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L'Ami du Peuple Sudbury, Ont., 28 novembre, ��52
Le Cr�dit Social, la dictature de l'argent
a
"Dana notre civilis�e, o� la
soci�t� hautement production est a-bondante sous le nez de ceux qui en ont besoin, ce ne sont pas les besoins qui donnent droit aux produits", d�clarait r�cemment M. Louis Even, directeur-g�n�ral du mouvement du Cr�dit Social, � la salle Ste-Jeanne d'Arc de Sherbrooke, dans une conf�rence sur la dictature de l'argent.
'Tlacez ensemble, dit-il, tous les besoins du monde. En face, tous les produits du monde. Les besoins lesteront besoins, les produits en face resteront en faCe, tant que les besoins ne s'accompagneront pas d'une petite chose qui s'appelle ARGENT. Or, cette petite chose-l� si n�cessaire, l'argent, ne vient ni de Dieu, ni de vous, ni de moi, ni de ceux qui font les produits, ni de ceux qui ont les besoins, ni de votre gouvernement; elle est le r�sultat de la d�cision d'hommes, de banquiers, qui vivent de la fabrication et de la destruction de l'argent"
Le conf�rencier s'attacha � d�montrer les effets de la dictature financi�re sur les personnes et cur les familles. Il mentonna les tourments de l'esprit occasionn�s par les soucis constants; les tour-
ments du corps, pour bien des gens qui doivent se priver, soit de nourriture convenable, soit d'un logement hygi�nique, soit de soins m�dicaux dont ~ ils ont besoin; l'atteinte � la dignit� d� la personne; la d�personnalisation des individus; le d�membrement de la famille.
M. Even expliqua ensuite comment le Cr�dit Social, en faisant de l'argent le reflet des r�alit�s, et en garantissant � chacun au moins un minimum de revenu, par le dividende � tous, ferait cesser du coup la tyrannie de l'argent. "L'argent n'�tant plus qu'une simple comptabilit� au service de la production pour r�pondre aux commandes, et au service des consommateurs pour exprimer leurs commandes, la production ne serait plus d�tourn�e vers des biens non demand�s, et les produits r�pondant aux besoins iraient aux besoins."
"Le Cr�dit Social ne r�glerait pas tous les probl�mes humains; mais en faisant dispara�tre l'artificiel probl�me financier, il aiderait singuli�rement � la solution des autres."
Jean Grenier Secr�taire
A TIRE D'AILE... Les principaux �v�nements de
la
semaine
JEUDI le 21 novembre
Citoyen de Sudbury depuis six ans, Alex Antoine, �g� de 34 ans, 88 chemin Coniston, est mort hier au soir � l'h�pital St Joseph. Il est mort de ses blessures re�ues dans une collision de machine et de camion sur le grand chemin 17, � l'ouest de Wahnaptitae. Un autre passager Maurice Thomas, dix-neuf ans, 98 rue Elm, est, souffre � l'h�pital d'une fracture � la m�choire et des coupures au visage. Son �tat de sant� est passable. Le chauffeur de la machine �tait Gordon Smith, dix-huit ans. Smith, aveugl� par les phares d'une machine, fon�a dans le derri�re du camion qui n'avait pas de lumi�res rouges. Le camion cependant ne stoppa pas comme il le devait. Smith ne put garder le contr�le de sa machine sur le pav� mouill�. Elle roula dans un foss� creux de vingts pieds. La police cherche tou-
jours le chauffeur du camion.'
La police provinciale continue encore l'enqu�te sur la mort de William Vali�re, 275 rue Cedar, fig� de 25 ans. Son corps fut trouv� entre les rails de la ligne du Canadien Pacifique, environ un mille et demi � l'ouest de Sudbury. C'est Oscar Pich�, 282 rue Larch qui fit la morne d�couverte. Le constable de la police provinciale Dick Wood conduit l'enqu�te. Valli�re et sa femme demeuraient � Sudbury depuis deux semaines seulement. La police rapporte qu'il est �vident que Valli�re fut tu� par un train. On ne sait pas cependant s'il fut renvers� par le train ou s'il tomba du train.
. W. S. Beaton annon�a qu'il ne se. pr�sentera pas comme maire cette ann�e. C'est � cause de sant�, dit-il Une rumeur veut que l'�chevin O. J. Godin se pr�sente au poste
Electeurs du Quartier Fournier
RE-ELISEZ
Emile SAVARD
comme ECHEVIN lundi, le 1er D�cembre
# 38 ANS DANS LE QUARTIER FOURND3R
# ASSURANCE D'UNE ADMINISTRATION JUSTE, SAINE.
X
Emile
Comit�: T�Lr 8-3159
du maire. L'�chevin Godin ne voulut pas livrer des commentaires au public avant la journ�e des nominations
La lettre que J. C. Bukley, ancien portefaix du Canadien pacifique a �crite et envoy� au chef de police de Sudbury fut introduite en cour, comme �vidence contre lui. Buckley, �g� de 38 ans, est accus� d'avoir perp�t� le vol de $90,000 en 'briques d'or, lors du 29 mai. Il comparait actuellement devant le juge J. M. Cooper.
Art DeDiana fut nomm� pr�sident du nouveau comit� de l'ar�n� de Sudbury, lors de la premi�re r�union du nouveau comit�. Fred Bernard de Copper Cliff renplira de nouveau le poste de vice pr�sident. Les autres membres du comit� sont: Baxter Ricard, Rodger Mitchell et Andr� Joly. Le conseil de ville est r�pr�sent� par le maire Jessup et-l'�chevin O. J. Godin..
On pr�tend que Sudbury recevra la t�l�vision avant cinq ans. Une enqu�te dans les domaines techniques, financier* et administratifs indique la grande possibilit� d'avoir bient�t la t�l�vision. Dans le discours du ' tr�ne, � ~ Ottawa, le gouvernement se disait pr�t � consid�rer toute application pour o-p�rer des postes priv�s- de t�l�vision. Il y a cinq ans C. K. S. O; envoyait des demandes qui ne furent pas accept�e. Fort r�cemment leurs demandes' furent accept�es Et la t�l�vision dans notre r�gion aura libre cours.
Le juge J. M. Cooper qui trou-' va C. Buckley coupable du vol de $90,000 du 29 mai bl�ma fortement le Canadien Pacifique pour l�. peu -de surveillance qu'il attache au transport de grande valeur-Ce peut de surveillance existe davantage l'homme qui a l'id�e de perp�tuer un vol... Clifford Buckley recevra sa sentence demain. Cette sentence peut avoir un minimum. de trois ans en prison et un maximum* de l'emprisonnement � la vie.
La municipalit� de Chapleau se r�crime contre la part qu'elle doit payer pour la construction de la maison des vieux de Sudbury et du district. Le conseiller Arthur Groulx de Chapleau montra son m�contentement lors de la r�union du comit� de la maison des vieux. il pr�tend que la partition du co�t, fond�e sur l'imposition, n'est pas juste. De plus, jusqu'� lors Chapleau ne fut jamais tenu au courant de l'affaire. La premi�re chose qu'ils surent, les citoyens de Chapleau avait une facture de $23,-251 � r�gler. SAMEDI le 22 novembre
Trente-deux heures apr�s l'accident qui porta la mort � Alex Antoine, 88 cherdin Coniston les cons,-tables de la police provinciale Dick Wood et Ed Schroider de Sudbury avaient trouv� la trace du chauffeur qui n'avait pas demeur� sur les lieux. C'est Ronnie Larocq�e �g� de 36 ans de Chelmsford. La police avait examin� tous les gros camions charriant , des mat�riaux comme ceux qui furent trouv�s sur les lieux de l'accident. L'enqu�te les amena � Larocque. En plus, il y avait des marques de peinture du camion sur la machine de Smith. Toutefois, l'enqu�te se poursuit. D'apr�s Smith, l'accident est survenu quand ce dernier, -aveugl� par les lumi�res d'une machine, fon�a dans le derri�re d'un camion qujjilayait p*oint de lumi�res rouges. Sa machine ensuite culbuta dans un foss� de vingts pieds.
Mme Viola Campbell, 408 rue Bank souffre � l'h�pital St-Joseph de _ blessures graves survenues quand elle fut frapp�e par une machine sur la rue Charlotte. Elle est cependant dans aucun danger. Ha-rold, Nowhouse, 169 chemin McLeod1 Lockerby, chauffait la machine. Il pr�tende ne pas avoir vu la femme qui marchait sur l� bord du che-
min. II y � environ 90 p�ads de traces de pneus dont 55 sont tr�s visibles. Le corps de la victime fut ramasse-� douze pieds des marques
� Ru'it� a la page 9 � _
A RESTA Y
R�unions Mensuelle. La semaine derni�re avait lieu dans la salle de l'�cole publique la r�union mensuelle d�s dames du (W. I.) Womenls Institute,
Il y eut d'abord l'appel des membres qui Consistait cette fois-ci � "Donner sa premi�re impression de Markstay?" Ce � num�ro fut tr�s int�ressant car les id�es (ou impressions) ^mises �taient tr�s vari�es. Il y en a qui sont .n�es � Markstay, donc bien jeunes, elles �taient, pour se rappeler leurs imr pressions,, premi�res, d'autres demeurent � Markstay depuis pr�s d.e:. 40 ans et se disent tr�s heureuses d'avoir un "foyer" bien � eux o� eles ont pu �lever leurs nombreuses familles.
Encore les derni�res venues s'accordent � dire que nous sommes dans un petit Village bien accueillant o� tout le monde semble s'entendre.
On passa ensuite � la lecture; des minutes de la derni�re assembl�e, ainsi que du rapport financier. . t'
Mme M. Bellsle donna plusieurs bons conseils, tr�s pratiques aux m�nag�res.
Un vote de remerciement fut propos� pour le don d�un dessus de "Couvre-pieds" fait par Mme Ro-cho et termin� chez Mme Nap. Roy afin d'�tre remis � une famille tr�s pauvre. :
Mme Cotmana fait cadeau � notre organisation, d'un jeu de Bingo qui servira � la partie r�cr�ative de toutes nos r�unions � ve-
On remit � Mme Armand Le-gault un bon de $5.00 pour pr�parer une bo�te de No�l qu'elle enverra elle-m�me au nom de toutes les Dames � son fr�re qui est en service outremer, il s'agit, du Sergent Gordon "Bud" Yade, stationn� en Allemagne. 9
Un don de $10.00 fut fait en faveur de la Plume-Rouge, qui rend service � toutes les paroisses environnantes.
Apr�s l'ajournement, on passa � la partie r�cr�ative qui fut aussi int�ressante que vari�e. Un comit� de jeux avait �t� form� de Mmes F. England et F. McDonald et Mlle R. Frappier. Ce programme consistait en un questionnaire encyclop�dique et devinettes. On obtint aussi que^ Mme F. En-gland nous r�cite un petit po�me tr�s int�resant\ intitul�: "Les hommes � la maison".
Mmes F. Murray, W. Folts, R. Rich�r et C. Panta avait pr�par� un; succulent go�ter qui fut servi apr�s qu'on eut jou� encore quelques diff�rents jeux, entre autres 4 ou 5 parties de Bingo.
Etaient pr�sentes � cette r�union Mme F. McDonald, Mme He-len McDonald pr�sidente, Mme N. Roy, y. pr�s. Mmes Molly Gratton, Frank Murray, W. Folts, Spraggs, Mlle R. Frappier, -Mmes Jacques Roy, Reilley, Cotnam, F. England, M. Lavoie, A. Legault, R. Portelan
telance, R. Richer, � Pauta, Ro chon, Belisle; et Cacciotti. Chasse aux Chevreuils
PERSONNEL JEUNES FILLES MAIGRES! ACQUEREZ UNE SILHOUETTE E-LEGA^TE!
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Nous sommes heureux d'apprendre que; la plupart de nos chasseurs de Markstay ont eu; "leur chevreuil" du du moins leur part, car ils �taient toujours par groupe. Comme il y avait une belle neige blanche le matin . du dernier jour permis, nombreux , �taient les chasseurs dans les bois environnants. L'�quipe McDonald � Roy ropport�rent leur capture � la fin de la journ�e. La semaine derni�re "Elph�ge" Gratton et F. Johnson attrap�rent aussi un beau Chevreuil. F�licitations � tous, car personne n'a re�u de blessure au cours de toute la saison de chasse, ce qui prouve que la "prudence" �-tait leur premi�re arme. F�te d� Ste Catherine. ' Mardi le 25 novembre �tait la f�te de Ste Catherine, et tous les �l�ves petits et grands se pr�paraient � c�l�brer cette grande-f�te en autant qu'il leur serait permis. Mais nous avons eu la visite de M. l'Inspecteur Pich� dans la grande classe; ce qui changea un peu le programme de l'apr�s-midi. Heureusement Vendredi dernier Mme la Secr�taire de la Com-mission scolaire, Mme Lina D�mo-r� ainsi que Mme H. Portelance firent une surprise � nos �l�ves en leur envoyant de la bonne "tire", des bonbons et des port�mes pour les remercier d'avoir vendu beaucoup de billets pour la rafle qui eut lieu dimanche soir.
Bingo au profit de l'Ecole St. Marc-Dimanche soir, un grand nombre de personnes se rendaient au sous-sol de l'�glise pour assister au premier Bingo de la saison, au profit de l'Ecole s�par�e. Cette soir�e remporta un -grand ^succ�s. Les couvertes blanches ont �t� gagn�es par la jeune Francine Rivet, �l�ve de la 7e ann�e. Tente de P�tisserie Ofl nous prie de se rappeler qu'il y �ur�v une vente de p�tisserie de toutes sortes � l'entr�e du ~ Bureau de Poste, samedi le 6 d�cembre � .1.30 Pj m. Un magnifique g�teau de No�l, fait par Mme E. Roy, sera aussi rafl� � cette occasion. Venez en foule; aider � d�frayer' les' d�penses "de notre arbre" de No�l pou l'�cole s�par�e.
PAROISSE ST JEAN DE BRE-BEUF '
� �fulte de la page 6 � cette derni�re Chanson,
Le dernier film ,-�''passer; ..sur l'�cran intitul�. "De, P�re ?tjj� .fils" �tait des plus int�ressant^ ^ La sc�ne se d�roule autour d�'&'iferme de' la Famille Vali'n. M^^alin, p�re d'une nombreuse fam��e^ doit voir � r�tablissement d�>se�>'ifils. Auquel.de ses fils laisseratf-il le bien paternel. Le choix > est ; idiffi-cile � faire mais il^� lui faut en venir, � une d�cision et c'est1 apr�s de m�res r�flexions qu'il fait. enfin son choix. Il �tablira d'autres de ses fils, sur' des-ferm�s avoisi-nant�s, un pourra .poursuivre ses �tudes, un autre se fera une carri�re dans le chant, tandis que les filles apprennent avec leur m�re les travaux de m�nage, la ^couture etc.
Ce film nous fait voir un peu de tout, sc�nes d'�t�, sc�nes* d'hiver, travaux de la ferme, partie de su-
cre, procession de la F�te Dieu, ce, Aurel Portelance, Fernand Por- f Exposition Provinciale ' et l� vie
-rnflme et agr�able au foyer nombreux. � . � ,
Au del� de 'soixante quinze jeunes filles �taient pr�sentes � cette r�union. -cVa et Vient
Mme' Edouard Frappier de la rue Harvey visitait des parents et amis � St-Charles et Sturgeoii Palis derni�rement
Mr Ren� Beaucha�ap* et sa m�re Mme Georgiana Beauchamp de 146 rue St Joseph passaient quelques jours � St-Charles et- Stur-g�on Falls ^a �Win� derni�re.