Religieuse
Le IVe centenaire de la mort de Saint-Fran�ois Xavier -
~Le 3 d�cembre 1952, il y aura quatre si�cles que le grand ap�tre, Fran�ois Xavier, expirait dans l'�le de Sancian, face � la Chine, objet de ses ambitions apostoliques, et o� le bon Dieu ne lui permit pas d'aborder. L'oeuvre de la Propagation de la Foi, dont ce vaillant missionnaire est le patron/veut c�l�brer, du 3 d�cembre 1951 au 3 d�cembre 1952, l'ann�e du IV�me centenaire de sa mort, ann�e de pri�res, de p�lerinages, de pieuses manifestations. Son but est de faire mieux conna�tre la carri�re h�ro�que de Xavier, tout anim�e de l'amour de Dieu et des �mes, et de susciter ainsi, dans le coeur des fid�les, en m�me temps que la d�votion : enversce. valeureux serviteur, de l'Eglise, un attachement plus grand � la cause sacr�e des missions. La Chine, si �prouv�e � l'heure actuelle, devrait �tre la premier re � b�n�ficier de cette ann�e de pri�res. Plus d'une raison incite le Canada � participer � cette c�l�bration Fran�ois-Xavier fut donn� � notre pays d�s ses origines,
comme l'un de ses patrons. Il appartenait � la Compagnie de J�sus, dont les membres comptent parmi les premiers et les plus z�l�s �vang�lisateurs de la terre canadienne. L'Oeuvre de la Propagation de la foi, si populaire au Canada, a �t� plac�e sous, son patronage: c'est lui qui est charg� de veiller tout sp�cialement sur les missions et les missionnaires du monde entier. Parmi les moyens de prendre part � la c�l�bration de ce IV�me centenaire, signalons aussit�t la neuvaine annuelle en l'honneur du grand lap�tre, dite neuvaine de gr�ce. Elle a lieu du 4 au 12 mars. Faisons-J� avec une grande pi�t�, soit � l'�glise, soit au foyer en famille, t Bufcce t4M�ngcte�� ��?, obUnir, mettons au premier rang, l'avenir du catholicisme en Chine. On peut se procurer un feuillet contenant
les pri�res de la neuvaine aux Editions Bellarmin, 8,100, boulevard St-Laurent, Montr�al, en adressant un timbre de 5 sous pour les frais de port
i* EVANGILE ?
EVANGILE � LUC 18 Dimanche de la Quinquag�sime
En ce temps-l�, J�sus prit � part les Douze et leur dit: Voici que nous montons � J�rusalem, et que s'accomplira tout ce qui a �t� �crit par les Proph�tes touchant le Fils de l'homme; car il sera livr� aux Gentils, et raill�, et flagell�, et couverts de crachats; et apr�s qu'ils l'auront flagell�, il� le feront mourir, et le troisi�me jour il ressuscitera. Mais les Ap�tres ne comprirent rien de ces choses, et cette parole leur �tait cach�e ; ainsi ils ne comprirent point ce qui leur �tait dit Or il arriva, lorsqu'il approchait de J�richo, qu'un aveugle �tait lassis au bord du chemin, mendiant. Et, entendant la foule qui suivait le chemin, il demanda ce que c'�tait On lui dit que J�sus de Nazareth passait Alors il cria, disant: J�sus, Fils de David, ayez piti�* de moi! Ceux qui aillaient devant, le gourmandaient pour qu'il se t�t Mais il criait beaucoup plue encore: Fils de David, ayez piti� de moi! Or J�sus, s'arr�tant, ordonna qu'on le lui amen�t Et quand il se fut approch�, il^'interrogea, disant: Que veux-tu que je te fasse? H r�pondit: Seigneur, que que je voie. Et J�sus lui dit Vols,
ti-iwT� ��v*, m 9mm tt Vit,
et il le suivait glorifiant Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, donna louange � Dieu.
PENSEE POUB LA SEMAINE Le Divin M�decin
Venez � moi quand vous souffrirez. Ce qui surtout �loigne de vous les consolations c�lestes, c'est que vous recourez trop tard � la pri�re. Y a-t-il rien qui me soit difficile? O� est votre foi? Ne vous lassez point prenez courage; la consolation viendra en son temps. Croyez en moi, et confiez-vous en ma mis�ricorde. �.E�-30.
La Quinquag�sime: voici d�j� bient�t le Mercredi des Cendres,, ouvrant la Sainte Quarantaine. Mais pour combien de catholiques, h�las! ces jours qui devraient nous pr�parer 3 nous p�n�trer mieux de l'eprit de p�nitence, seront-ils des jours de p�ch�s, d'affreux carnaval? En ces jours qui devraient faire monter vers Dieu des pri�res plus ferventes, combien oublieront de prier, enti�rement adonn�s aux plaisirs! Combien porteront l'�tat de gr�ce, aussi facilement qu'on change de v�tements... N'y a -t-il point quelque chose qui ne va pas en trop d'�mes, pour qu'elles passent aussi facilement de Dieu au p�ch�?
Pauvre J�sus qui soutient de son amour tous ces p�cheurs qui l'attaquent Le blessent se moquent m�me de Lui... Comme au temps de sa Passion, J�sus r�colte partout des m�pris, des crachats, des trahisons... Depuis No�l, combien de catholiques ont gard� leur �me blanche? Quand l'�tat normal d'un baptis� est l'�tat de gr�ce, faut-il s'�tonner que n�tre catholicisme ne porte plus de fruits, quand par millions nos catholiques ne le sont que de nom? Nous devons tous �tre des membres vivants dans le Corps mystique,, du Christ; ,1e,. ^sommes-nous? O� sont les fruits de notre
amour, de nos g�n�rosit�s? O� sont les �mes que notre d�vouement et nos sacrifices ont gagn�es au Bon Pasteur? O� spnt les coeurs qui nous doivent un plus grand amour de Dieu et du prochain? O� sont ceux, influenc�s par notre conduite, qui devraient �tre eux-m�mes des lumi�res pour leurs fr�res? Qu'avons-nous � offrir � Dieu et � Marie comme fruits de notre apostolat?
Quand le Souverain Pontife multiplie ses sublimes exhortations o� Il d�nonce sans cesse les abus' du mat�rialisme contemporain ; quand les Ev�ques de tous les pays s'inqui�tent avec raison de la baisse d� l'esprit de foi dans les �mes, pouvons-nous nous ^persuader facilement que tout va bien dans le monde? On voudrait, dans les milieux du vice, que ces Voix sublimes se taisent, mais peuvent-elles ne1 point se faire entendre quand le Christ et son Evangile d'amour sont bafoU�s, ignor�s? Peuvent-e�-l�s se taire ces voix des glorieux Pontifes quand le christianisme est partout battu en br�che, quand les hordes du p�ch� soufflent partout les fum�es naus�abondes pour effacer partout la Croix r�demptrice? Peuvent-ils se taire tous les ap�-
le monde � p�cheur cherch� � �t�-
B. Claude de la Golombi�re, confesseur -
Aimez-vous les uns les autres avec une charit� fraternelle. (S. Paul aux Romains, ch. Vil).
N� pr�s de -Lyon en 1641. Claude de la Colombi�re entra dans la Compagnie de J�sus. Apr�s quelques ann�es, consacr�es � l'enseignement, il fut nomm�, � l'�ge de 33 ans, sup�rieur � Paray-le-MonL al. Il y rencontra sainte Marguerite-Marie, � laquelle il �tait desti-
n� par Dieu pour l'assister dans la propagation de la d�votion au Sacr�-Coeur.et pour la diriger dans les angoisses spirituelles qu'elle traversait alors. Il fut ensuite envoy� � Londres, comme pr�dicateur de la duchesse d'York, qui �tait catholique! Emprisonn� par les protestants et condamn� � mort, sa peine fut commu�es en bannissement. Il mourrut en 1682.
ver partout des Idoles de chair? Peuvent-ils garder le silence, las amis du Ma�tre divin, quand l*hu* manit� s'�croule en proie � tous les d�sespoirs, � tant d�ch�ances? Quand le Christ ; est venu pr�cher la loi d'amour, Se� amis peuvent* ils garder le silence devant tant de haines qui prom�nent partout leurs drapeaux? Quand le Christ a pro> nonce son Message des b�atitudes, Ses amis peuvent-ils .Ignorer, a*' pas le crier, � temps et � contre� temps, selon le conseil de S. Paul?
Mais debout tous les vrais amla du Christ et de Marie! Debout, les v�ritables consolateurs du Dieu d'amour! Debout comme des tt� moins h�ro�ques, pr�ts �' tous!les combats pour aider & l� victoire collective ! Debout, le temps n'est pas au sommeil, � l'indiff�renos� aux bras crois�s, mais bien aux eba* valiers pour cette nouvelle Croisa*' de, plus importante que jamais, est* te Croisade de la charit� contr� las villes tenta�ulalres de la haine, dtt p�ch�',.. Debout, les pauvres en esprit! Debout les purs! Debout.les mi�rlcordieux! Voici que la, Rslni du monde vous attend tous sous ses drapeaux... Comme �lis, soy* ez des �mes de vie int�rieure contre les vaine bruits d'un inonda an* nemi de tout ascension spiritual�
combat de la lutte d�cisive entra la femme aux douze �toiles et ls Dragon Infernal... L'Eglise attend tout de vous, apr�s vous avoir tant donn�: Lui serez-vous infid�les? Allez-vous, vous -aussi la trahir? Non, debout, tous les Crois�s du Christ et de Marie, et partout dans votre sph�re respective, rayonnes le Christ et Marie, comme un appel vers les sommets... 61 trop de catholiques vont offenser Dieu durant ces jours de varnaval du moins ou* se l�vent par milliers, les �mes qui ne trahiront point/qui r�pareront* �ebout! Le Christ veut des consolateurs ! Serez-vousi de ce nombre?
CENTRE MARIAI*
Calendrier Religieux de la semaine
VENDREDI, le 22 f�vrier, �Chaire de saint Pierre � Antloche. Ste Ma-guerite de Cortone, p�nitente. SAMEDI, le 23 f�vrier, �S. Pierre Damien, Gard., Doct de l'Eglise. DIMANCHE, le 24 f�vrier, �Saint Mathias, Ap�tre. S. Ethelbert, 1er roi chr�tien de Angles. ��' LUNDI, le 25 f�vrier, �S. Rh�gi-nus, �v�que et" martyr. Saint C�-saire, confesseur. / MARDI, le 26 f�vrier, �S; Victor, Conf., S. Alexandre, Ev. MERCREDI, le 27 f�vrier, --Saint Gabriel de -l'AddoIorato, passton-nlste. S. L�andre, archev�que. , JEUDI, le 28 f�vrier, �S. Dosith�e moine du d�eert s, Romain, abb�.
EN ROUTE POUB L'EUROPE
Des officiers sup�rieurs de l'Arm�e canadienne se^trouvent r�unis � l'embarcad�re d'Halifax pour assister au d�part du 79�me R�giment d'Infanterie de Campagne �
bord du vapeur grec ^Columibla",canadienne � Ottawa; le Capitaine
� destination de l'Europe. On remarque, de gauche � droite, le h\-Colonel G. LaHaye, officier commandant des troupes /en partance; le Lt-G�n�ral G.G; Simonds, chef
de VEat-MaJor G�n�ral de l'Arm�ejla brigade an Europf,
D. Sigalasy ma�tre du navire, st M Lt-Colonel E.S. Plow, officier conV mandant de VW, � Halifax. Deux navires, 4� ^Cplumbla" �t ls "Oan-berra" ont transport� ls gMf dj
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