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Hebdomadaire fran�ais et catholique au service du Nord-Ontario
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"JeLcrains Dieu^ cher �bner et n'ai point d'autre crainte" - Racine
VOL. XXH 2- No. 24
Sudbury,
d�cembre, 1964
le num�ro: 10 cents
LES METALLOS DEVAfi� LE COMi�E DE LA LKISLATO OffTARIElE A
SUDBURY � L�s M�tallurgistes unis d'Am�rique, utilis�s pour d�velopper les res-qui repr�sentent 75 p.c. des 36,000 salari�s travaillant sources^ min�rales et fournir dans les mines et les usines de traitement de l'Ontario, L^m�mo�e so^e Se^ ont propose aujourd'hui un "new look" dans la r�gle- port de la Compagnie Royale mentation du financement minier et un "new deal" pour a indiqu� que "le stimulant en les r�sidents des communaut�* mini�res. Dans ce dernier faveur des mines qui n'entreront cas, les M�tallos sugg�rent r�tablissement d'un program- Jamais en, op�rations est plus me de logement financ� par le gouvernement S p" e^Eon at
La pierre angulaire des nou- Le m�moire de 34 pages est thentique des ressources min�-velles r�glementations de finan-x divis� en quatre sections: le fi- raies/' c�ment serait une Corporation nancement minier, y "compris le de la Couronne qui se porte-x probl�me de contr�ler des frau-rait acqu�reur de gisements des, la manipulation et du gas-i(prouv�s) de minerai et qui les pillage de capitaux; -la taxa-remettrait pour fins de produc- ftjon; la situation �conomique tion � des corporations mini�res des municipalit�s du nord onta->bona fide. Selon* le syndicat, rien; la s�curit�- et la sant� des cette fa�on de proc�der serait employ�s de l'industrie mini�re tr�s efficace pour d�velopper les et des autres citoyens des corn-ressources min�rales inutilis�es munaut�s mini�res, de l'Ontario. La section sur le financement
Pour mettre un frein aux
On peut d�penser une petite fortune � parer l'arbre int�rieur de tous les feux imaginables, mais rien ne se compare � la beaut� d'un sapin que la nature a rev�tu de tous ses caprices.
Nouvelle usine a Sarnia
que les nouveau stock des compagnies
de la
valeurs mobili�res et non � en premier lieu � � la
D�bouch�s additionnelles pour les gaz de fonderie de Copper-Cliff
jouir de loyers � prix peu ele- Banques et 'la finance a soulign� , . *"" r *" ;" auv/i?5 U1.1C iv�s, d'un prix d'achat juste et que seulement 14 p.c. de l'ex.-^ lo1 Ployant une taxe nationale de garanties � l'effet que l'agen- ploration mini�re au Canada s"r ^ gams seiectlls de �a-
JTU �iclXCWlt*w(* ** � �UULwij *4�*C � **{j*'*m Xr V*V�� AAJLAJLAAV& V� MU- NXWAJLMU(il> ��
ce gouvernementale rach�terait est men� � 'bonne fin par les Pltaux-les maisons lorsqu'une mine se- compagnies juniors dont les �a- four <lu& tes ressources mirait dans l'incapacit� de conti- pitaux viennent des, ventes bour- ni�res de l'Ontario soient d�ve-nuer ses op�rations "pendant si�res au public. Le rapport di- lopp�es dans le meilleur int�-une p�riode de temps raisonna- sait �galement que seulement r�t de toute la population, le bte�.r 40 p.c. des fonds obtenus de ces syndicat propose qu'une Corpo-
jLes propositions relatives au .ventes 'boursi�res parvient aux ration de la Couronn� acquiert logement 'et au; financement � compagnies, le reste de l'argent 'les gisements de minerais y compris r�tablissement d'une servant aux co�ts de distribu- (prouv�s mais pas encore d�ve-Agence f�d�rale des valeurs mo- tion et aux profits. lopp�s) et les remettre pour bili�res pour mettre un frein � "Au moins 14 p.c. de l'explo- fins de production � des corn-la manipulation et au gaspillage ration mini�re au Canada est pagnies >ona fide. Cette cordes capitaux dans le d�veloppe- g�r� dans des circonstances tr�s poration'serait taxable et su-ment 'minier � ont �t� pr�sen- peu satisfaisantes, "n y a beau- Jette � la concurrence des int�t�es au comit� des mines de la coup de lattitude pour la fraude rets priv�s. L�gislature ontarienne � |Sud- et la manipulation des prix � % syndicat consid�re qu'une bUTV( - la (Bourse et il y a une ineffi- telle Corporation de la Couron-
Le syndicat, soulignant que cacit� �vidente et grossi�re dans ne fournirait � beaucoup plus
l'industrie mini�re en Ontario la lev�e et l'utilisation des �a- que par le truchement de la
pouvait payer des taxes beau- pitaux,'' Bourse � des moyens efficaces
coup plus �lev�es, a �galement L'inqui�tude " d u syndicat, pour permettre aux propri�t�s
demand�: lC'est 9ue les capitaux qui ser- mini�res d'entrer en op�rations.
1) un "new_deal" concernant vent actuellement � la sp�cu- Elle att�nuerait �galement l'ac-
les revenus de taxation pour les lation au nom des compagnies tuelle atmosph�re de "casino de
. �__i>i.x_ ��i*ti�i>ae> " Ttv�niiir*�e �nn�Are /�vraiont �tr.o ^cuifp � In nncTA 9\
municipalit�s mini�res.
2) " de nouveaux programmes de d�veloppement devant fournir plus d'emplois industriels dans la r�gion du nord tmtarien;
3) un programme 'de logement , financ� par le gouvernement
pour les travailleurs des communaut�s mini�res; *
4) un contr�le' gouvernemental
sur les dortoirs (burikhouses) dans les camps miniers,, *
5) des programme^ d'entraine-ment et de r�-entralnement pour les mineurs et les, pr�pos�s aux fonderies; � � '
6) plus d'insistance sur ,la s�curit� et 'la .'pr�vention des accidents dans l'industrie; et
7) un contr�le sur les r�sidus �miniers pour �viter toute infiltration de tel minerai de rebut dans les eauxv djaqueduc.
"L'industrie ' mini�re de l'Ontario � peut -on dire � poss�de un corps d'adulte mais un esprit d'enfant", dit le m�moire des 'M�tallos. "Elle est n�e dans une atmosph�re aventureuse et fanfaronne qui lui permettait de faire une fortune rapide alors que les compagnies mini�res n'avaient de comptes 1 � rendre Va leurs propri�tai� ' res, ou � peu pr�s. Pendant que �epub
mini�res juniors devraient �tre
(suite � la page 2)
TORONTO � La construction d'une fabrique de produits chimiques de $50,000,000 par �a-nadiari Industries Limited, pr�s de Sarma, Ont., a �t� annonc�e par l'Hon. J.P. Robarts, premier ministre de l'Ontario. M. Robarts a soulign� que l'usine fabriquera de l'ammoniac anhydride et un vaste assortiment de produits chimique agricoles.
L'usine occupera 350 des 1,400 acres de remplacement avec acc�s aux eaux profondes de la rivi�re St. Clair dans le comt� de Lambton, � environ 15 milles de Sarnia. Les travaux commenceront incessamment, le complexe devant �tre achev� vers le milieux de 1966.
On y utilisera le nouveau proc�d� IJCJL de "refonning" � la vapeur. Le gaz naturel en provenance de l'Ouest canadien sera converti en ammoniac et en d�riv�s de l'ammoniac, notamment le nitrate d'ammoniaque, des solutions d'azote, de l'acide nitrique, l'ur�e et des phosphates d'ammonium. La nouvelle fabrique, qui aura une capacit� annuelle de plus de 340,000 tonnes, sera la plus vaste unit� de production d'ammoniac au Canada.
Tout ces produits ont des usa-
ges �tendus comme engrais chimiques et ils trouveront de nombreux d�bouch�s dans les march�s domestiques et ext�rieurs de l'industrie agricole, y compris la r�gion des Grands Lacs et les Etats-Unis, Ils desserviront �galement les industries des p�tes et papiers, des mines et des textiles. Cet accroissement substantiel dans la fabrication des engrais chimiques en Ontario procurera des d�bouch�s additionnels � l'acide sul-furique fabriqu� � partir des gaz de fonderie de Copper Cliff, Ontario.
L'ammoniac en provenance de cette usine servira �galement, dans les usines CIL actuelles, � la fabrication d'engrais chimiques, d'explosifs et autres produits chimiques fournis aux industries canadiennes de base. Lorsqu'elle fonctionnera � plein rendement, la fabrique occupera environ 300 employ�s. Durant la construction, ce nombre d�passera 1,000.
Le principal entrepreneur de l'usine d'ammoniac sera Kellogg Company of Canada Limited, de 'Montr�al. Les contrats des unit�s subs�quentes pour la fabrication d'engrais et autre produits chimiques seront octroy�s sous peu.
L'ONTARIO POURRAIT REGIR SA PROPRE CUISSE DE RETRAITE
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umination de l'ext�rieur
ks'structures1" et l'organisation, des foyers au moyen de lumi�res multkolores cr�ant, des sc�nes <fe l'industrie croissaient set se se rappariant �.l'esprit des F�tes. A Sudbury comme ailleurs, cette
. * .�. -�_^A n��4,fn4,ii<lA /la �MC nniiVAllol mAdn. fait l'ol
stabilisaient, l'attitude de. ses nouvelle mode fait l'objet de concours entre familles avec prix dirigeants n'au,pas. beaucoup all�chants comme enjeu . . . mais la facture de consommation
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d'�lectricit� s'en trouve pour le, moins "gonfl�e".
TORONTO �� Le premier ministre John Robarts a d�clar� � Toronto que l'Ontario .pourrait retirer .plusieurs avantages � r�gir elle - m�me sa propre caisse de retraite.
Par ailleurs, M. Robarts ne voit qu'un seul avantage "possible" � la participation � la caisse nationale de retraite, telle que propos�e par le gouvernement f�d�ral.
"La seule^inqui�tude que j'aie actuellement, c'est que les provinces adoptent des plans diff�rents les uns de autres, dit-il. Mais-on peut �viter cet inconv�nient."
Au .cours d'une conf�rence de presse, M. Robarts a -soulign� Que l'Ontario �st en mesure d'administrer sa propre caisse de retraite et que les frais seraient moins consid�rables de cette fa�on.
L'un des grands avantages serait que la province aurait un contr�le complet de cet important texte de loi."
Le premier ministre a fait observer cependant que l'Ontario n'a pas encore d�cid� de ne pas participer au projet f�d�ral qu'elle continue � �tudier minutieusement.
Interrog� au sujet d'une d�claration de Mme Judy LaMarsh, ministre f�d�ral de la sant�, selon laquelle il est certain que l'Ontario optera pour le projet (f�d�ral, M. Robarts a repondu: "Je n'ai jamais discut� de la chose avec Mme LaMarsh."
Le premier ministre a pr�cis� que si l'Ontario d�cidait de g�rer seule sa caisse de retraite, elle adopterait un projet conforme � ceux du f�d�ral et des autres provinces.
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