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Le Monde entier souffre d'une instabilit� inqui�tante -
On est � la fois dans une p�riode de troubles profonds, et g�n�ralis�s et dans un moment d'attente d'�v�-t n.em�nts plus graves. Si l'on jette un coup d'oeil g�n�ral sur la situation internationale on se rend bient�t compte qu'il edt bien peu de continents et de pays qui ne souffrent d'une instabilit� inqui�tante. En m�me temps on a l'impression que cette instabilit� est le signe avant-coureur de graves d�cisions. H n'y a, � vraiment parler, que l'Am�rique, et singuli�rement l'Am�rique du nord, qui garde un fond de tranquillit�: et cela est d�, chez nous et aux Etats-Unis, � une prosp�rit� mat�rielle s�re d'elle-m�me. Et ici encore, il ne faut pas, verser dans les affirmations absolues. On sent tr�s bien que cette prosp�rit� est due, en grande partie aux pr�paratifs, de guerre. Et ces pr�paratifs intenses ne vont pas sans danger: cette prosp�rit�, nous la payons le prix -fort. Il y a une inflation qui co�te cher � la masse de la population.
Churchill forme son gouvernement.
Dis le lendemain de son �lection au pouvoir; Winston Churchill s'est remis � l'oeuvre. Au moment o� nous r�digeons ces notes,il a � peu pr�o termin� la formation de son cabinet. Il fallait faire vite. M. Cl�ment Attlee n'avait eu rien de plus press� que de remettre sa d�mission et celle ,de son minist�re au Roi. M. Churchill n'avait pas de choix: il �tait oblig� de se jeter corps perdu/dans le travail. A son �ge, apr�s une campagne, �lectorale �puisante, il aurait d� prendre quelque repos. Ses adversaires d�faits l'ont oblig� � se mettre � la t�che D'ordinaire, les choses ne vont pas aussi vite. Mais Tamertune de l�
vengeance. M.
cette
compos� son cabinet.
travaillistes Churchill a Il a tout de m�me essuy� un revers. Il comptait bien rallier les quelques d�put�s lib�raux qui avaient �vit�
de faire partie du gouvernement; tout en disant que son petit groupe serait sympathique au gouvernement.
M. Anthony Eden reprend son poste
Un homme de premier plan remonte �)la surface et recommence � jouer un r�le d�cisif: il s'agit de M. Anthony Eden qui reprend le portefeuille d�s Affaires �trang�res. Il l'avait tenu durant la guerre. Il a de l'exp�rience, des connaissances �tendues, du prestige. Mais il faut avouer qu'il accueille un h�ritage dangereux. L'Angleterre, dont il accepte de diriger la politique �trang�re, n'est plus celle de 1945. Son empire s'est singuli�rement rapetiss�. De plus, la puissance financi�re de la Grande-l Bretagne n'existe presque plus. Le gouvernement Attlee a pratiqu� une politique de d�ficits d�sastreux. Encore l� le Canada a d� se porter � son aide, en lui faisant un pr�t de plus d'un milliard sans int�r�t. M. Eden se met donc � une t�che extr�mement difficile. L'un de ses premiers gestes a �t� de rappeler � Londres, pour fins de conversations, l'ambassadeur britannique en Iran.
Les n�gociations reprendront
Tout porte � croire maintenait que l'Iran reprendra les n�gociations avec la Grande-Bretagne. M. Truman et M. Acheson y ia"uront| largement contribu� en offrant une formul� de compromis � M. Mossadegh, le premier ministre iranien qui fait de la haute et subtile diplomatie de son- lit h�pital. Il s'agit pour T�h�ran,, d'�couler sa vaste production d'huile et il s'agit pour Londres de continuer
quels" qu'ils soient. Cela permet au gouvernement de Washington de jouer un r�le pr�pond�rant. Dans le cas de /l'Iran, il se peut qu'on puisse en (arriver � Une entente. Du c�t� de l'Egypte
Du c�t� de l'Egypte, la t�che sera plus difficile. L'Angleterre continue d'envoyer des troupes fra�ches dans la zone du canal de �Suez: en fait, il est probable que la Grande-Bretagne y fasse des sacrifices lourds, afin de conserver le contr�le de cette essentielle voie de communication entre la M�diterran�e et les mers d'Asie. De son c�t� l'Egypte s'appr�te � une longue lutte. Elle organise des troupes de r�sistance, pendant que le monde musulman s'agite de plus en plus. (On se demande ce que ferait le Pakistan dans le cas d'une guerre sainte). Et M. Churchill? Il tiendra � ce que M. Eden, son successeur probable comme chef du parti conservateur et comme premier ministre, pr.tique une politique de forej. " quelle aide demandera-t-il aux Etats-Unis et au Canada pour co.i.;erver la puissance anglaise dans le Proche-Orient qu'elle consid�re comme un acte hostile toute participation au Pacte de l'Atlantique.
Et nous nous trouvons ainsi � revenir au probl�me essentiel: � la rivalit� des pays communistes et des pays occidentaux. D'ailleurs, on y revient toujours, quelque d�tour
L'Ami du Peuple, Sudbury, Ontario, le 2 novembre, /PAGE 5
que l'on prenne pour l'�viter. Pendant ce temps, Russie et Etats-Unis multiplient les exp�riences atomiques. Il para�t qu'en ce domaine les Etats-Unis poss�dent une avance consid�rable. Mais le seul fait que la Russie fabrique, elle aussi des bombes atomiques, n'est gu�re rassurant pour l'avenir du monde. Ce sera probablement sous cette terrible menace que l'ann�e 1951 se terminera. Que de sagesse, de prudence de sens de la fraternit� internationale la situation pr�sente n'exige-t-elle pas d�s hommes d'Etat? Il semble d.ue le moindre �cart puisse aboutir au d�sastre irr�parable!
Andr� LAFLECHE
UNE REPONSE QUI 'ARRIVE A POINT
Lisez et faites lire L'AMI DU PEUPLE
Le po�te anglais Tom Moore, re-�omm� pour son esprit, assistait
� un d�ner donn� en son honneur orsqu'un de ses envieux�et Dieu ait s ils �taient nombreux!�pen-a l'humilier en lui demandant � oix haute de fa�on � �tre entendu
de tous les convives:
� Dites-moi, monsieur Moore, votre p�re n'�tait-il pas �picier?
� C'est exact, r�pondit le po�te.
� Alors pourquoi n'a-t-il pas lait e vous un �picier? �� Pardon, fit en souriant Tom
Moore, votre p�re n'�tait-il pas un homme bien �lev�?
� Oui, monsieur.
� Alors pourquoi n'a-t-il pas ait do v.-,us un homme bien �lev�?
d�faite a sans doute Inspir� auxl� faire des profits: la compagnie
anglaise agirait .commei interm�diaire. D'ailleurs M. Mossadegh au-ait besoin d'un pr�t am�ricain. On voit ainsi que les int�r�ts �conomiques-dominent presque toujours
la d�faite. Le chef lib�ral a refus�; la politique �trang�re des pays,
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