SUDBURY ONT., VENDREDI, 15 JUIN, 1981:
L'AMI DU PEUPLE
PA�� 5
LA POLITIQUE FEDERALE
Par la BUP
Le ministre des affaires ext�rieures du Canada a expos� clairement � deux occasions la politique du gouvernement envers les pays communistes et envers le Japon.
L'hon. M. Pearson a d'abord d�clar� que le gouvernement canadien n'est pas en faveur d'un embargo complet contre les pays situ�s derri�re le rideau de fer ou contre, la Chine communiste. Il est convaincu qu'une telle politique ferait du tort aux pays libres tout comme aux pays vis�s.
M. Pearson a par ailleurs soulign� que le gouvernement canadien est oppos� �, tout envoi de mat�riel qui pourrait servir les pays communistes pour des fins militaires. *
Par la suite, il a accord� une entrevue aux, journalistes pour exprimer le point de vue canadien au sujet du trait� de paix � accorder au Japon. Il a r�v�l� notamment que le Canada a fait conna�tre ses vues aux Etats-Unis et � l'Angleterre dans des notes adress�es les 1 et 21 mai.
Le Canada, dit M. Pearson, esp�re que l'on accordera au Japon un trait� de paix "acceptable", � la suite des entretiens qui se poursuivent actuellement � Londres.
Il a soulign� que le ministre des p�cheries, M. Mayhey, a discut� r�cemment avec les autorit�s am�ricaines le probl�me des p�cheries dans le trait� de paix. On est actuellement en voie de pr�parer la r�daction du trait� de paix � Londres. Ce sont des autorit�s am�ricaines et britanniques qui y travaillent
Le Canada n'est pas en faveur de la suggestion russe de faire pr�parer le trait� de paix japonais par le conseil des ministres des affaires �trang�res.
Lp gouvernement a aussi � faire face � des probl�mes difficiles dans l'�conomie nationale.
Ainsi, le ministre des ressources, M. Robert Winters, a avou� � la Chambre des communes que la p�nurie des mat�riaux de construction ralentit. fort l'industrie de la construction et il a m�me ajout�
que la situation deviendrait plus s�rieuse encore l'an prochain. Le ministre ne croit pas que l'industrie de la construction puisse atteindre le m�me sommet que l'an dernier alors que 89,000 nouvelles maisons �taient construites.
Le programme de d�fense privera l'industrie civile d'une grande quantit� de mat�riaux n�cessaires � la construction.
Le ministre � soulign� notamment la possibilit� d'une p�nurie d'acier qui pourrait paralyser la construction.
Il va sans dire que ces d�clarations du ministre des ressources a soulev� de vives protestations et critiques de la part des partis d'opposition.
� A ces critiques, le ministre des ressources a r�pondu que de... gou-. vernement cherche � rendre disponible d�s substituts aux mat�riaux qui se font rares. Il a aussi soulign� que si les constructeurs vou-
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Ottawa � Les producteurs de pommes de terre peuvent esp�rer qu'un jour ils pourront se procurer des vari�t�s r�sistantes � la gale. Depuis 1938 que la Station Exp�rimentale de Fredericton, N.B.., �tudie la question, les progr�s ont �t� lents, mais progr�s il y a.
Le probl�me, dit M. Davies, de la Station pr�cipit�e est de combiner dans un m�me tubercule la r�sistance � la gale, la qualit� et la rendement. Bon nombre.de vari�t�s europ�ennes sont bien pr�munies contre la maladie, mais ne conviennent pas � l'agriculture canadienne. On les utilise dans les croisements � Fredericton mais, il faut en m�me temps faire en sorte de d�velopper d'autres caract�ristiques aussi d�-
laient s'en tenir aux standards d'il y a 20 ans, le co�t des constructions serait r�duit d'environ 15 four cent. Toutefois, les construc-eurs recherchent les meilleurs qualit�s et contribuent ainsi � la p�nurie de mat�riaux et � la hausse tes frais de construction.
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CHRONIQUE DE FRANCE
� Suite de la page 8 �
machines agricoles s'est vue attribuer\ $9,700,000. '
L'industrie automobile, enfin, a re�u $5,827,000.
En France, comme dans les au tr�s pays du plan Marshall, les cr�dits de l'E.CA. ont un double emploi. Ils servent d'une part pour l'achat de produits �t de services am�ricains, et d'autre part sous forme de fonds de contrepartie, c'est-�-dire en francs.
Chaque dollar accord� au titre du plan Marshall est rembours� en francs par le particulier fran�ais; Cet argent est vers� dans un fonds sp�cial, le fonds de contrepartie.
P�riodiquement, le gouvernaient fran�ais "d�bloque" une tranche de contrepartie, avec l'accord de TE. OA.
Ces fonds sont investis dans les travaux inscrits au plan de moder nisation et d'�quipement, dit plan bonnet.
Ils contribuent ainsi � la r�novation et au d�veloppement- de l'industrie et de l'agriculture fran�aise.
Les fonds d� contrepartie ainsi d�bloqu�s en France pendant les an n�es 1948, 1949^ te 1950 pour le financement de grands travaux d'�quipement se sont mont�s � 457 milliards de francs, sur un total de �711 milliards investis dans le plan Monnet. ' "� �
Entre le d�but du plan Marshall (Avril 1948) et le premier juin 1951, 607 milliards de francs ont �t� pr�-ev�s sur, les fonds de contrepartie.
Ce sont les secteurs de l'�nergie qui ont re�u "la part du lion".
Enfin des sommes moins importantes ont �t� consacr�es � la reconstruction d'�coles et d'h�pitaux sinistr�s tandis que 45 milliards servaient pour le recouvrement de la dette nationale. :
Un autre aspect du plan Marshall qui a jou� un r�le important dans le rel�vement �conomique de la France, est le "programme d'assistance technique" qui consiste � envoyer aux Etats-Unis pour un stage de plusieurs : semaines o� de plusieurs mois des sp�cialistes fran�ais charg�s d'�tudier les m�thodes am�ricaines de production dans les dif�rents secteurs �conomiques.
C'est ainsi qu'au premier juin 1951, 70 �quipes fran�aises comprenant 897 Fran�ais et Fran�aises a-vaient rempli cette mission dont le but est d'accro�tre la productivit� fran�aise. D'ores et d�j�, on -a pu constater une am�lioration du rendement dans de nombreuses, entreprises fran�aises � la suite du retour de ces stagiaires.
La mission de TE.CJL en France constate, qu'aujourd'hui la produ�-. tion industrielle d�passe de 4 pour cent le niveau d'avant-guerre. La production agricole est de 6 pour cent plus �lev�e, la production �lectrique en. 1950 a atteint 33 milliards de KWH, contre vingt milliards en 1938.
La France avait une marge b�n�ficiaire de $271 millions � l'Union europ�enne des - paiements, � le 81 mars 1951, par suite de l'exc�dent de ses exportations sur ses importations en Europe.
Son d�ficit commercial vis-�-vis de la zone dollar s'est r�duit de 29 millions par mois en janvier-f�vrier 1900 � $17 millions en janvier-f�vrier 1951.
sirables, sinon plus, que la r�sistance, � la gale commune.
Plusieurs des nouveaux plantons d�velopp�s � Fredericton depuis 1938 ont manifest� la r�sistance d�sir�e, mais leur valeur commerciale �tait � peu pr�s nulle par/suite d'une maturation tardive.. D'autres se sont montr�s acceptables quant � la maturation et � la r�sistance, mais donnaient des tubercules de qualit� m�diocre ou compl�tement impropres � la consommation.
La contiuation des recherches dans ce domaine est d'autre plus importante que la gale de la pomme de terre pose un double probl�me. Les pustules qu'elle forme sur les tubercules rend ces derniers quasi impropres � la semence et � la consommation. De plus, il est � peu pr�s impossible aux cultiva? teurs de suivre un programme normal de chaulage et de fertilisation du sol dans les r�gions o� la gaie p�domine de crainte d'�tendre ou de multiplier les ravages de la maladie.
La r�sistance int�grale � cette maladie ou l'immunit� n'est gu�re possible. Ce qu'on s'applique � obtenir, ce sont des vari�t�s capables
de r�duire la proportion d�s. dommages caus�s chaque ann�e par la gale commune et les recherches faites jusqu'ici indiquent qu'il y a lieu d'esp�rer.
Bienheureux et Saints J�suites
Le P. Julien Maunior, b�atifi� en mai dernier, fut le grand ap�tre en Bretagne dse missions paroissiales. II se d�voua aussi aux retraites ferm�es. C'est en bonne partie gr�ce � lui qui s'�tablit la maison de Quimper qui rivalisa avec celle de Vannes pour le nombre de retraitants et les fruits qu'ils retir�rent des Exercices spirituels. La b�atification du F. Maunoir porte � 140 le nombre de bienheureux de la Compagnie de J�sus. On y compte en outre vingt-six saints, dont les plus connus sont: Saint Ignace de Loyola, saint Fran�ois Xavier saint Robert Bellarmin, saint Pierre
Canisius, nos saints Martyrs canadiens, et les trois patrons de la jeunesse, saint Louis de Gonzague, saint Jean Berchmans et saint Stanislas Kostka.
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