L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont le 2 avril, 1954. PAGE 11
HOINS JEUNES
ETDES TOUT-PET1TS
LE
ET LE BflEUF
eux enf ants, Louis et Alfred, ieiit vlvement eritre eux. Leur id-papa en demanda le sujet: sommes divises, rtpondit Bur cette question: Quel |e plus utile des animaux? Al-|dit que c'est le bSeuf, et moi itiens que c'est le cheval.
bien! reprit le veillard, ex-tour a tour vos raisons, et |d6ciderons ensulte, s'il y a 'Louis de commencer.
'j; Le cheval est le plus uti-animaux. H est tout a la fort et tres docile. Que Ices ne rend-il pas a la la chasse, et plus enco-es travaux de 1'agricul-I'industrie!
JK1. teaneport^i ; .pbn' cavalier i vitesae du vent, et af f ron' du canon et la mort. Ail-1'attelle a des voitures, |chariots charges de poids A a campagne, on s'en iur labourer, et il le fait trep tres bien. ir est pour 1'hom-infatigable serviteur en temps qu'un compagnon et ' '''
utilise sa peau pour en fai-excellent cuir; ses os, pour ir le nolr animal; son crin, garnir des matelas, ou pour ionner des brosses, des chas-Duches, des balia,yetteai . . .
[est Evident qu'il nnSrite la ^iere place, et je suis s i-papa, que vous en jugerez
. � Avant de rien conclure, kut Scbuter les raisons de ton
Le boeuf est 1'animal le utile de la ferme; H est fort, [le, persfiverant, et se prete a les travaux de la campagne. certaliis ip^ys He .cultivateur surtout pour labourer, car ri'egale sa pat ience et sa since dans ce travail, si im-it et si
chair est Taliment le plus ei le^plus nutritif: elle fait {bouillon excellent. Sa peau ta-devient un cuir tr6s solide, Ton emploie de preference faire des semelles de sou-de travail. On utiise ses cor-l�our confectionner des man-de couteaux, des peignes, taibatierea et une multitude litres 6b jets. De ses pieds et |la moelle de ses os, on extrait huile trfis propre a conserver chaussures.
En rfisumfi, le boeuf ne vit quo pour 1'homme, et apres sa mort 1'industrie en utilise jusqu'aux derniers restes.
Aussi grand-papa, je ne puis ccmprendre qu'on lui conteste le premier rang.
G.-P. � Je vous ai 6cout2s avec plaisir, mes bons amis, ,et j'h^site p. prononcer entre vous. En cer-taines cohtr^es, c'est le boeuf qui rend le plus de services; en dau-tres, c'est le cheval; dans le nord de la Russie, c'est le renne; �t dans les deserts de 1'Asie et de 1'Afrique, le chameau et le madaire.
Vous pouyez garder chacun vo-tre opinion. Toutefois, a cause de 1'excellence de la viande de boeuf, j'incline pour !mettre cet animal a-vant le cheval."� -
Les animaux sont pour le service des hommes comme les hommes pour te service de Dieu.
LE SOUVENEZ-VOUS DANS LES
NEIGES
I � C'etait aux origines de la de ses amis; bientot il eut lieu de f ondation des Freres Maristes. Le s'en repentir. V. P. Champagnat leur f ondateur,
venait d'apprendre dans le courant de fevrier 1823, qu'un de ses Freres de Bourg - Argental etait tom-b6 dangeureusement malade.
Le bon pere ne voulait pas lais-ser mourir son enfant, sans le voir encore une fois et lui donner sa benediction. Le temps etait mauvais et la terre couverte de neige. Cet 6tat de chose ne I'empecha pas de se rendre a. pied aupres du ma-lade, malgre. la distance, des qu'il apprit qu'il etait en danger,
II � Apres 1'avoir beni et console, il se' disposa a repartir pour
Accompagnee du Frere Stanislas, il entreprend de traverser les montagnes de Pilat; mais ils a-vaient & peine marche durant deux heures, .qu'ils s'egar&rent. Ne recon-naissant aucune trace de che-min, ils furent obliges d'aller a 1'aventure, ou plutot & la garde de Dieu. ___
Uh vent tres fort leur jetait la neige & la figure et les empechait de voir ou ils allaient, au point qu'ils he savaient s'ils avangaient ou s'ils reculaient.
Apres avoir erre pendant plu-sieurs heur.es, le -Prere-.se. trpuva
La. Valla^bienqu'oncherchatVi si fatigue, que le Pere .fut oblig-S
le retenir; par la raison qu'il etait tombS ce jour meme, une grande quahtite de neige et que la tour-mente etait tres forte. Ne consulant que , son courage,
de le preridre par le -bras, pour le conduire et 1'aider a se soutenir. 3Mais bientot, 'saisi lui-meme par le froiQ et etouffe par le neige, il se sentit d6faillir et fut oblige de
Eons Mots
Papa surprend Richard au moment ou il griffonne sur-son pa-
i
pier a, lettres.
� Que fais-tu?
� Je t'ecris.
� Mais tu ne sals pas 6crire?
� Si.
� Alors, lis-moi ce que tu m'e-crivais.
Richard reste un instant con -fus, mais se remettant:
� Voyons, P'pa, c'est pas ceux qui ecrivent les lettres qui doi-vent les lire: c'est ceux qui les
rec.oivent... alors, lis toi-meme...
. � � *
Lac Poissonneux >
Vous croyez que ce lac est bon pour le poissqn? .
� II n'y en a pas de meilleur, j'eh .suis certain^ . \ \
�Qu'est-ce qui vous fait, croire
le. Pere ne crut pas se rendre aux -'f-'arreter.
prieres des Freres et aux conseils |
� Suite a. la page 3 �
� C'est bien simple: il est t)i bon que pas un poisson n'en a encore voulu sortir depuis qiiinze j'oOrs que je peche ici. ;
Pour colorer en attendant Paques...