L'Ami du Peuple, Sudbury Ont., le 28 janvier. 1962
CHRONIQUE
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Le principal �v�nement signal� dans la capitale f�d�rale depuis la semaine derni�re est sans' doute la visite du premier ministre anglais, M. Winston Churchill.
L'homme d'�tat anglais faisait son troisi�me voyage au Canada et il y a s�journ� pendant la fin de semaine. H a eu d'importants entretiens avec le premier ministre Saint-Laurent et d'autres autorit�s canadiennes.
On a discut� les probl�mes d'int�r�t commun aux deux pays et le premier ministre anglais a fait son rapport de ses conf�rences avec le pr�sident Truman, � Washington.
Le premier ministre anglais a expos� les besoins de son pays pour la d�fense et la production civile comme il l'avait fait avec la pr�sident Truman. La majeure partie
FEDERALE -
de son s�jour � Ottawa a cependant �t� consacr�e au repos et on avait organis� le moins de manifestations publiques possibles afin de lui permettre de se reposer le plus facilement possible.
Peu de temps avant la venue de M. Churchill les ministres de la d�fense nationale, Thon. Brooke Claxton, et des Affaires des an ciena combattants, Thon. Hugues Lapointe, �taient revenus au pays apr�s une tourn�e fructueuse en Extr�me-Orient
Les deux ministres sont revenus enthousiasm�s de la conduite et du moral des soldats canadiens en Cor�e. Us ont aussi pu consulter les autorit�s cor�ennes et alli�es sur les besoins de r�habilitation de la r�publique sudiste. Ils ont fait part au cabinet du r�sultat de leurs recherches sur les moyens les plus efficaces de venir en aide aux Cor�ens �prouv�s par une guerre d�-vastrice.
LA VIE EN FRANCE
La; situation de Ja France est^ la satisfaction^des besoins de^l'Eu-Sonne, tant dans le domaine �co-
nomique que dans le domanie financier. .
Pour ne citer qu'un exemple caract�ristique: l'O. E. C. E. s'�tait montr�e tr�s inqui�te au sujet de
rope occidentale en bois � p�te et en p�te � papiers. La production fran�aise de papier et cartons d�passera � pourtant, cette ann�e, 1,500, 000 tonnes, battant tous ses records d�passant de 200,000 tonnes le r�sultat de 1950. On avait
craint de manquer de charbon. Il n'en est plus question.
Seule est � craindre l'Impossibilit�, faute de coke m�tallurgique, ['d'utiliser pleinement la capacit� de production sid�rurgique. Dixrsept vingti�mes de celle-ci seront cependant mis en oeuvre. D en r�sultera, certes, un ralentissement des industries qui ont besoin d'acier et notamment de l� production de machines; tuais l'�quipement est suffisammement pouss� pour que cela ne pr�sente pas un grave inconv�nient. 'L'essentiel de l'industrie m�canique produira, malgr� tout.
H est vrai que les prix fran�ais ont suivi ia courbe des prix mondiaux de la mati�re premi�re, encore que le gouvernement ait veill� � ralentir les r�percussions sur le march� int�rieur. Mais, du fait m�me que tous les moyens de freiner leur ascension aient �t� mis en oeuvre, ils n'ont cess� de monter lentement, jusqu'�, ces derniers temps, bien que les cours ext�rieurs aient commenc� a d�cliner.
Mais la hausse de la .viande et du charbon agit, elle, sur l'indice du co�t de la vie et pose, ainsi
JOURNAL INDEPENDANT DU NORD-ONTARIO
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qu'on le sait, un probl�me social important Sa solution a r�sid�, u-ne fois de plus, dans une augmentation des salaires, qui s'est �chelonn�e, selon les cas, entr� 15 et 20%
Or, l'augmentation des salaires est pr�cis�ment l'un des �l�ments les plus propres � d�courager l'optimisme du public, d'autant plus que l'Assembl�e Nationale l'a accompagn�e d'un vote, qui n'est pas encore d�finitif, de l'�chelle mobile des prix et des salaires. Il suffit d'ajouter � cela l'augmentation du
traitement des fonctionnaires,; les subventions, les avances � la S�curit� sociale, et l'�l�vation (proportionnelle � celle des prix) des d�penses- de l'Etat notamment des d�penses du r�armement, pour comprendre les raisons qui poussent le� gens � voir l'avenir, non � travers les indices heureux, mais j � travers leurs craintes instlnctl-jves, auxquelleB on cherche, par all-| leurs, une justification compl�mentaire dans le d�s�quilibre de la balance des compt�e.
Ces craintes se sont traduites �* � sllte � la page15 �
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