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LE CADEAU
La famille de C�cile c�l�brait le malin sourire: "Juliette, tiens, cet-quatorzi�me anniversaire .de sa ' te oourronne bleue pare sup�rieu-neJssance. Son p�re,, sa m�re, ses J rement, bien tes jolis cheveux
fr�res et ses soeurs la compliment�rent et lui offrirent de beaux pr�sents'. Sa grand'maman vint lui apporter le sien: c'�tait une cou-r�hne de violettes naturelles, en-lacj�e' d'un cordon de perl� et fer-m�es d'un noeud de ruban rose.-
;'�Ma ch�re petite-fille, lui dit-el-l#/<A'�tx ton affectueux et le coeur �mu, que ces perles soient l'embl�-THeS'C-i "La vertus, et ces violettes celui''�le ta modestie."'
C�cile, jetant un regard d�daigne V2:_sur la guirlande, disait en eB^<n�me:''Je m'attendais de la
blonds; quand � moi, je h,en sau rais qu'en faire; mais pour une enfant de ton �ge, c'est un charmant cadeau, ainsi je te la donne.
�C�cile a raison reprit la grand-maman, ce cadeau convient beaucoup mieux � une enfant candide et sans pr�tention qu'� une "jeune demoiselle pr�somptueuse et int�ress�e. Les perles que C�cile a d�daign�es, faute de s'y conna�tre, et qu'elle t'a donn�es, sont des perles fines que j'ai pay�es cent �cus* comptant C�cile � qui ce cadeau paraissait trop mesquin, s'est punie elle-m�me de sa cupidit� et Je;grand'maman � un cadeau [de son orgueil. Mais quand � toi, "~||gg^^ Juliette, Bouvien*.
�lef'd�^ii-reiyes fleurs qu'on toi toute ta vie de ces mots brod�s
en lettres d'or sur ce ruban rose, et qui valent bien plus que l'or et les perles: ���
l�Sa'ir�r�� des fleurs qu peu,t] avoir pour rien, et des perles qui ne sont pas m�me si jolies que celles que Ton �trouve chez les marchands quincailliers."
.. Elle prit la- guirlande, la pla�a ."jetements sur la t�te.de la plus petite de ses soeurs/et lui dit avec un
Aux perles pr�f�rez les vertus
d'un bon coeur, Et de la violette imitez la
candeur.
Sainte Agn�s
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VIERGE ET MARTYRE
Agn�s �tait �g�e de douze ans, lorsque' les soldats romains l'arr�t�rent. *
Devinettes
� Quel est l'animal le musicien de la cr�ation?
plus
� La sangsue, parce qu'elle fait des ouvertures de b�te aux veines (Beethoven), y
Pourquoi les rats craignent-�ls/les rivi�res? /
"<� Parce qu'ils entendent crier les rameurs (les rats meurent)!
; 1 __. Combien de temps faut-il pour refaire un matelas?
C'est, l'affaire d'un quart d'heure (d'un cardeur).
'.: �Qui est le benjamin d'une famille? ���/'�'' ..� t
�Le plus jeune fils.
�Le papier est-il une mati�re ; organique ou inorganique?
�Organique parce qu'il provient de l'arbre.
QugI'o est la longueur du canal *P�nama?
' -CD r.illcE at demi.
�Quelles sont les couleurs primaires? V-Rouge, jaune, bleu.
POUR RIRE
A l'�cole
Le professeur � ses �l�ves:
� Certains mots en ail forment leur pluriel en aux. Vantail fait vantaux, travail, travaux. Quel est celui d� vous qui pourrait me citer un autre exemple? ,
�- Moi, M'sieu.
� Parlez.
� Eh bien !.. Marmaille, mar-
mots!
Enfant bien �lev�
Le petit Tomy dine en ville. On admire sa tenue correcte. Les plats circulent. Dans son assiette, on met .. un petit g�teau.
Fier de montrer comme il est -r- Y en a pas. beaucoup!
A cette �poque, ils mettaient � mort tous les chr�tiens.
Ils conduisirent''''Agn�s devant la statue d'une idole et lui dirent: "Offre des hommages et de l'encens � Minerve."
Mais la vaillante petite Agn�s leva'les mains vers le Ciel et invoqua J�sus-Christ. �
Alors les soldats lui pass�rent des menottes aux poignets. Mais si fr�le" que les' 'menottes tomb�rent de ses bras.
Ils la frapp�rent cruellement, lui disant qu'ils cesseraient si elle voulait renier J�sus-Christ. Puis, les soldats la tra�n�rent dans les rues de la ville, pour amuser le peuple. Mais m�me l�s pa�ens pleuraient de piti�, et quelques-uns tent�rent de la sauver.
Un jeune homme lui offrit de l'�pouser, il lui promit d� la sau ver si elle y consentait.
Elle r�pondit: "j'appartiens enti�rement � mon Sauveur."
Alors, d'un coup d'�p�e, les soldats tu�rent cette h�ro�que petite fille. '.� ' ' ' :.,
Sa f�t� est le 21 janvier. '
L'�coKer et le ver � soie
. Dans un coll�ge, un �colier
Peu studieux et n'aimant gu�re
� feuilleter l'histoire ou la grammaire,
S'ennuyait d'�tre prisonnier.
L'enfant avait un ver � soie,
Son amusement et sa joie. Un jour, le regardant qui filait son cocon, Dont il s'enveloppait et faisait sa prison,
Il disait: ((Mon ami, ta sottise est extr�me: A quoi bon t'enfermer toi-m�me?" '' Le ver lui r�pondit: "Ce n'est pas sans raison Qu'� filer je mets mon �tude:
Pour fruit de mon travail et de ma solitude Je serai bient�t papillon." Le�on o� la sagesse brille,.
Et dont le sens est assez clair. S'il n'avait pas fil�, ce ver �Serait toujours rest� chenille.
bien �lev�, sa rri�man lui murmure � l'oreille: .^i; 1 � Qu'est-ce qu'on dit? \ Tomy fronce le sourcil, baisse la t�te, et d'un�i'Ivoix lente, pro-fonde:
POUR RIRE
Comt� vacant Un d�put� venait de mourir.
Il ne manquait pas de candidats � la succession. Certains manifestaient m�me une impatience d'assez mauvais go�t.
Le d�funt n'�tait pas encore conduit � sa derni�re demeure qu'un candidat demandait au ministre comp�tent:
� Vous opposeriez-vous � ce que je prenne la place du d�funt?
� Non, r�pondit le ministre, absolument pas; entend�z-vous. a-vec l'entreneur des pompes fun�bres'.-.
Le petit Henri, sieur.
Sept, Mon-
Classe d'arithm�tique
Le Ma�tre. � Comment cinq plus un?
Silence dans l'auditoire. .
Le Maitre. � Comment, sept? Le petit Henri. � Mais oui, j'ai d�j� un lapin � la maison.
En Chambre
Deux d�put�s au parlement provincial �changent des am�nit�s:
� Enfin, dits l'un d'eux, grand parleur, ; vous n'avez pas encore une fois ouvert la. bouhc en public.
� Je vous en demande bien pardon, retorque l'autre: toutes les fois que voU3 avez parl�... j'ai baill� � me d�crocher la m�choire.
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Le Maitre. � Voyons: je suppose que je vous donne cinq lapins, puis encore un lapin, combien au-rez-vous de lapins?
Pas curieuse Lucette doit aider au m�nage mais elle le fait avec une regret-*om" table mollesse.
� Voyons, lui dit sa m�re, tu n'as donc pas regard� dans les coins les toiles d'arraign�es?
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� Oh! tu sais, maman, r�pond Lucette, je n� suis pas curieuse fdutout.
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TRAINS
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