esse et finale.
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permis, dme' et signif i-
aanger, lues li-i et de nts ne ui con-ir est lissons,
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pour un jus-$age. Toute-� que si la par Dior Irons, nous-t, tout com-� des jupes g�e�..
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1
CE QUE L� �P�EKfD DE SI
MAITR]
es ;
NA i FORTIN
� Par FRAN�OIS HERTEL �.
On se demande ce que la jeunesse attend de ses ma�tres. Elle n'attend qu'une chose: qu'ils soient d�s ma�tres. C'est � dire d'abord d�s hommes ma�tres d'eux-m�mes, de leurs animosit�s, de leurs passions, de leurs pr�jug�s. La jeunesse se sent ; faible. Sans doute, elle brave, (elle se donne le change, eue simule la force; mais elle sent bien qu'elle ne la poss�de pas. Elle veut que ses ma�tres soient forts. Elle les veut tellement forts qu'elle prend un malin plaisir � l�s �prouver. Elle les examine sous tous leurs aspects, les p�se et les analyse; Elle cherchent leur point faible. Elle les torture...... pour voir
s'ils vont tenir le coup. La jeunesse, � qui n'aime que la force, parce qu'elle la d�sire vainement, � ne tol�re pas que ses ma�tres aient un-instant de faiblesse. S'ils faillissent, elle les l�che aussit�t. Un jour, elle les aime. Le lendemain, elle les hait Plus souvent elle les ha�ra parce qu'ils ont �t� trop mous que parce qu'ils ont �-t� trop durs.
Les jeunes gens surtout sont implacables. Us ne pardonnent pas � leurs ma�tres le moindre moment de rel�che. C'est qu'ils se rel�chent bien souvent eux-m�mes et que leur conscience leur crie alors qu'ils sont faibles. Les jeunes filles du m�me �ge sont plus tol�rantes, plus, "pardonnantes", parce qu'elles se sentent plus solides dans le domaine de la vie, parce, qu'elles sont en g�n�ral plus �nergiques et qu'elles trouvent en elles-m�mes ce qui manque � leurs ma�tres.
Cette ma�trise de soi, cette constance et cette force d� . caract�re que la jeunesse demande � ses ma�tres, �e n'est rien encore, c'est un point de d�part, c'est le sblage de l'�difice de la ma�trise. La jeunesse exige de ses ma�tres la.comp�tence professionnelle. Ti faut qu'ils puissent r�pondre � tout Un jeune �tudiant en, chimie en voudra � son ma�tre de s'av�rer incomp�tent en g�ographie. Certes, il lui demandera d'abord de savoir la chimie. Il faudra que son ma�tre sache tout en chimie. Ca le flat-
te, le jeune chimiste d'�tudier sous un grand chimiste. Pourtant il exi-ge plus, il sent instinctivement que son ma�tre %oit poss�der une culture g�n�rale Le jeune/ �tudiant pourra �tre paresseux, lui son ma�tre n'aura pas le droit de ne pas occuper ses loisirs eux-m�mes � l'�tude. -
La ma�trise requiert donc la comp�tence; mais la vraie ma�trise sup-poseaussi la modestie. La jeunesse veut que ses ma�tres soient solidement instruits; mais elle exige qu'ils continuent � douter sagement d'eux-m�mes. La jeunesse sent qu'il n'y a de vraie grandeur que dans la simplicit�. Le ma�tre p�dant ne sera jamais accept� comme un vrai ma�tre. On dira de lui "D. est fort, mais il le sait trop". Un peu plus tard, on ajoutera: "Il n'est pas si fort" � S'il �tait vraiment fort, il se rendrait compte des limites de la raison humaine" � U est trop affirmatif pour �tre authentique." Puis, l� jeunesse veut que le ma�tre se r�signe � �tre d�pass�. Le ma�tre qui ne vise pas � pousser ses disciples vers plus et mieux que lui-m�me, le ma�tre qui se croit un point d'arriv�e alors qu'il n'est qu'un point de d�part, ne sera jamais consid�r� par la jeunesse comme un vrai ma�tre.
Sudbury, Ont le 21 ao�t 1963
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Enfin la jeunesse, pour se confier � un ma�tre, lui demande le don de soi-m�me. Le ma�tre qui se garde, qui pense � soi en se don-ant, qui se donne avec espoir de retour, qui cherche � se faire des a-mis, ne saurait durer. B. n'est pas assez^pur. La jeunesse veut-des hommes qui soient purs commandes pierres, sans faux d�tours, sans habilet�s subtiles. Elle pr�f�re se fier � un na�f que se jeter dans l�s filets d'un habile homme. La. jeunesse veut que celui dans lequel elle a mis sa confiance se renonce lui-m�me pour �tre tout � elle. Elle l'aime* en autant qu'il cesse de s'aimer lui-m�me pour se donner tout entier.
On remarque peut-�tre que j'Insiste plus sur le prestige de la volont� que sur celui de l'intelligence dans le complexe du ma�tre. En effet il y eut des ma�tres qui ne furent pas .dou�s au plus haut
point dlatelllgence sp�culative. Toutefois un ma�tre doit poss�der le don de compr�hension. Il doit �tre, avant tout, humain et capable de comprendre tout ce qui a rapport � l'humain. Il doit avoir de l'Imagination; et il doit �tre sensible. - ��� '
Que si ron- trouve la jeunesse bien exigeante, c'est qu'on n'a pas le don, c'est surtout qu'on n'a pas le calibre voulu, n se trouvera toujours peut d'hommes pour assurer ce r�le p�rin�ux et grandiose de ma�tre; et ceux qui porteront sur leurs �paules ce fait seront souvent maudits par ce qu'on appelle l'humanit�. Toutefois, 11 n'est jamais arriv� qu'un v�ritable ma�tre ait d�missionn� qu'il ait renonc� � ses id�es, � son devoir, pour des honneurs ou de l'argent II faut croire que ce r�le on�reux porte e� lui-m�me sa r�compense.
Fran�ois HERTEL
" Les pots cass�s"
PARLERTE
Dans le grand passage qui conduit � mon bureau, j'ai rencontr� ce matin un vieil ouvrier qui s'appr�tait � reboucher un trou dans le plancher. H avait install� son coffre d'outils et avec son pied-de-roi mesurait la longueur des planches dont il aurait besoin pour boucher ce trou qui enlaidissait le passage; depuis nombre d'ann�es.
En passant � son c�t�, je le saluai et fis les remarques d'usage sur l'�tat de la temp�rature. Non, il ne ferai pas beau. Il Va pleuvoir, c'est assur�. Ses rhumatismes le font souffrir.
La conservation' entam�e, le menuisier en profite pour allumer � sa pipe, se redresser pendant quelques instants et d�gourdir ses genoux ankylos�s par sa position accroupie. Entre deux bouff�es de sa pipe, il me/ dit � br�le-pourpoint: "Combien que cela co�te une bouteille de lait ici?"
J'imagine aussit�t qu'il doit demeurer � l'ext�rieur de la ville ou encore qu'il veut entamer une discussion sur le haut co�t de la vie. C'est un sujet courant pour les gens qui ne sont pas riches.
"Je ne sais pas au juste, que je lui r�ponds, c'est ma femme qui a-ch�te le lait. Cela doit �tre environ 20 cents la pinte." Un peu tristement le bonhomme me r�pond qu'une bouteille de lait lui a co�t� cinq dollars la veille. Ce n'est plus de l'inflation, c'est du vol, O� �-t-il pay� ce prix?
Lentement, l'homme me raconte que la cour de son lit est en asphalte. Le propri�taire l'a faite paver pour que cela soit plus propre. Mais, notre homme a un voisin qui n'a certainement pas inventer le civisme. Ce dernier ne se g�ne pas pour jeter toutes sortes de d�chets dans la cour. Hier, il a jet� une bouteille vide de lait qui s'est fracass�e sur le pav�. Une bouteille vide �a ne vaut*qu� cinq cents de d�p�t chez l'�picier du coin;
Mais mon homme a une petite fille de cinq ans. La petite est all�e jouer dans la cour avec un ballon. En reculant pour attraper son ballon, elle est tomb�e... sur un �clat de verre provenant du pot cass� H a fallu transporter l� petite chez le m�decin, faire des points de suture et un pansement
"Vous n'avez jamais vu �a vous, une bouteille de lait qui co�te $5"
S'il fallait une morale � cette bis-toire, elle pourrait �tre l� suivante: il faut toujours payer pour les pots cass�s, mais, malheureusement, ce ne sont pas toujours ceux
qui les cassent qui en subissent les cons�quences.
A. Saumier
H prend des libert�s avec la v�rit�
H arrive souvent qu'un enfant ne respecte gu�re la v�rit�. Aux yeux de. quelques-uns, il passera pour menteur, mot qui d�pla�t � sa famille. Mais il ne faut pas oublier qu'un enfant ne se fait pas la m�me id�e de la v�rit� qu'un adulte. H racontera des histoires fantastiques sans se rendre compte o^'U fatt mal En cela, 11 suit inconsciemment rexemple d� ses a�n�s qui, lorsqu'ils parlent de leurs aventures, exag�rent tr�s souvent On fera bien de rechercher pourquoi un enfant conte des mensonges et de l'aider � se d�* Darrasser de cette habitude, tout eh le traitant avec tol�rance et sympathie.
Son Em. le Cardinal � Edmundston
La ville d'Edmundston aura la grande joie de recevoir ; officiellement le cardinal archev�que de Montr�al, le 24 septembre prochain. Son Emlnence doit prononcer un discours � la s�ance d'ouverture de la XXXe Semaine sociale du Canada (section fran�aise), le soir du 24 Elle arrivera � Edmundston � 4 h. de l'apr�s-midi, accompagn�e de plusieurs �v�ques et escort�e d'un nombreux cort�ge qui se rendra � la rencontre du distingu� visiteur � l'entr�e du dioc�se. Une r�ception civique aura lieu d�s l'arriv�e de Son Emlnence. Tout le Madawaska, fier de cette premi�re visite de l'�minent prince de l'Eglise dans les provinces maritimes, s'appr�te � le recevoir avec le plus d'�clat possible.
QU'EST-CE QUE CA FAIT?
Le client � Dites-mol, gar�on,, la c�telette que je mange est-elle du veau ou du porc?
Le gar�on. �� Vous ne le reconnaissez donc pas au go�t?
Le client � Mais non.
Le gar�on. � Eh bien, alors,.
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