BUDBURY, ONTARIO, LE 30 NO VEMBRE, 1950.
L'AMI DU PEUPUD
PA0B5
CITOYENS DU QUARTIER FOURNIER...
LE 4 DECEMBRE
ELISEZ
Un candidat qui est citoyen de Sudbury depuis 25 ans. Qui a toujours pratiqu� sa profession dans le
QUARTIER FOURNIER
Qui est familier avec le public et leurs probl�mes. Qui a �t� tr�s actif dans la soci�t�. Pr�s! 'ent de la V.O.N. pour deux ans. Fi�-sideht g�n�ral des Anciens du Coll�ge. Actif dans maintes organisations. Avocat r�put�.
LUNDI C'EST
GODIN
LA PATRIE, NOTRE HERITAGE
"Pour faire suite � sa causerie pr�c�dente dans laquelle il avait parl� d'architecture ancienne et contemporaine, M. Paul Gouin a sugg�r� � ses auditeurs radiopho-niquse du 26 novembre, la cr�ation d'une ccmmission d'architecture compos�e d'architectes, d'urbanistes et de sp�cialistes.
Les travaux tfe recherches que r�clame l'�volution de notre architecture sont consid�rables et urgents. Nos architectes si bien dou�s et si bien dispos�s soient-ils, ne sauraient individuellement, les mener � bonne fin. Cette besogne doit n�cessairement �tre confi�e � une �quipe et c'est pour cela que M. Gouin pr�conise la formation d'une commission d'architecture -.qui. verrait �galement � organiser des concours annuels, formule qui a, dans le domaine de la litt�rature, des sciences et des arts, donn� d'excellents r�sultats.
Cette id�e d'une commission d'architecture n'est pas nouvelle. M. Gouin l'a formul�e l'an dernier au cours de l'une de ses causeries. Jusqu'� date, elle et rest�e lettre morte. Il est temps encore d'y donner suite. De gr�ce, posons sans tarder ce geste de patriotisme a-gissant et pratique, ce geste de patriotisme collectif. Ne nous ent�tons pas dans notre esprit d'individualisme outr� qui est une caract�ristique fran�aise que nous devons mettre de c�t� si nous voulons conserver toutes les autres.
Mais la cr�ation d'une architecr-ture contemporaine conforme � nos traditions. est une formule � longue �ch�ance. A quoi servirait d'ailleurs de construire, le long de nos chemins,^ de beaux �difices, des �difi-
ces bien fran�ais, si nous devons l�s d�figurer imm�diatement en posant � leur devanture des affiches des enseign�s, des appellations anglaises? Commen�ons par le commencement, pr�parons les voies en refrancisant les �difices qui 'existent d�j�. Et Tun des moyens d'atteindre cette fin, c'est de placer � leurs portes des affiches, des enseignes, d�s appellations fran�aises C'est l� la formule � laquelle nous pouvons avoir recours facilement et imm�diatement.
Pourquoi, par exemple, persistons-nous, nous evertuons-nous � employer des expressions fran�aises tellement semblables, tellement : rapproch�es que les am�ricains ne pourraient pas ne pas les comprendre, le mot "cabines" et le mot "touristes"? Un autre mot anglais que nous pouvons �galement remplacer tr�s ''facilement par un mot fran�ais est le mot "Bar-B-Q" que l'on emploie dans toutes les villes de la province m�me dans celles o� il n' a pas un seul habitant de langue anglaise. Un. "Bar-B-Q" c'est une r�tisserie. Et � qui fera-t-on croire qu'un touriste o� un client pourrait se m�prendre, pourrait ne pas comprendre se dont il s'agit lorsque tous nos "Bar-B-Q" portent comme enseigne un poulet et exhibitent dans leur vitrine un tourne-broche sur lequel est enfil� un autre poulet?
"Les mots "snack-bar", "curb-service" "cock-tail-lounge" et "grill" sont plus difficiles � traduire. Il y a moyen toutefois de trouver, pour les remplacer, des expressions bien fran�aises et M. Gouin a pens� qu'il serait � propos de confier ce travail � notre population, formu-
le qui permettra � cette derni�re de participer activement � la cam-pag�e d� refrancisation. <
Ce concours portera uniquement sur les/mots "Snack-bar", curb-service", "cocktail-lounge" et "grill" Trois prix seront d�cern�s: un premier de $100., un deuxi�me de $50 et Un troisi�me de $25.. Les concurrents, devront faire tenir leurs suggestions � M. Paul Gouin, au num�ro 1407, rue de la Montagne, � Montr�al, d'ici le 1er mars 1951. Le soin de juger ce concours sera confi� � un jury compos� de comp�tences . dont les noms seront communiqu�s au public prochainement. ; Voil� pour chacun d'entre vous une magnifique occasion de participer activement � la refrancisation de OTtr� province.
LES CARRIERES
.L'Institut' Social Populaire poursuit la publication de ses �tudes sur les: carri�res." Neuf fascicules contenant chacun deux �tudes ont d�j� paru. Toutes sont sign�es de noms bien connus: le droit par M. Antonio Perreault, les carri�res scientifiques par S. Exe, Mgr. Vachon, l'agriculture par M. Albert Rioux, les carri�res �conomiques par M. Esdras Min ville, etc. etc. Un dixi�me fascicule parait dans le num�ro de novembre de la collection des Tracts. Il contient une premi�re �tude sur la Pharmacie, due au regrett� J. Alfred Laurence, ancien doyen de la Facult� de Pharmacie de l'Universit� le Montr�al, et une deuxi�me sur l'Optom�trle, du secr�taire de l�Ecole d'Optom�trie de la m�me Universit�, M. J. Armand Messier. Ce nouveau fascicule se vend 15 sous l'exemplaire, au secr�tariat de l'Institut Social Populaire, 8100, boul. St-Laurent, Montr�al 14.
NOUVEAUX
en vigueur � compter du 1er janvier 1951
La Commission des Transports du Canada a rendu jugement au sujet de l'augmentation g�n�raie des taux, que nous avons demand�e en octobre 1949, pour la premi�re fois en 23 ans. la Commission a maintenant d�cr�t� de nouveaux toux qui remplaceront les taux temporaires dont elle avait autoris� l'application dans son ordonnance int�rimaire en juillet dernier.
NOUVEAUX TAUX A
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SUDBURY - C0PPER CLIFF
DES TAUX JUSTES et RAISONNABLES
Ces taux r�gulariseront les taux temporaires d�cr�t�s par mission des Transports du Canada en juillet dernier. Dans la des cas, les diff�rences seront minimes.
Si certains taux vont augmenter, d'autres ne changeront pas ou diminueront. Les changements et r�gularisations auront comme r�sultats des taux raisonnables qui exprimeront �quitablement la diff�rence de valeur des diverses'� cat�g�rievde'service.�------------------- �,
l'AM�UORAIOH et iiXPANSION SE POURSUIVRONT
Le revenu additionnel provenant des nouveaux taux nous permettra de maintenir et d'am�liorer votre service, de marcher de pair avec le d�veloppement du territoire que nous desservons. Nos travaux se continueront, en vue de vous fournir le genre de service que vous voulez, en tout temps et en tout lieu.
VAIEUR ACCRUE DU SERVICE TELEPHONIQUE
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Jamais auparavant vous n'avez eu~autant d'amis-qui �nt-le t�l�phone. Vous pouvez appeler plus de gens et plus de gens peuvent vous appeler. Meilleur et plus �tendu, le service t�l�phonique repr�sente une valeur plus grande pour vous.
Le co�t du service t�l�phonique n'a pas mont� autant que celui de la plupart des articles que vous achetez. Le compte de t�l�phone est l'un des menus �l�ments de votre budget familial. Si vous songez � tous ses avantages, le service t�l�phonique vous vaut largement ce qu'il vous co�te.
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. Le g�rant, H.R. FROST.
LA COMPAGNIE DE T�L�PHONE BELL DU CANADA
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