JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE: "JE CRAINS DIEU/CHER ABNER, ET N'AI POINT D'AUTRE CRAINTE" � Racine
vol. mt � no 5
SUDBURY ONT. 14 JUILLET 1950
LE NUMERO i 5 80US
Fondation � Verner du Conseil Coop�ratif r�gional
Belle r�unie� de famille
� Dimanche" le F juillet, � la demeure de Mme Aurore Robidoux � 609% Notre-Dame, sa famille-au complet se r�unissait autour d'elle � l'occasion! du d�part de son fils Denis, debout � droite /^^^^�ir�^ son entr�e au Noviciat des R.R. F.P. Capucins � Caconna, Qu�bec. Il vient de terminer �ea,
: De gauche � droite, debout, Aur�le, Simone (Mme Ren� Desjardins), Lionel, Raymond, Th�r�se, ;G�rard, Denis. > >v- "
Assis�Edna (Mme Fernand L�vesque), Mme Aurore Robidoux, Gracia (Mme Antoine Gosse-lin), Yvette (Mme Philippe , Thibeault).
Deux officiers de la police provinciale du Qu�bec mis en accusation �*
Deux officiers de la police*provinciale et un ancien d�tectlf de ce m�me "corps policier devait subir mardi leur proc�s sous l'accusation d'avoir conspir� dans des vols �< main arm�e dans des banques. |
Le afergent d�tectlf Gaston Ar-chamb$ult et l'ex-d�tectlf Paul Herviejux ont comparu ce matin en co|r � Montr�al. Le chef d� " l'escouade des hold-up 4e la noli-, ce prqVinciale, le �leutenant-d�-- tectif Marcel Patenaude avait comparu ttmdi apr�s-midi. Ils,ont tous : souten|is qu'ils sont ^no�ents^d�ai
1 parus lorsque leur avion s'est �-|cras� au sol au cours d'une envol�e entre l'Alaska et Fort Worth.
Mardi, Mme Straley et M. Philips poursuivaient leurs recherches dans T�le Princesse royale, � 100 milles au sud de Prince Ru-pert, dans le Pacifique; Ils croient tous deux que les disparus se sont retrouv�s apr�s l'accident et vivent maintenant dans une lie d�serte. ,
�crimesV dont on les accuse"/et" lis cont �tfi autoris�s � reprendre leur Jlibert�j provisoire sous. cautionne-nnent. ' : � ; ^
L'avocat de la poursuite s'�tait oppos�^ � la mise en libert� des ac-�j�s en disant qu'il avait; ire�ir menaces.
es i'�e T. A. Fontaine a cepen-
^ H ^ de �rjodifl�r lad�dsto� dant refus >Tlge mmi> lm ^ ^
t�u'il avait * ^ ^teWii��r' �comparution <k
3s perdre
Elle ne veut p
espoir- � ,
�-- � ne tfeut ^TJne fleune .�pouse; qui - ouver renonce)* � l'espoir de retr. son mari vivant a r�serv� ma <_ les services d'indiens pour la gui der � travers une �le montagneuse, � la recherche de son mari que l'on cro�t �tre mort depuis1 six mois dans un �crasement ^'ayion.
Mme falu Str�ife^^t'^compa-gn�e de* M. M. Philips^ qui r�f�B^ �galement de croire que son fils est mort. �j � J i
Stralejjr et Philips se trouvaient au nombre des cinq-personnea dUK
tout critiqu� l'intervention des E tats-Unis et l'app�� fourni par d'autres membres des Nations U nies. . � �. ' . v-
Anx Nations Unies, action de la Russie �
LA POLITIQUE FEDERALE
Par la BUP
< ? Grande assembl�e � Yerner, dimanche le 9 Juillet dernier, des repr�sentants des groupements coop�ratifs de toute la r�gion �
A une grande assembl�e,. dimanche dernier, les premiers jalons du conseil coop�ratif r�gional �-t�ient pos�s. Apr�s deux heures et demie de discutions, on a �lu le conseil provisoire de la Coop�ration jpour la r�gion couvrant toutes les paroisses du Sault Ste-Ma-rie � Mattawa.
M. Ernest. Beaudry, pr�sident du Conseil coop�ratif ontarien, ouvrit l'assembl�e par la pri�re, demandant tout sp�cialement les lumi�res du Saint-Esprit pour l'importante d�cision que l'on allait prendre.
M. Beaudry, remercia ses auditeurs de s'�tre rendus en si grand nombre � l'appel du Conseil provincial. Il esquissa les raisons qui militent en faveur de la fondation d'une R�gionale. Il d�montra que nos forces r�unies nous permettraient une plus grande coh�sion dans l'action et surtout une plus grande efficacit�. Voici un r�sum� du discours d'ouverture.
C'est parce que nous appartenons au petit peuple, que nous sentons ce besoin de nous concerter pour mieux grandir, et pour mieux accomplir notre mission de reconstruction sociale. Votre travail sera plus construct�f en unissant toutes nos forces. Travaillant seulv. nous-* ne . pouvons atteindre
posons. Nous commen�ona d�j� &; compter pour quelque chose dans la r�gion, c'est � nous de continuer et de ne pas disperser nos forces. Ce ne sont pas tant les b�n�fices financiers que nous cherchons mais surtout un bienfait d'ordre moral et social. On nous a si souvent jet� � la figure que nous �tions de pi�tres adml nistr&teurs de nos affaires qu'il est temps de prouver le contraire � Le seul moyen qui s'impose, c'esf l'�ducation, et ceci peut s'accom plir gr�ce � une r�gionale.
M. Ernest Beaudry pr�senta ensuite M. Ernest Denis de Timmins
Le ministre de la justice, l'hon. . ,
Stuart Garson annonce aujourd'hui ! organisateur provincial, et un des
Jacob Malik chef de la d�l�gation sovi�tique aux nations unies a cancel� mardi, son billet pour retourner dans son pays. Imm�diatement on a discut� l'hypoth�se que la Russie accepterait peut-�tre de mettre fin � la guerre de Cor�e si on Te lui demandait en y mettant les formes n�cessaires.
Les diplomates font remarquer qu'une- seconde note britannique a �t� adress�e � Mosooujpour demander a l'union sovi�tique d'intervenir. L'Angleterre demande aussi�A�- la -Russie pourquoi le portantes Kremlin n'a pas r�pondu � la premi�re' note. La Russie a r�pondu que l'Angleterre n'avait pas fait de proposition en vue de mettre fin � la guerre et Jui^� demand� d�s �claircissements. � . "...
Des diplomates signalent que Moscou n'a pas tenu compte d'une note semblable envoy�e par le gouvernement am�ricain. On cro�t e Moscou auratjf/ agi ainsi par-^4lAngl�terre n'est pas aus-V �ctement m�l�e �* la guerre � 4lT& �*� que les Etats-Unis.
autres milieux on fait *ie la Russie, n'a Ja-'ordre original du �lt� de cesser le
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de Cor�e
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Conseil de S�oui ��m
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que la conf�rence f�d�rale-provinciale sur la constitution reprendra le 21 ao�t prochain, avec la r�union des procureurs g�n�raux des dix provinces*
Les premiers ministres et procureurs g�n�raux des provinces se sont r�unis en janvier dernier pour �laborer des plans en vue d'amender la constitution cana? dienhe � la suite de la 'd�cision du gouvernement f�d�ral et ^u parlement anglais la permid-sion de modifier la constitution canadienne.
Lors de eette conf�rence, on s'est entendu sur les principes g�n�raux mais un comit� des procureurs g�n�raux a �t� form� pour pr�parer les d�tails de l'accord.
M. Garson dit que ce comit� se r�unira � Ottawa pour �tudier les m�moires soumis par les gouvernements provinciaux et f�d�ral, Au point de vue financier, d'im-nouvezies nous sont parvenues de la capitale f�d�rale.
D'abord, le ministre des finances a annonc� une augmentatation consid�rble des r�serves d'or et de dollars am�ricains. Le gouvernement a aussi pris des mesures pour r�duire les frais d'admlnis-trataion. Toutefois, le Bureau f�d�ral de la statistique confirme ce que la plupart des consommateurs savaient d�j�, � savoir que le co�t de la vie continue d'augmenter au Canada pour atteindre un sommet sans pr�c�dent dans l'histoire,^
Le ministre des finances, M. Douglas Abbott, a annonc� que les r�serves canadiennes d'or et dollars am�ricaines ont mont� � $1, 255,000,000 au cours de juin.
C'est l� $73,000,000 de plus qu'� la fin de mai et $278,000,000 en exc�dent du chiffre correspondant � Suite � la page J �
artisans de irenouveau coop�ratif du Nord Ontario.
�M. Ernest Denis
M. E. Denis, dans un langage savoureux et color�, retra�a les pre-
mi�res �tapes du mouvement de Timmins. Il rappela que M. Orner Legault se trouvait justement a-vec lui � Timmins et qu'ils ont travaill� concert (avec l'abb� Anicet Morin, MM. B�langer et B�-lair, � la fondation des Caisses et coop�ratives dans cette ville pour en arriver au r�sultat �clatant que nous connaissons.
M. Denis rappelle l'inertie dans laquelle tous les Canadiens-fran�ais de Timmins Be trouvaient. Ils �taient group�s dans diff�rentes associations religieuses et patriotiques mais ils manquaient justement de conviction. Il suffisait qu'$ une �lection municipale de Timmins cinq �chevins communistes soient �lus pour qu'on se r�veille enfin et que l'on commenc� � s'organiser.
On fit venir M, Fulgence Charpentier de la C.T.C.C. et on �tudia la situation avec lui durant une semaine. On d�cida� enfin de rem�dier, � la situation par l� mouvement coop�ratif. Des cercles d'�tudes furent fond�s et des Caisses Populaires surgirent un peu partout dans toute la r�gion de Timmins^ C'est un tr�s bref expos� de rhistorique que tra�a M. E. Deniers. Nous y reviendrons;
M: Denis parla du Conseil d'�-� Suite � la page 2 �
Tint Buck ne vent pas
Le chef communiste au Canada > TIm Buck, voudrait que notre pays Jie participe pas � la guerre de Cor�e.
Tim Buck s'est adress� au premier ministre Louis St-Laurent pour le prier de rappeler les trois destroyers envoy�s � Peatl Har-bor. Il demand� aussi au premier ministre d'insister pour que les Nations Unies servent de m�diatrices dans ce conflit.
Dans la lettre qu'il a �crite au premier ministre, Buck, dit qu'il est encore: temps pour l� Canada d'aider � emp�cher que la crise de Cor�e d�g�n�re en troisi�me guerre m�ndale.
Il pr�tend aussi que l'intervention des Etats-Unis constitue une Violation de la charte des. Nations Unies. ' � � �
P i q ue-Nique
au profit de la paroisse de la "R�surrection"
DIMANCHE 16
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Apr�s-midi - Bingo � 3h.: $370.00 - Jackpot $50.00 (8 parties r�guli�res pour ;50 -$25.00 par partie) Soir�e, Bingo Sh. 30 - $280.00 - Jackpot $50.00
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En cas de pluie tout se ieia dans la salle paroissiale
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