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L'Ali! DU PEUPLE
SUbBtJRt, ONTARIO, LE 2 FEVRIER, m
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�ditoriale
L'Ami du Peuple
JOURNAL FRAN�AIS HT INDBPHNOANT DU NORD-ONTARIO Directeur. Camille UDIIBUX 122, rue Elm Stfdbttiy, Ontario. ^ Tel 3-0700
Journal enti�rement ��row* mi ^Aml da Peuple" para�t tout
lu Jradia. D �M tangrimi � nos int�r�ts des Oamdmu � Fran�ais r.'^hwi^f.t de S)
du nord-Ontario. lp�r �a**, ILII poir �
"Autoris� tomme envoi postal de la deuxi�me classe, Minist�re des Postes, Ottawa"
LE SAINT TEMPS DU CAREME
Dans quelques jours, le saint temps du Car�me, s'ouvrira par le Mercredi des Cendres. Cet office liturgique de l'imposition des Cendres doit avoir sur notre vie une influence profonde. Depuis combien d'ann�es, dix, vingt, quarante, cinquante ans, recevons-nous les Cendres? Sommes-nous plus ancres dans cette si belle vertu d'humilit� qui a �t� la plus belle richesse des Saints? N'est-ce pas par son humilit� incomparable que la T.S. Vierge a attir� l'Amour incarn�? J�sus n'a-t-il pas dit: "Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur?" Comme la douceur va de pair avee l'humilit�: on l'oublie trop. Regardons les tyrans � travers l'Histoire ce sont des monstres d'orgueil et de col�re. Contemplons les saints: ce sont des ab�mes d'humilit� et de douceur.'
L'Ann�e Sainte la plus m�morable de l'Histoire vient de se clore � Rome et le. grand Jubil� vient d'�tre �tendu au monde entier. Nous devons donc demeurer dans les sentiments de ferveur et d'humilit� qui nous ont anim�s au cours de la si magnifi-qu ann�e 1950. C'est m�me avec une ardeur accrue que nous devons courir, tout au long de cette ann�e 1951, sur les voies de la saintet�, de la perfection. La paix d�pendra de cette g�n�reuse r�ponse de tous les hommes � l'attente de Dieu et de Marie. Pour m�riter cette paix que le monde ne peut nous donner, mais qui nous viendra de Dieu par Marie, il nous faut �tre dans ces sentiments d'humilit� qui donneront � notre �poque son nouveau visage, apr�s les abberrations d'orgueil des derniers cinquante ans. Qu'attendons-nous pour nous agenouiller sinc�rement devant Dieu en reconnaissant notre faiblesse, nos mis�res? La T.S. Vierge Marie, le plus pur chef-d'oeuvre de Dieu,, a �t� avant tout le plus pur chef-d'oeuvre de l'humilit�. Ah! que de masques doivent tomber-du visage de tant de catholiques pour que la parfaite ressemblance avec J�sus et Marie brille au regard de tous! Chez tant de catholiques, h�las! on ne distingue plus cette ressemblance avec J�sus et Marie. Le grand mal de notre si�cle, c'est, que trop de catholiques aient adopt� le mode de vivre des pa�ens, comme si Dieu n'existait pas, comme si le bapt�me n'existait pas, com-mi si les convictions chr�tiennes ^n'existait pas! Le grand malheur, pour trop de catholiques, c'est qu'ils r aient r�ch�f�H�'1iVa1r�-"t^^ t�, comme si Ton devait rougir de Dieu, de la foi de la beaut�, de la puret�, de la charit�. L'effroyable calamit� de notre XXi�me si�cle, c'est justement cette capitulation en masse de nos catholiques qui ont pactis� avec les ennemis de notre foi. Est-ce qu'il] ont r�ussi comme un levain de foi dans la p�te universelle � faire lever en splendeurs d'�ternit� les �mes de leur milieu? H�las! Ils ont reni� Dieu dans leur attitude, dans leur mode de vie, et ce sont eux qui au lieu d'�tre la bonne odeur du Christ pour attirer les �mes � la lumi�re d'en-ha�t, ont pris le masque naus�abond de ces mondains pour qui seule la chair existe, et les plaisirs, et les jouissances grossi�res. Qu'avons-nous gagn� � sacrifier pour moins qu'un plat de lentille les valeurs spirituelles quh �taient notre plus belle richesse? Nos foyers sont-ils plus souriants, plus pr�s du bonheur? On n'a qu'� jeter un coup d'oeil sur notre'soci�t� 'contemporaine pour comprendre.
Et la guerre la plus d�vastatrice de l'Histoire . p�se sur nos t�tes comme une menace effroyable: pourtant, incorrigibles aveugles, nous ne changeons pas de vie. Nous sommes de plus en plus constern�s aevain les catastrophes qui s'abattent sur l'humanit�: pourtant, nous ne changeons pas de vie, et l'egoisme le plus trivial continue � r�gner dans les coeurs. Mais quand ouvrirons-nous donc les yeux � la r�alit�? Quand les gouvernants comprendront-ils
leurs devoirs en cette heure cruciale o� tous les peuples r�clament � grands cris la paix, mais sont entra�n�s vers la guerre? Oh! l'orgueil humain ne veut pas se rendre aux appels r�it�r�s de la T3. Vierge � la Salette, � Lourdes, � Fatima. Pri�re et p�nitence... a dit et r�p�t� Marie... Voil� les seules armes effectives qui emp�cheront le d�sastre... Combien il faut nous*r�jouir de la splendide Croi-saoe du Rosaire qui a fait fleurir au Canada fran�ais tant de merveilles... Continuons plus ardemment que jamais! Le chapelet en famille... Tout un peuple qui ressuscitera, qui conna�tra des joies inouies sous la protection de Marie... Mais il nous faut y joindre le second �l�ment des appels de Marie: LA PENITENCE... Oui, en ce saint temps du Car�me, retenons comme mot. d'ordre: PRIERE et PENITENCE... pour �tre agr�ables � Marie, et ainsi � Dieu, notre Cr�ateur.
CENTRE MARIAL CANADIEN
MM"
LES CLUBS SOCIAUX NEUTRES
Le d�cret de la Sacr� Congr�gation~~du Saint-Ofiice au sujet du Club Rotary a produit une forte �motion dans plusieurs milieux. Les autorit�s ont fait remarquer qu'il ne contenait cependant rien de nouveau mais simplement le rappel d'une d�cision d�j� promulgu�e. Dans la Revue dominicaine d'avril 1911, le RJ?. Thomas Charland, O.P. cite une r�ponse de la Consistorale du 4 f�vrier 1929 donnant au clerg� la m�me consigne que-celle qui vient d'�tre publi�e, puis il montre que c'est le d�sir de l'Eglise que m�me les laies se' tiennent �loign�s du Rotary. On trouvera dans la collection de l'Institut Social' Populaire plusieurs documents importants sur cette question des clubs sociaux neutres. Le no 178, intitul� 'Rotary et franco-ma�onnerie", contient deux articles publi�s en 1928 dans la Civilta Cattolica, la grande revue romaine. R est �puis�. Mais l'�tude la plus s�rieuse et la plus pratique est celle de l'ancien recteur de l'Universit� Laval, Mgr Cyrille Ga-�gnon: les clubs sociaux neutres. Elle se vend 10 sous au secr�tariat de l'LSJ?. nous recommandons aussi le commentaire magistral du P. de la Bri�re, &J., sur l'encyclique Singulari quadam o� la question des groupements contesskmnels est trait�e � fond. (HLS.P. na 392, ,15 sous).
LE MOIS DE LA PRESSE CATHOLIQUE
Le mois de f�vrier est consacr�, aux Etats-Unis � la presse catholique. On prie pour elle, on expose ses .besoins, on organise sa diffusion. Bref un gros effort est fait pour que dans tout foyer catholique p�n�tre quelque publication - journal, tract, (brochure, revue, livre - qui fasse conna�tre l'enseignement de l'Eglise. Ce mouvement produit d'excellents r�sultats..Il est peut-�tre moins n�cessaire au Canada fran�ais du moins, o� la presse catholique est assez r�pandue. Elle a besoin cependant d'�tre mieux connue et plus aid�e. Beaucoup par exemple ne comprennent pas encore l'existence de journaux proprement catholiques. L'archev�que de Qu�bec/ S. Exc. Mgr Roy, vient de rappeler combien elle est opportune."M�me l� o� existent d�j� des journaux^r�dig�s par des catholiques, d�clarait Son Excellence, le 9 janvier dernier, il faut des journaux catholiques dont c'est la fonction, le devoir, la mission propre de prolonger l'enseignement de l'Eglise dans tous les foyers, d'apprendre � chacun � penser comme l'Eglise en face des �v�nements internationaux, nationaux ou locaux1'. R�pandre, soutenir, encourager de tels Journaux est donc un devoir important II serait bon d'y songer durant ce mois; Tous peuvent faire quelque chose: soutien mat�riel, propagande, pri�re. �
LA SITUATION MONDIALE
De la BUP far Maurice Dagenais �
La Chine communiste qui est � la base de la situa^on troubl�e en Extr�me-Orient vient de d�montrer encore une fois son intransigeance devant les d�sirs de paix des puissances d�mocratiques. Comme l'a dit un porte-parole du gouvernement am�ricain, le r�gime communiste de Chine a d�montr� qu'il est moins int�ress� dans la paix que dans l'agression arm�e.
Les Nations unies avaient offert � la Chine des propositions pour r�gler d'une ^mani�re pacifique ia guerre de Cor�e mais les rouges ont pos� des conditions telles que leur r�ponse �quivaut � un refus. - Le r�gime communiste veut d'abord �tre admis au sein des Nations unies avant d'accepter de-n�gocier un r�glement pacifique. Un fonctionnaire am�ricain a r�pondu � cette condition en disant que l'on ne peut pas forcer son entr�e aux Nations unies par les armes.
P�kin veut �galement une conf�rence de sept pays sur tous les probl�mes asiatiques, . notamment sur: la question de Formose. Toutefois, les rouges veulent que-tous l�s paya qui participeraient � une telle conf�rence conviennent auparavant que� touteB les troupes �-trang�res doivent quitter la Goret,
Ainsi P�kin pose des conditions qui ont �t� refus�e � l'avance par les Etats-Unis. Ces* derniers ont toujours �t� oppos�s � l'admission de la Chine communiste au sein des Nations unies et ils refusent de r�gler la question de Formose autrement que par l'interm�diaire, des Nations unies.
Devant la r�ponse des communistes de P�kin, la premi�re r�action am�ricaine a �t� de pr�parer une r�solution pour demander � la commission politique des Nations unies de d�clarer la Chine pays agresseur en Cor�e.
Toutefois, les Am�ricains n'ont pas r�ussi � rallier . l'unanimit� des pays d�mocratiques � cette r�solution. Certains pays ont h�sit� � prendre une d�cision aussi radicale.
Douze pays asiatiques ont m�me pr�par� une nouvelle offre de paix, pour mettre fin au conflit de Cor�e. L'Inde, prend la t�te du groupe a-siatiqu�" et arabe visant � obtenir un r�glement pacifique. Ces pays veulent .absolument �viter que le conflit s'�tende davantage et d�g�n�re en guerre mondiale.
Pendant cet temps; la d�fense de l'Europe s'organise graduellement Le g�n�ral Eiaenh�wer a fait u-ne tourn�e d'inspection dans les pays signataires du pacte de ^Atr. lantique pour prendre connaissance des effectua sur lesquels U
doit compter et sur les lacunes � combler.
Il conna�t mamtenant les forces qui peuvent servir � la d�fense
de l'Europe et il doit en discuter avec le pr�sident Truman. Il lui exposera ses observations qu'il a receuillies dans des entretiens avec les autoirt�s des: pays de l'ouest de l'Europe et du Canada.
Ce projet de d�fense suscite cependant de vives controverses m�me aux Etats-Unis.
La lutte se fait entre les r�publicains : et l'administration Truman, les chefs r�publicains, ayant � leur t�te le s�nateur Robert Taft, veulent limiter les pouvoirs du pr�sident Truman et l'envoi des troupes am�ricaines en Europe.
Il est probable aussi que de grands d�bats �clatent au congr�s lorsque viendra le temps de discuter des lourdes d�penses pr�vues par le gouvernement et les augmentations de taxes" qu'il se pr�pare � imposer aux contribuables. - Ainsi se complique la situation: Tandis que le bloc communiste reste �troitement solidaire sous le Joug: des autorites absolues, les d�mocraties ce divisent sur les mo-yens^� prendre pour faire face � l'agression communiste en Orient Et m�me, la plus puissante des nations d�mocratiques, les Etats-Unis est divis�e entre les deux parti� sur les deux partis sur les moyens d'appliquer la politique ext�rieure am�ricaine.qui est d'imposer le respect de la libert� des,
Sommaire de Janvier-f�vrier 1951
Marie, Reine du numde, par Roger Brien, de l'An�mie canadienne-fran�aise. Le Rosaire de l'Ev�-que par Son Excellence Mgr Hde-brando Antoniutti, D�l�gu� Apostolique au Canada.
Lettre de Son Excellence Mgr M. Assaf, Archev�que de P�tra, de Philadelphie et de toute la Trans-Jordanie.
Assomption de la Vierge Marie: Croyance et Culte, par Son Excellence Mgr M. Assaf.
Paradoxes de la Puret�, ni, par Fran�ois Charmet, SJ.
La Croisade du Chapelet en famille: 1er septembre au 15 octobre 1950: Une lev�e de millions de priants, par Edmond Lemieux, O. MX, Directeur de la Croisade. (Superbe reportage photographique).
B�atitude de Notre Dame: "Qui est ma m�re et qui sont mes fr�res?", par V. Denvy, S.M.M.
Le Silence de Marie, par Serge Barrault, professeur � l'Universit� de Fribourg.
Les Belles Pages sur Marie: Visite � Notre Dame, par Paul Claudel, de l'Acad�mie fran�aise.
L'Exposition "La Vierge dans l'art fran�ais" au Mus�e du Petit-Palais, par Louis Jondot, Conservateur-adjoint au Mus�e du Petit-Palais.
Jean Guitton, par Louis Chaigne.
La Madonna, par Raoul Plus S.J.
Une m�thode de vie mariale: Pour le Militant par Pierre Cribler. .
Dame du Paradis (Po�me), par
peuples et des institutions d�mocratiques. Il reste cependant une unit� de fins et cette unit� entra�nera-certainement une unit� compl�te de moyens devant le danger rouge.
D'ailleurs, l'unit� est d�� r�alis�e pour l'Europe occidentale et elle le sera sans doute �galement en Orient
Claude Chambel�ve.
Le Cierge allum�/ par Jeanne L'Archev�que-Duguay.
La Vierge du Rosaire de Chiquin-quira (R�puWgue de Colombie), par Alberto E Ariza S,QP.
Le Rosaire d'un Prisonnier: Myst�res douloureux, par Philippe de Zara.
Tour d'horizon mariai international, par Paul de Pervillez, s.j., Vice-Pr�sident du Comit� mariai national de France.
L'ALMANACH^ BEAUCHEMIN 1951
De 524 pages. 50 sous. Par la poste Ajoutez 10 sous.
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600 pieds de boyaux � feu de 2J4 pouces, double paroi avec raccord-pression � pointe attach�e.
La plus basse ou n'importe quelle soumission pas neceseaf rement accept�e.
IAN N. CAMPBELL, Sous-commis de la Ville, 83, rue Cedar, Sudbury.