JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE: "JE CRAINS DIEU, CHER ABNER, ET N'AI POINT D'AUTRE CRAINTE" � Racine
VOL. XB>- NO 22
L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont. 11 d�cembre. 1953
PAR ABONNEMENT SEULEMENT -r- $2.00 par ami�e
BANQUET ANNUEL I PAROISSE STE-ANNE
Les membres de la Chorale Ste-Anne de Sudbury �taient re�us derni�rement, � un banquet offert par les P�res J�suites de la paroisse Ste-Anne.
Cet �v�nement annuel est une marque �d.'aPPr�ciation pour les heures nombreuses que l� chora'o consacre � l'�gliso durant l'ann�e.
Cette ann�e, l'�v�nement marquait le vingti�me anniversaire de la formation de la chorale. Au del� de quatre-vingt membres et invi- ;
t�s �taient pr�sents.
A la tabl� d'honneur, on remar-marquait, le R�v. P�re A. Mailhot s.j. cur�, et le , R�v. P�re'A. Raymond, ancien cur� de la paroisse et maintenant recteur au Coll�ge du Sacr�-Coeur.
Le Pr�sident de la Chorale, M. Gustave Adam �tait ma�tre de c�r�monie tandis que M. Maurice Gravelle, directeur de la chorale �tait en charge de l'int�ressant ^ro-
� l� r�ception des Enfants de Marie
gramme musical.
T
Etats-Unis et Canada - L'espionnage en Finlande - Conf�rence des Bermudes - L'aide du Canada
NOTES INTERNATIONALES
Etats-Unis et -Canada
H importe assez peu, en somme, que le sous-comit� s�natorial a-m�ricain qui fait enqu�te sur la loyaut� des sujets am�ricains, puisse entendre le t�moignage de M. Igor Gouzenko. Je crois bien que les Etats-Unis sont au courant des renseignements que Doss�de cet an-P|o|^^^^^b^fae^d^Tana-
'conseils � "(donner au ��� gouvernement des Etats-Unis. Mais l'exp�rience d�montre que les gouvernements,'
Au jour le jour
VENDREDI le 4 � Le conseil municipal devra d�cider si oui ou non deux terrains dans l'Alexandra Parle, seront vendus � un demandeur qui est employ� d'une compagnie de construction poss�dant d�j� deux terrains dans cette section Selon le comit� des propri�t�s il n'est permi de vendre que deux terrains par. personne afin 'd'�viter tout sp�culation. Le demandeur John Litja est avanc� de la somme de $3,000. par l'entrepreneur g�n�ral, Oscar Mansikka. Le\ probl�me est ref�rr� au conseil.
L� police de la ville � l'intention de couper court aux exc�s de vitesse qui ont lieu dans la ville. Cet �t� la police a.achet� une trappe �lectrique. Gomme les r�sultats furent heureux (et que l'appareil sa paya rap5de*7>rn' ) la police vient d'acheter une nouvelle machine. Elle fonctionne, para�t-il, au radar. Le prix est de $1,400. L'appareil fonctionne dans toutes les temp�ratures, ce qui est primordial pour la police. Pendant quelques mois les chauffeurs devront mod�rer � moins qu'ils d�sirent faire un premier paiement sur l'appareil.
SAMEDI le 5 � Trois hommes furent amen�s du p�nitencier de Kingston pour r�pondre � l'accusation du meurtre, de Frank Asse-lin, �g� de 53 ans, dont le cadavre fut trouv� dans un foss� sur le chemin de Capr�ol, au mois d'octobre dernier. Les accus�s sont � auife a la page 9 �
quand il s'agit d'infiltrations communistes, ne sont pas pr�ts � a-gir. A Ottawa on a fait une enqu�te et on a condamn� quelques coupables. Aux Etats-Unis on a �galement enqu�t� et condamn� des espions. Mais pour un espion que l'on a emprisonn�, il y en a dix, vingt, peut-�tre cent qui sont encore en libert� et qui travaillent contre les pays dont ils sont len citoyens. : Pour;, le moment, ce. qu'il, ;
tactes, ce sont les bonnes relations., qu!^. existent entre lest deux pays nord-am�ricains N'allons pas, par. des d�clarations officielles inconsid�r�es cr�er de la mauvaise volont� � Washington.
L'espionnage en Finlande
Souhaitons tout de m�me que, tant au Canada qu'aux Etats-Unis, on se montre d'une grande fermet� envers les espions communistes. La petite Finlande nous donne, � ce propos, un bel exemple de courage. On vient d'y d�couvrir un important centre d'es-pionnge sovi�tique. Une agence de nouvelle �crit : "Cinq sont d�j� arr�t�es, dont plusieurs officiers, lie: chef, Reino Kettu-men, a regu sa formation en UR SS, alors qu'il �tait prisonnier de guerre, et peu' apr�s son retour en 1944, il a pris contact avec des fonctionnaires sovi�tiques, recrut� des collaborateurs, transmis du mat�riel d'espionnage (dont un poste �metteur) et r�dig� personnellement plusieurs rapports. Il est � noter que la Finlande entretient officiellement les meilleures relations avec l'URSS, � laquelle elle est li�e par un trait� d'amiti� et d'assistance mutuelle depuis 1948". La Finlande, petit pays voi-
' Mercredi soir de cette semaine la paroipee St-.Tea,-> de Br�beuf assistait � l'une de ses plus impressionnantes c�r�monies religieuse^ de l'ann�e avec la r�ception des Enfants de Marie. Mgr J. H. Coallier, p.d.v.f., cur� de. la paroisse, officiait. Le R�v. P�re personnes | St-Arnaud, s.j., pr�dicateur; de la retraite paroissiale donna le sermon de circonstance.
La photo du haut, nous fait voir � droite, Mgr Coallier. le R�v. P�re St-Arnaud et l'enfant de Choeur, Robert Frappier. On remarque la magnifi-
que statue de .la Sainte V.'�rg.?. le ma�trerautel avec St-Jean de Br�beuf, la banni�re de--i Enfants do Marie. La photo du bas montre Mgr assist� de son servant, qui est- � b�nir'les insignes des nouvelles Enfants de Marie, qui sont de gauche � droite, Mlles Huguette Gauthier, Evelyne,Servant, Estelle Servant, Jacqueline Sc'aryer, debout Mlle /Va��da Sauv�, premi�re -.Vice-pr�s-idsn-te,- qui assiste, Claire Renaud, Joeelyne Robert, Carmen Thanasse, Th�r�se Lajeunesse et Jeannette Gravelle.
PAROISSE ST-JEAN DE BREBEUF
sin de l'URSS, a subi deux fois l'invasion russe. Et pourtant ces dirigeants sont assez courageux pour arr�ter des espions sovi�tiques et les placer sous arr�t. Quelles influences jouent donc au Canada et aux. Etats-Unis pour emp�cher les enqu�teurs de faire leur travail et mettre les espions hors d'�tat de. nuire?
Conf�rence des Bermudes
Au moment. d'�crire ces notes la conf�rence des Bermudes commence ses travaux. M. Laniel, pre-� suite �'la page 16 �
RECEPTION DES ENFANTS DE MARIE
A cause de l'ouverture des magasins, le mardi soir, la r�ception des Enfants de Marie eut lieu le 9 d�cembre en l'Eglise St-Jean de Er�be�fV. Une vingtaine de jeunes filles furent re�ues dans la Congr�gation.
La C�r�monie d�buta par la Procession des Enfants de Marie.
En t�te de la procession venait la statue de la St� Vierge (une magnifique statue achet�e cette ann�e par les Congr�ganistes). La statue port�e sur un brancard, �-tait magnifiquement d�cor�. A ses pieds, des nuages form�s de cheveux d'anges blanc et bleu, faisait tr�s bel effet. Aux quatre coins des gerbes de roses roses sur feuillage vert et autour, du brancard, pendait une nappe de dentelle blan-
che. La statue �tait voil�e, et sur le. voile de tulle apparaissaient �a et l� des �toiles dor�es.
Le brancard �tait port� par Mlles Agathe Gatien, Constance Gravelle, Jeannin� Pelland et Jean-nine Boulay, tandis que Mlles Ga-brielle Fortin, Florence Nault, Marie-Claire Regimbai et Marie-Rose Nault portaient les rubans.
Venaient jensuite les nouvelles Congr�ganistes en robes noires et voile blancs, pr�c�d�e de Mlles Ang�le Bradley, pr�sidente et Va-l�da Sauv� premi�re Vice-pr�sidente de la Congr�gation. Quelques anciennes suivaient. Pendant la procession, la chorale des Enfants de Marie chanta des cantiques � la Ste Vierge.
Imm�diatement apr�s la proces-
sion, Mlle Rita Perrin et M. Fer. nand Par� chant�rent ensemble le Veni Creator. M. Wallace Bradley touchait l'orgue.
Il y. ou ensuite r�ception des nouvelles Congr�ganistes et application des m�dailles. Mgr J. H. Coallier p.d.v.fc officiait
Au nom de ses compagnes, Mlle Evelyne Servant r�cita d'une voix forte et distincte l'acte de Cons�cration � la Ste-Vierge.
L'Instruction fut donn�e par le R�v. P�re St-�rnaud s.j. pr�dicateur de la retraite, qui pour la cir7 constance parla sur "la Saintet�."
La c�r�monie se termina par le Salut du Tr�s Saint Sacrement. La le voile de tulle apparaissaient �a chorale des Enfants de Marie fit
� Suite � la page 8 �
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