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L'AMI DU PEUPLE
SUDBURY, ONTARIO, LE 30 NO VEMBRE, 1950.
Congr�s iniernai�onal des -religieux -r-
Des nouvelles tend ancieuses ont P&ru sur le congr�s international .des religieux qui se ..tient � Rome 4u 26 novembre au 8 d�cembre. Oja y parlait d'unification, voire giinion, de communaut�s, vu |eur grand nombre, d'�daption de r�gles d�su�tes aux n�cessit�s actuelles, et autres r�formes du m�-yne genre. En fait, �crit la Croix de ijparis, il s'agira "moins d'un con-,'jgr��. que d'un cours d'exercices spirituels". On a voulu faire se rencontrer, en cette ann�e Sainte, qui doit marquer le renouvellement Bpirituei du monde, des religieux de toute robe et de tout pays, parce que c'est d'abord en eux que doit resplendir la Saintet� de l'Eglise et d'eux que doit venir le grand effort de restauration chr�tienne, Aussi pr�f�re-t-on parler, dans : les milieux 'officiels;' d� mise au point ou d'ajustement plut�t que d'�daption, vu le sens �quivoque qu'on peut donner a ' ce dernier mot C'est autour de ce th�me central "l'ajustement des �tats de perfec-tion", dans la vie et la discipline d'abord, dans la ( formation et l'instruction ensuite, dans l'apostolat ordinaire et extraordinaire enfin, que vont avoir lieu les �tudes et les : discussions' de cette grande Se maine. L'Eglise en attend un re nouveau profond d� surnaturel. Elle compte sur les pri�res du clerg� et de tous les fid�les pour que ses espoirs ne soient pas .d��us.-, >
Rapport sur l� marchodes| oeufs
PRD� DES OEUFS LE 24 DEC, Prix aux producteurs:
Montr�al: Cat�gorie A, Gros, 65-59,
Moyens, 50-56; Cat�gorie B, 46-49;
Cat�gorie C, 39^0.
Toronto, 55-56, 51-52, 45-46; 35-40;
23-28.
Prix aux d�taillants
Montr�al: 63-67, 58-fiO, 54-55; 52-55; 49-50.
Toronto: 65-66, 60-61� 53-54 ; 49-50; 35-36,
Prix aux consommateurs
Montr�al: 67-72, 63-65, 57-60; 57-60; 53-55. �
Toronto:r 68-72, 6t65, 59-450; 53-55,
40. �' ' ......\-v; �
RELIGIEUSES SOUS LE JOVQ : MARXISTE ~
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que nous avons- � souffrir, �* jour apr�s jour, ne se peut d�crire. Malgr� tout, nous croyons que Dieu a permis ces �preuves pour l� bien de nos finies. Je ne puis tout vous dire. Comme on nous humilie, pauvres femmes; comme on nous d�shonore, et nous traite � coups de pieds! Mais notre mis�re, la mis�re de notre �me...Non non je ne puis l'exprimer!
"Nous n'avons plus le moindre droit. On nous foule aux pieds. Nous sommes livr�es sans d�fense, aux caprices les plus insatiables Oh! quelles nuits lorsque - en rai-> son de la lassitude terrible - nous n'arrivons, pas & trouver, le sommeil et que nous crions et que l� mort : nous guett� sans cesse!
"M�re, je ne veux pas affliger davantage votre coeur! Et cependant je ne < vous; raconte Qu'une petite partie- de nos maux!. Dieu veuille nous regarder �. avec mis�ricorde, pauvres religieuses rejet�es comme des ordures, et que, malgr� tout, nous croyions en Lui nous supportions : cette interminable mort! Votre pauvre fille"'.;
Un tel document soul�ve le coeur, le remplit de piti� et d'horreur; tout ensemble! Les annales des martyrs ne contiennent rien de plus terrifiant! � U -faut, remonter aux Vandales, lorsqu'ils chassaien ; dans le d�sert africain toute une population 'chr�tienne^ en frappant � coups de fouet l�s retardataires et en condamnant � mourir de faim les fid�les disciples du Christ, ou encore aux supplices, inflig�s, comme nous le rappelions tout a ^l'heure,- dans les-prisons-de-Cor�e, aux confesseurs de la foi, pour-trouver des semblables abominations! �
Telle est donc l'humanit�, que nous a faite le communisme, ou pour mieux dire, Je pr�tendu progr�s sciefclifique qui devait transformer l�ii terre en. paradj& sans avoir besott de^Die� pour cela !
C'ebty�n ^m�ditant sur tout cela, sur le camp de concentration, les foura^ cr�matoires, les travaux forc�s, tes haines, de - races,, l'emploi en grand du mensonge,, de la ruse/ de la violence, l� m�pris de la personne humaine pouss� jusqu'� la d�mence,.le retour �vident a la barbarie la" plus affreuse, qu'il faut �juger notre civilisation sans Dieu! Pas de salut pour l'humanit� sans le retour: au Christ nous ne le redirons jamais assez.'
. I* ^Chriatiant' ' I/AMi DU CLERGE
J0HNN Y HAZARD -
HA�HA! Vous avez �t� jou� par vos propres cartouches remplies d'opium. Voil� le commencement de la fin de votre vaste empire de contre- Y bande d'opium, Doll! Cette " fois, vous �tes pris ! ^
Que personne ne bouge ,.. Maintenant, levez les mains !
Aucun signe de Doll! Nous avons d� l'a-
C'est possible, mais mettez la patrouille du port � la besogne... en cas !
Ne vous en faites pas rami...-Nous venons, du consulat.;.'/ et la police est � ramasser -1 le reste de la bande de Doll! 31
Johnny! On me dit que vous �tes bless� ! Vous a-vez donc fait la rencontre de Doll? Comment vous sentez-vous ?
Juste un peu �tourdi. Rien de grave !
Je dois accompagner la police pour l'aider � faire son rapport. Mais je crois qu'on pourra se passer de vous jusqu'� demain Apr�s que vous aurez eu une bonne nuit de repos.
C'est �a Paradis... Nous allons vous con- � il en a besoin et il duire � l'H�tel Cathay l'a bien m�rite. Ve- L'Oncle Sam paiera la nez avec moi, Ha- nQte. zard... Nous allons prendre soin de tout f^jp""
Nom de nom ! Encore un peu et j'oubliais.... Je devais retrouver Velours � ce th��tre chinois...
Et vous l'avez retrouv�e sans le savoir! Voil� comment nous avons r�ussi � vous suivre jusqu'� l'entrep�t!
Je ferais mieux d'aller -tout de suite � sa recherche. La pauvre petite doit �tre folle d'inqu�tude!
Vous feriez beaucoup mieux d'aller vous coucher, Hazard... Vous n'�tes pas en condition d'aller � un rendez-vous. Nous allons la retrouver pour vous et tput lui expliquer. '
Je ne sais pas comment- elle acceptera . ces explications .. -
; M. HAZARD !... On demande M. HAZARD
Une lettre; pour moi?. ..Merci gar�on;
"Mon cher Johnny, je suis contente que toute cette histoire se termine � votre avantage. Je ne demanderais pas mieux que de continuer � vous suivre dans.vos aventures Mais je ne suis pas heureuse l� o� il y a des policiers et des d�tectives;.. Alors... Adieu, �non cher, cher, Johnny... Velours."
Ecoutez, messieurs... A propos de Mlle Velours.., n'en parlons plus. Elle vient justement de se souvenir d'un autre rendez-vous plus important
Maintenant que la bonne r�putation, de M. Ha-zard est sauv�e et que tout. le inonde est content.... quels sont vos�plans d'avenir, mon. cher ami?
Mes plans, sont plus dans le . pr�sent que
dans- l'avenir, Mile Paradis.
Pour �tre tr�s franc avec vous, � moins que vous ayiez dans votre bourse l'argent
Une pareille franchise me fait bien plaisir, mon cher Hazard.; Payer pour votre diner
n�cessaire pour ���- est la moindre des cho-
payer ce repas, je serais forc� d'al-ler laver la vaisselle !
ses dans la circonstance.. D'ailleurs f avais line proposition � vous faire....
Se- crois que Je sais o� nous trouverons du travail � faire... TOUS1* LES DEUX!
manencant^ la semaine prochaine, u-nouv�lle aventure de Johnny'Hasard !