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L'Ami'du Peuple, Sudbury, Ont. le 26 mars, 1954,
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La desobeissancela perdu n'os premiers parents dans le paradts terreotre. Jesus, pour nous sauver s'est'rendu, obeissant, et obeissant jusqu'a la mort de la croix. , "Si voua Voulez entrer dans la vie eternelle, dit un jour Notre-Seigneur, observez les comman-idements."
L'obeissance est une vertu parti-culierement necessaire a votre age mon enfant, parce que vous etes ^incapable -de yous conduire 'si vous n'etes pas assiste par vos parents,\ et par ceux qui sont cbeirges de votre education. - ;
Le jour de sa premiere communion, un enfant qui n'avait pas bien vecu chretiennemerit jusqu' alors, prit la resolution de ne plus offenser Dieu.0
Son pere peu scrupuleux des iois de 1'Eglise, lui prdsenta. un ven-dredi, des aliments gras, v
L'enfant remercia son pere en
lui disant qu'il ne pouvait user ce
jour-la, des mets TEglise.
defendus par
"Eh bieti! Monsieur, repondit le pere indigne, puisque vous ne vou-lez pas ce que je yous offre, voua ne manger ez que du pain .
"Vdlontiers mon pere, repondit Terrfaiht, la religion m'apprend que je dois vous obeir comme a Dieu quand vous ne in'ordonnez rien de conitraire a sa loi sainte.1'
Le pere ordonna de lui donner du pain sec. Mais ia mere, plus
LE P. R. DANIEL LOBD,
Un des religieux les plus actifs aux Etats-Unis, le R.P. Daniel Lord, S.J., le giand apOtre des congregatins mariales, le fonda-teur deg Ecoles d'Action catholi--^que donit Montreal a benetficie" durant plusieurs annees, et 1'au-teur d'uns grand nombre de publications, vient d'etre conf infi a rhopitaJ, atteirit d'un cancer aux poumons.lt etait a preparer un pageant en 1'honneur de la sain-to Vierge qui devait etre donnfi en plusieurs yilles des Etats-U-nis et du Canada. Le P. Lord continue siir son lit d'h6pital a travailler. -Ses (medecins s'ef forcent ^'enrayer le mal. Ses nombreux a-xnis prient pour sa guerison.
tendre, lui porta en. cachette, des aliments maigres, le pressant de les manger. ,
"Non, ma mere ton pere m'a defendu en votre presence de manger autre chose que du pain; je peux vivre avec ce seul aliment mais dusse-je mourir de faim, je prefererais la mort a la desobfeis-sance.,,
La mere alia rapporter a son mari, les dernieres paroles que venait lui dire son enfant.
Le pere, f rappe de. cette pbeisV sance, dans 1'execution de ses or-dres, promit a son enfant de ne plus violenter sa conscience, et 1'abstinence prescrite par lea 'Iois; de I'Eglise.'. v
� Souvenez^vous toujours'j mon efifant; de cette parole de la Sain-to Ecriture: "L'homme obeissant remportera des yictoires".
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DU DIMANCHE
Un paysan se moquait de son yoisin parce que celui-ci ne vou-lait pas, comme lui, passer de temps en .temps le dimancHe a tra-vailler aux champs, mais cher -chait, au contraire, a sanctifier le jour du Seigneur en assistant aux offices de la paroisse.
"Suppose lui dit le voisin dans 1'intention de I'Sclairer, suppose que j'ai sept louis en poche et que rencontrant un homme sur le 'che-min, je lui en donne six. Que dirais-tu de cela? . < '
�Je te trouverais genfireux et je dirais que 1'homme qui t'aurait rencontrfe en si bonne disposition te devrait bien de la reconnaictsan-:ce. ' .-..-'.�' . . .. -
�Port .bien! Mais si, au lieu de ni'en savoir gre, il me jetait par terre et me volait le dernier louis que je me serais reserve, que di-rais-tu alors?
�Le miserable, il faudrait le pendre. Ce ne serait pas 'trop. : �Ami, c'est pourtant la ton his-toire: Dieu t'a accorde six jours pour /travailler et pour gagner ton
pain; il ne s'est reserve que le sep-tieme, et il nous a commande de de le sanctifier. Et toi, au lieu
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d'etre reconnaissant de ses dons
et de respecter sa volonte, tu lui voles le -septieme jour. Le cas n'eet il pas le meme? Que t'en semble?
Le paysan en convint fit r6fle-xion sur lui meme et s'amenda.
Il avait rec.u une bonne education premiere.
PRESENCE D'ESPRFT
Un celebre peintre anglais avait ete charge de d^corer la. � coupole de la cathedrale Saint-Paul a Lon-dres. '
Le travail etait tres important, et, comme, on voulait que I'e'slise fut entierement terminee. le plus tot possible, on avait demande au peintre de se niettre a 1'oeuvre ayant ^que la mac.onnerie fut en-tierement ,achey6e. Celui-ci avait accepte et se tenait pour peindre, sur un echafaudage etroit, pareil a celui des niacons, et dispose sp6cialement pour lui. Un jour que le peintre etait absorbs par 1'ex^cution d'une scene interessan-
te, il
recula, comme le . font,
a chaque instant,- leis artistes pour se rendreN compte de leur travail.
Insensiblement, regardant tou-jours son oeuvre, qu'il exami-nait en clignant des yeux, il arriva tout au bord de son echa-faudage. Encore un pas et il va disparaitre dans le vide et tomber sur le sol, a deux cents pieds au-dessus ide lui!...
Mais un pauvre mac.on qui tra-vaillait non loin de la, a vu le peril son coeur se serre. Dans sa pen-see, rapide comme 1'eclair, il voit deja le malheureux tournoyer dans le vide: et s'abattre sur le dallage. Comment le prevenir? Si le peintre fait tin seul mouvement en arriere, il est perdu! Alors 1'ouyrier n'hesite pas; il court a la fresque, saisit un des � Suite a la page 3 �
Pour colorer en attendant Paques...
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