SUDBURY, Ont 28 JUILLET, 1950
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� Suite de la page 6 � dance tr�s nette qui se manifeste depuis quelques mois aux Etats-Unis dans ce domaine qui sera d�-iiuitivemeut adopt� l'an prochain. �Jxt�nsl<Mi aux tiers j
Un autre grand principe qui se-| ra consacr� par le r�glement in-, ternational du, travail est celui de l'extension des conventions col-j lectives aux tiers. Le texte d�clare: que des mesures appropri�es, s'il est n�cessaire, devraient �tre pri-; ses pour rendre applicables toutes! ou certaines dispositions d'une convention collective- '.� tous les' employeurs et travailleurs compris dans le champ d'application pro-j fessionnel et territorial de la/convention; Les conditions n�cessai-j res � l'extension' seraient les sui-; vantes: la convention devrait d�-1 j� courir un nombre suffisant, � j l'appr�ciation de l'autorit� corn-1 p�tente, d'employeurs et de travailleurs int�ress�s; la demande d'extension de la convention collective devrait, en r�gle g�n�rale, �tre faite par 1 ou plusieurs organisations ouvri�res ou patronales, qui sont parties � la convention collective; les employeurs et les travailleurs, auxquels la convention collective serait rendue applicable, devraient �tre invit�s � pr�senter au pr�alable leurs observations, lie principe de l'extension aux tiers, apr�s qu'il aura �t� inscrit dans 'une r�glementation In- ( ternationale du travail, pourrait, modifier sensiblement la tendance' .des relations professionnelles dan*; un certain nombre de pays qui ne; pratiquent pas encore l'extension j �d'une mani�re g�n�rale; en outre, la pratique de l'extension aux! tiers aurait pour cons�quence de Mterr l'organisation des emplo-yeurs:�n puissantes centrales syndicales et de d�velopper les n�gociations collectives sur des bases
vraient, �tant donn� que la proc�dure d'arbitrage est en cours, s'abstenir de. gr�ves et de lock-outs et accepter la d�cision finalef '. Vers un code international des relations professionnelles � 'C'est seulement Tan prochain que la Conf�rence internationale du Travail donnera .� ces textes leur
professionnelles et territoriales plun �tendues.
Interpr�tation des conventions collectives � � En ce qui concerne l'interpr�tation des diff�rends, le texte stipule que "les dif�rends r�sultant de l'interpr�tation ou de l'application d'une convention collective devraient �tre soumis � une pro-|forme d�finitive de recommanda-c�sure de r�glement convenue par! tions internationales. Avec les 2 l'es parties et, � d�faut, ou en cas I Conventions adopt�s pr�c�demment d'�chec de celle-ci, � une proc�-'^s deux recommandations en voie
d'�laboration et une recommandation concernant la collaboration entre l�s pouvoirs publics et les organisations professionnelles qui sera examin�e en premier? lecture l'an prochain, nous nous acheminons vers l'�tablissement d'une sorte de code international des relations professionnelles � l'int�rieur du code international du travail qui est constitu� par l'ensemble des conventions et recommandations internationales du travail adopt�es depuis1919. Dans tous les pays les organisations d'employeurs et les syndicats ouvriers devraient d�s maintenant se familiariser avec ce. code international des relations professionnelles qui est une synth�se des principes et des pratiques qui ont fait leur preuve dans les pays qui sont � l'a-vantrgarde dans ce' domaine.
Michel QUEGEVE
dure appropri�e, �tablie soit par accord entre les parties, soit par voie l�gislative" Cette disposition tend �videmment � supprimer une cat�gorie de conflits de travail qui ne devraient pas aboutir � une sus pension du travail. En d'autres termes, les conflits de droit en mati�re de conventions collectives doivent �tre r�gl�s par une proc�dure toute diff�rente de celles pr�vues pour les conflits d'int�r�ts, c'est-�-dire ceux qui opposent les employeurs et les travailleurs au point de vue �conomique au moment de la n�gociation, de la r�vision ou du renouvellement d'une convention collective.
Conciliation et arbitrage volontaires�
La Conf�rence .a �galement adopt� des conclusions qui serviront de base � une autre recommandation internationale concernant la conciliation et l'arbitrage volontaires Il s'agit ici des conflits d'int�r�ts. Soulignons que le texte pr�cise que "La proc�dure devrait �tre gratuite et exp�ditlve; lorsque les r�glementations nationales pr�voient , des d�lais pour l'examen den conflits, ces d�lais devraient �tre fix�s1 d'avance et r�duits � un minimum." En mati�re d'arbi-trago volontaire, il est pr�vu que si "un conflit a �t� soumis pour r�glement final � l'arbitrage nar voie de consentement de toutes les parties int�ress�es, celles-ci ' de-
CHRONIQUE DE ' FRANCE
Par la BUP
: PARIS�En quittant Paris, a-pr�s sa mission en franco, Jeffer-son s'�cria:
"Jo no puis quitter ce grand et bon pays sans exprimer mon sentiment de la sup�riorit� de son caract�re sur les nations de cette terre. Je n'ai Jamais rtncontr� un
Dftt TftclbffiCTflwy airif" ienl � la Conf�rence de La Haye �
Diverses m�thodes de recherches agricoles et de protection des plan-' tes employ�es dans diff�rents pays j pour r�primer les maladies et les insectes ont �t� �tudi�es � la Conf�rence internationale sur l�s r�^ | glements de quarantaine des v�g�taux tenue r�cemment � La Haye, Organis�e et convoqu�e par le gouvernement des Pays-Bas, de concert avec l'O�A, des repr�sentants d� 33 nations se sont r�unis pour �tudier la pr�sente l�gisration complexe et d'autres difficult�s relatives � la protection des plantes et � l'�change international d� v�g�taux d'un pays � l'autre.
Des mesures ont �t� prises a la conf�rence en vue d'�tablir une formule r�guli�re sanitaire, acceptable par tous les pays prenant part � la conf�rence et pouvant 6-tre utilis�e dans le commerce international. On a �galement pris en consid�ration la question1 de la cr�ation d'un burealT international destin� � �changer librement les* renseignements relatifs � l'apparition des maladis et des fl�aux des plantes- dans tous les pays en ques-ton dans le but d'effectuer une r�pression sur une base internationale/' . �v..;
Voici les techniciens qui repr�sentaient le minist�re de l'Agriculture du Canada � la Conf�rence ; U. N. Keenari, Chef, Division de la �suite � la page 12�
peuple plus bienveillant, ni plus grande chaleur, et une d�votion plus grande encore dans leurs a-miti�a d'�lite."
Pour beaucoup de gens, la France ne repr�sentait pas seulement de beaux vergers resplendissant de p�ches et d'abricots, fleuris de roses ou d'h�liothropes, des ch�teaux glorieux de leur pass�, ou des masures couronn�es de lierre, des habitants en marche, aes tem-mes en pri�re. Ce n'�tait pas seulement le mot doux comme le velours qui d�signait un pays o� les rivi�res sont hautes et descendent vers les fleuves au milieu d'une hait do chines ou de peupliers, o� les routes sonnent joyeusement comme si on venait de les lib�rer de quelque �trange servitude. Ce ndait pas seulement un m.)*, pour d�signer une r�gion b�nie ou les �-. glises de villages ont l'air de reliquaires, dont les meilleurs ornements et la gr�ce d�rivent des Leurs des champ3, et o� les cath�drales semblent surgir du sol comme de gigantesques fruits.
La France �tait encore quelque chose de plus; elle o.frait encore une source d'imormation pour tous ceux qui recherchaient '-'un esprit sans fronti�res" et le rayonnement magnifique de la clart�, m�me pour ceux qui n'�taient pus* capables de pryioncerni d'/crire srn nom correctement. Elle aidait � vivre bien des �tres jusqu'alors en proie � la confusion; elles les rass�r�nait dans leurs �preuves leur permettant d'attendre sans impatience l'apaisement � leur maux, la clef � leurs �nigmes.
De terribles malheurs se sont a-battus sur la France. Des ch�teaux qui faisaient l'orgueil de la chr�tient�, o� les si�cles s'abritaient comme des oiseaux lass�s d'un long voyage, derri�re des murailles �paisses, se sont effondr�es dans un nuage de poussi�re et de d�bris. D'admirables �glises ont c-
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