caprices d'un cousin, toutes choses qu'elle remet en place tout en vous accueillant et que vous serez bien g�n� d'effleurer par la suite. On ne prendra jamais cette ma�tresse de maison en d�faut pour la simple raison qu'on n'oserait pas lui dire un petitj bonjour, comme �a, en passant... Incontestablement ce genre de personnes consid�rent les surprises amicales comme une intrusion dans leur intimit� et pr�f�rent recevoir � une heure donn�e des visiteurs qu se sont pr�alablement annonc�s "comme cela doit se faire"!
D'autres maltresses de maison tombent dans l'exc�s contraire. Elles r�gnent sur leur int�rieur en titre mais non en fait! L'ordre est le dernier de laur souci: quant au m�na-' ge elles n'en font) pas trop, bien juste ce qu'il faut pour sauver la surface et encore ne la' sauvent-elles pas toujours! La mousse s'agite en paix dans les coins et les couleurs des choses sont estomp�es par la poussi�re. Si elles ont le moyen de faire entretenir leur maison ces petits d�tails leur �chapperont quand m�me, tant elles y attachent peu d'importance pas plus d'importance d'ailleurs qu'aux armoires et aux tiroirs "dans lesquels elles sont toujours perdues. Eprises de doux farniente ou mondaines enrag�es, ces dames vivent dans un monde de r�ve quand elles ne sont pas lanc�es avec ferveur bien que tardivement � la poursuite d'un dipl�me ou d'une licence...
Entre ranger journellement et ne pas ranger du tout 11 y a le juste milieu ou r�side la vertu; entre la m�nag�re d�cha�n�e, esclave de la papotte et du torchon, et l'insouciante d�plorable qui rit un peu .trop de-ses obligations, il y a la femme r�v�e par tout homme raisonnable, celle qui frotte de pr�f�rence quand son mari n'est paa^ l�, et qui se pomponne aussit�t apr�s afin qu'au retour,JUne.pulssejlire^sur son tablier la couleur de ses occupations ;( celle qui ne soul�ve pas de temp�te autour de cendriers souill�s, des, journaux qui tra�nent et des visiteurs inattendus; celle qui '�coute avec bonne gr�ce sinon avec un vif int�r�t des histoires interminables du domaine de la politique, de la finance ou des sports; celle qui prend le temps de s'arr�ter � l'heure de la lampe pour faire une lecture enrichissante qui en plus de contribuer au d�veloppement de la personnalit� repose intelligemment de la ronde quotidienne, des obligations m�nag�res.
TISSUS PRINTANIERS
II est d�j�, temps de penser' � des toilettes printani�res. Et l'�l�gante qui aime � coudre et qui r�ussit ses v�tements, en les taillant elle-m�me, � sa taille, � son go�t, dans le mod�le1 qu'elle pr�f�re, sera probablement int�ress�e de conna�tre les nouveaux tissus qui lui seront offerts pour le printemps et l'�t� prochains.
Pour les petites robes d'�t�, les blouses, la lingerie, les uniformes
les v�tements d'enfants et auss les chemises d'hommes, on voit un tissu de nylon, nomm� "Merrilqn" qui est lavable � la main, qui se tient bien, qui se drape � merveil le, se presse en plis permanents et est Id�al pour les mod�les ha billes comme ceux tr�s tailleur On l'aime particuli�rement dans un joli bleu poudre.
Pour les costumes de sport, pan talons, "shorts", manteaux de pluie
coupe-vents, vestes de sport'et cos-
Donnez, Seigneir, la paix � noire temp" �
M�ditons, de nouveau, la si belle pri�re de Pie XII pour l'Ann�e Sainte: "Donnez Seigneur, la paix � notre temps", paix aux �-mes, paix aux familles, paix � la patrie, paix entre les nations. Que l'arc-en-ciel de la pacification et de la "r�conciliation abrite sous la courbe de sa lumi�re sereine la Terre sanctifi�e vers la vie et par la passion de votre divin Fils". Que tous, gouvernants et gouvern�s, m�ditent ce passage! On parle partout de guerre: 'il ne faudrait parler partout; que de paix Les derni�res h�catombes sont-elles d�j� si loin que nous en a-yons oubli� les indescriptibles horreurs? Ces millions de vies sacrifi�es! Ces millions de veuves! les millions d'orphelins! Ces mil lions de sans-patrie! Le coeur humain a-t-il donc � ce point cess� d'aimer! Qu'avons-nous fait de la R�demption? De l'Evangile?-Qu'avons-nous fait de nos fr�res, de D'US nos fr�res les humains, rache-�s comme nous par le Sang du Christ? Qu'avons-nous fait de tou-es ces �mes dont nous avions la esponsabilit�? Les Gouvernants ui tiennent de Dieu leur pouvoir 'oublieront-ils? H faudrait �tre veugle pour ne pas voir que quel-ue chose ne va pas dans le monde. Le Saint-P�re, & tern-ps^et-� ontre-temps, en une voix de P�n-�c�te/ r�p�te son message d'amour. Les hommes comprendront-� Suite � la page 11 �
* AUX ANGES QUI NOUS VOIENT
� Passant, qu'ee-tu? Je te connais. Mais, �tant spectre, ombre etjiuage,
^�VL n'as plus ide sexe, ni d'�ge,"
� Je suis ta more, et Je-venais !
� Et toi, dttot l'aile h�site et brille, Dont l'oeil est noy� de douceur, Qu'es-tu, passant^ �� Je suis ta soeur.
� Et toi, qu'es-tu �� Je suis ta fille.
� Et toi, qu'es-tu passant? � Je suis Celle � qui tu disais: Je t'aime! -~
� Et' toi? � Je suis ton �me m�me. � Oh! Cachez-moi, profondes nuits!
Tictor HUGO.
urnes de jeux pour enfants, on
ihoisira "touchdown", un twill, �
envers popeline, en rayonne de co-
on unie ou iridescente, fera bien
Q. � J'ai dix-huit ans. J'aime une, jeune fille que m'a d�laiss� sans raison ni sans m�me me'dire pourquoi. C'est elle qui fit les premiers pas vers moi, et maintenant je suis abandonn�. Co/nment devrais-je m'y prendre pour la revoir? Je l'aime �perdument et je suis d�courag�. COEUR AMOUREUX. � R. � Ainsi varie le coeur d�s jeunes filles, II ne faut pas rechercher ouvertement cette jeune fille mais plut�t lui laisser croire � votre indiff�rence. Soyez aimable et poli avec elle mais sans exag�ration. Pourquoi � dix-huit ans, "aimer �perdument"? C'est trop t�t. Q. � Mon mari veut faire partie
l'affaire.
Pour les-robes tr�s habill�es et l�g�res, noires, marine, ou d'autres
tons riches, on aimera "intrigue--, uue romnh^v^il^^lssePv^^
Parmf^�f "beaux cr�pe� pour robes et blous�s on remarque "la riche", d'un tiss� genre alpaca, tr�s l�ger.
Pour confectionner encore des robes tr�s l�g�res, et aussi des v�tements de base, on offre une marquisette de nylon, qui est ex-traordinalrement durable, tr�s lavable et r�sistante.
>d!une association -qui l'appellera assez souvent au dehors et sans moi. Or,' nous sortons toujours ensemble et] nous menons une belle vie. Nous n'avons qu'un enfant. Rien ne l'obligerait � faire partie de ce groupe et ce que je craindrais pour lui n'est pas tant de le voir s'�loigner seul 'du foyer que les occasions qui favorisent peut-�tre un certain penchant qu'il a pour la boisson eto... Qu'en pensez-vous? �'J'Y -TIENS A MON BONHEUR �
R. � Vos raisons sont bonnes de vous opposer � son entr�e dans cette association, mais tachez de ne pas heurter de front votre mari dans ces d�cisions, essayez de gagnez du temps, plaidez habilement une cause que vous perdrez peut-�tre mate si cela ne va pas es votre go�t, vous pouvez au
que v vos objections �taient fond�es.
Q. � J'ai l'intention de m'engager comme fille de table ou fille de chambre, sur les transatlantiques. A qui devrais-je alors m'adresser? GRAND VOJAGE � R. � Vous devez alors vous a-dresser .au bureau de la Compagnie pour laquelle vous d�sirez travailler.
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Ville de Sudbury __�_
- -rr UM DIRECTEUR RECREATIF
' �* ^ .Loi�-<
Le soussign� recevra des applications � son bureau, 88 rue Cedar, Jusqu'� midi le 6 avril 1950 pour la position parraanen^ directeur r�cr�atif pour la ville de Sudbury. P�riode de proba- ' tton, � 6 mois, II est pr�f�rable que celui qui fait application ait un degr� d'universit� en �ducation physique et hy-gi�ne>et deux ans d'exp�rience dans les �coles secondaires.
, Celui qui fait application doit pourvoir �' son "propre* trans- ^ port; donner son �ge, son �tat marital, son �ducation, le salaire qu'il d�sire, et la date o� il sera disponible.
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<� . v. .�L P. MeKBOW, ' * ' *
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r Commis de la Tille'.
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