Au College Sacre-Coeur
Directeur __________________ RAYMOND CHARETTE
i
Ass.-Directeur ______________� ANDRE SABOURIN
Redacteur �_________________ FRANCOIS LEGAULT
Chroniqueur ___________________ JACQUES LANGLOIS
VOL. � NO 16
Mercredi, le 10 fevrier:
Ouverture rhetoriciens.
de la Nos
retraite de: versificateun
sont heureux ils les remplacenl comme servants de table.
Ce soir pesante dofaitc du clu". Senior a 1'Arena: Copper Cliff 6 College 2; les elemen.taires et les syntaxistes assistant a la partie: chacun son tour.
Jeudi le 11 fevrier
Durant la "nuit, une diable de tempete a comble nos patinoires. Ipso facto, deblayage malgre le froid sec.
Get apres-midi, le college perd de nouve'au' au hockey; mais cette fois, ce sont nos Juniors, qui ne reussissent qu'a rentrer trois petite points tandis que St-Charles s'assure Is} victoire avec 6 points.
Vendredi le 12 fevrier:
Ce matin, apres la classe, ie Pe-re E. Lauzon, s.j., missionnaire de Chine, donne aux eleves une tou-chante conference sur ses recents emprisonnements en ce pays. II nous entrelient sur le sort pito-yable des martyrs calholiques, sur le .systeme communiste et surtout sur les nombreuses souff ranees que doiyent eridurer la-bas les pretres captifs.
� Nos Midgets affichent une ma-gnifique tenue ce soir, sur notre glace, et viennent a bout des Ledo Aces par un pointage de 3 a 2. Les joueurs des deux clubs ffiritent nos felicitations pour .leur jeu ou la passe rapide et la finesse I'em-portent sur la rudesse.
Saniedi, le 13 fevrier: .
Sitot le dejeuner termine, tous les collegiens exercent la "pelle" de la race sur les trois patinoires.
Ce soir, on nous presente le splendide de film "Crime et; Cha-timent1', drame psychologique qui peint 1'ame profondement trou-blee d'un meurtrier. Le Pere Jean-Paul Gingras, s.j., nous explique brievemeht �comment 1'auteur rus-se s'y est pris pour nous commu-niqUer les impressions causees par le remord dans une conscience au fond droite et meme delicate. A noter :que Pierre Blan-chard, Tacteur principal, a reussi merveiljeusement son role difficile. Los lampes de la patinoire, .toutes allumfies, nous firent soup-gonner, pendant le film, q[ue cinq membres courageux des Travaux Publics arrosaient sous une temp6-rature.de 5 degree en bas le zero. Quel devouement!��..-,."
On salt que ce soir et domain apres-midi, les Etoiles de la ligue intercollegiale, v'dont quatre de nos joueurs (Richard Huneault, RqJ^ land Mongeon, ; Maurice . Duhaime et Roland Hebert), jouent contre le St-Michael de Toronto a I'Are-na. MoAgeon reussit deux assistances, et le resultat final est de 9 a 7 pour les Torontois irlandais.
Dlmanche, le 14 fevrier:
Plusieurs eleves ont rec,u de jo-lles cartes: c'est la St Valentin!
LE 19 FEVBEER 1954
De tres nombreux spectateurs viennent assister a la seconde par-tie de nos Etoiles contre le St-Michael avec 1'espoir de voir les no-tres gagner cette fois. Malheur! C'est une autre d�faite: 8 a 4 pour les visiteurs. Tout le monde re -marque cependant 1'elan prodi-gieux de nos Etoiles, et' particulie-rement des joueurs du college: ce sont eux qui reunissent presque tous nos points: Mongeon et Duhaime s)e signalent specialement Mille felicitations; ils ont fait .grand honneur au college. Pas vra^ que noue ne sommes que des intellectuels enrages!
Lundi, le 15 fevrier:
Quelle temperature! Quelles patinoires!. Tout fond. Ce n'est pas drole d'aller en classe 1'esprit tris-te. L'infirmerie est- peine... Eslt-ce .cette brume epaisse qui en de-courage un si grarir nombre? C"e^J pourquoi, cette semaine, le lever aura lieu a 635 h. au lieu de 5.55 h.
La journee s'ecoule lentemernt...
Mardi ,le 16 fevrier:
Les Banthams du college pro-mettent beaucoup. Ils affrontent ceux du St-Charlea aujoufd'nui, et reussissent a enregistrer a leur compte une magnifique victoire, au pointage de 6 a 0. �"
LA COOPERATION ET NOTRE DEVOIR
N.D.L.R. � Discours prononce par Frangois Legault de Rhe-torique, president de 1'Acade-mie Philippe � Landry a I'oc-casion' de la levee du dra -peau le 31 Janvier, 1951.
Nous avons limitfi trop Ipng-temps notre question nationale a eveiller seulement les consciences a. nos malheurs patriotiques, a notre force ethnique. Mais d'autres facteurs de notre survivance doi-yent attirer notre attention. II y a 1'aspect social et economique: de cette question qu'on nfiglige trop souyent
Le mouvement coop6ratif est un facteur impprtant de notre survivance parce qUe son but est une reconstruction sociale-economique.
Si .nous consultons nos chefs na-tionaux,- noiis remarquons que leurg pensees convergent yers ce meme point: 1'ecoiiomlel
Le chanoine Groulx dis^iit: Jl faut au Canada fran^ais' une vie economique gardienne de la lan-gue et de la culture et par conse-quant de la foi". M. Esdrks Min-ville dans le dernier num6ro d'Ac-tion Nationale traibait, de cette im portance d'avoir une 6conomie ca-nadienne frangaiise . "conQue et di-rigee selon 1'esprit de notre culture selon la conception humaine et chre'tienne du travaijl."
. La cooperation repond a cette necessitfi d'une Economic propre. Elle organise la consommation et par cette nouvelle puissance s'em-
Jaires,
organise 1'epargne, fait connaitre 1'epargne chez le peuple et ae sen de cette epargne au bien immediat du peuple.
Cette nouvelle vie economique differe du present systeme mate-rialiste. Car le mouvement tien compte de 1'homme, de la famille, du peuple, de la propriete, de I'as-sistance et de 1'entraide.
Sur le plan social, la cooperative poursuit un aussi beau travail. Elle s'occupe des masses en particulier, leur enseignant 1'utili-to de 1'epargne, le besoin de posse-der une propriete. La cooperative cherche a procurer a ces masses une certaine aisance que le capi-
alisme a toujours voulu empecher.
a cooperation fait 1'homme en ui donnant des responsabilites ct
ne chance d'exercer son initiative personnelle. Ce ne sont' que les grandfs lignes au mouvement coo-pfiratif.
Nous voyons bien que ce mouvement est un facteur important de notre survivance puisqu'il est u-ne reconstruction sociale economique. Mais il lui reste d'etre', etu-die et mis en pratique. Ca Messieurs, c'est notre ; devoir. '
pour sa part, que le plan sovieti-que "vise non-seuleinent a liser PAllema^ne, mais toute 1'Su-rope-occidentale".". M. Anthony.E-den a declare:
"Cette proposition parait pr.'ncipa-lement destinee a briscr 1'OTAN et a tonir les Etats-Unis rt leurs forces hore de I'Europe. L'OTAN est la base de la politlque brican-riique. Nous maiatenons que I'O-TANno menace personne et nous ne pouvons y rcnoncer". M. Bul-es a accuse la Kussie de ehercher "laisser rAHemaghe - occidentale }t, consequemment, la plus gran-de partie de 1'Europe ncciden
/all
ous la menace ion venant de
p.
de toute agrcs-1'exterieur. Pour
i troisieme fois depuis Ie debut lu siecle, nous avons envoyc des orces en Europe, parce qu'il y en
Soiree I
signifiait le retrait des troupes a aval* phisleurs en Eui;ope qui ma-
peu de la production.
L'Aml du Peuple Sudbury Ont., le 19 fe'vrier, 19B4.
nifestaieht des craintes' et
mericaines du continent europeen
Ainsi elle remet dans les mains
nous demandaient d'agir ainsl...
de 1'abandon de 1'alliance occiden
du peuple le contrdle de la pro-
Ainsi, les Quatres Grands ont de
tale. Le piege i-tnit si-grcssicr que
duction, et le peuple reuni.devien
.nouveau reaffirme leurs positions
les ministres des Affaires etrange
en quelque sfprte majitr� destinee.
respectives: Ils ne soht pas plus
res de France et-d'Angleterre Ten
vances qu ayant le 25, janvier. da-
d-Snonce immediatement avec beau
Par le moyen ,des oaisses pppu
te de TouyertUre de la conference
coup de vigueur, ce dpnt il taut
mouvement cooperati
Un confrere de Montreal a cu
1'autre jour un mot fort juste.
Consolons-nous, flisaiWl de, 1'echec
les felicfter.
L'attitude des AHi.'s
de la conference, en pensant qu'il
Monsieur Geonrcs Eidault a dit
"Vaut mieux que les., deliberations
se continuent, meme: sans succes,
plutot que de voir le monde en-
di
� finite a la page 9 �
RUMEURS DE CONSCRIPTION ET REACTION DBS CREDITIS-
TES
� suite de la page :16 � "Que lea Creditistes-de Montreal, reunis en la salle du Buffet Paris, le 10 fevrier 1Q54, expriment au Gouvernement federal leur opposition vehemente a toute forme de conscription ou de service ini-itaire obligatoire." Communique par:
,Jean Grenier secretaire
Notes internationales
� Suite de la page 16 �
Affaires etrangeres des Quatre ont encore consenti a se reunir a BP--lin .La conference dure depuis le 2fi Janvier. Et npus arrivomh tran-quillement a la fin de f6vrier... fette fois on a de nouveau parie de la Chine communiste, des pro-blemes asiatiques, de I'Ajlemagne, a Communaute europeenne de de-, fense,;du Pacte de 1'Atlantique :et de plusieurs aiitres choses. Sur tous les points le desaccord a ete total. M. Molotov a enfin fait, u-ne pffre qui paraisait gen�reuse. II a preconise un pacte de securite de cinquante ans! Rien que ca! Commie si les maitres actuels du Kremlin pouvaient Her, durant cinquante' ans, leurs successeurs. La politique de la Russie change continuellement. Ce n'est pas un pacte de plus ou de moins qui 1'ar-retera dans ses contradictoires. Mais 1'offre de Molotov compor-tait des dangers evidents pou^r I'Europe et les< Etats-Unis. Elles
A 1'investiture des Guides
Ci-dessus un groupe de jeunes filles photographies a 1'occasion
PHOTO L'AMI.DU PEUPLE
f r *
Jean-de-Breberf le�7 fevrier der-nir. Ce sont, de gauch~e'|& drpite. Claude tte Roy Eva Lupien et Ed-
de 1'investiture des guides, a St-, na Dionne;
Le 7 fevrier avait lieu en T<�-glise S-Jean de Brgbeuf, I'lnvesti-ture des guides, des scouts et des louveteaux. Sur la photo apparais-sent de gauche a droite, Premiere
'PHOTO I/AMI DU PEUPLE
langee:; Ggi-ard; Dinel A.S.M., Ea--mond -iYappier, Laurent Dupuls, Normand Rouleau Maurice Brouil- I'abbe Laurent Martin, aumfinier lette et^Fernand Pare .S.M. Deuxi- dea ^rois groupes, Mgr j.H. Coal-erne 'rangfie: Bajraond Perrln, M.luer p,d.v.f, et Robert Frappier,
PAROISSE STE-A] Dimanche soir, U la Salle fste-Anne soiree recreative a! grotte Notre-Dame
La soiree eiait so le Mme Frank Seg du Clubj qui recev Elle etait assistee tin, Charette, Gaut Emond et Lamarch
II y eut chant, m SP. et un succulent vi. .,
L'orchestre 6tait c suit: Violon � M. . ano, Mme Jos Le M. A. Vincent.
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