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L'Ami du Peuple, fludbnry, Ont. le 7 juin, 1956.
PAOB I
"Le Centre Des Jeunes organis� par et pour les Jeunes ! est une �cole pratique de formation sociale."
Directeur:- Jacques Groulx
R�dacteurs : Andr� Beauparlant ~ B�atrice Doyl� .
Anita Chevrier � ��$�.�� Claire Lamothe
R�&g�: par Le Centre Des Jeunes 40 rue Beech, Sudbury, Ontario
LA CONFIANCE-MOYEN EFFICACE VERS LA
La confiance est une disposition favorable de l'esprit qu'a urne personne envers une autre, �v,'. �.:.;.
Cette confiance doit �tre fond�e: c'est adir� bas�e sur la c�n-. naissance de la nature humaine et non pas na�ve et par le fait m�me illogique.
Si elle est fond�e et si elle se base sur une connaissance de la nature humaine, die sera logique, r�elle et toujours sinc�re} donc un stimulant pour celui qui la re�oit � toujours se d�passer. �'- '�'"��' '.'�":''..� "";'_� �:''.''' '��'-Y-. �.'. ,-�; .;, .''. :. . ' ��': �;.-. � . '
Ce sont l� l�s conditions pour que la confiance soit un moyen efficace dans notre poursuite d'une certaine perfection dans quelque domaine que ce soit.
Pour �tre efficace la confiante doit �tre^ fond�e. Voici un. exemple qui parviendra peut-�tre � illustrer clairement ma pens�e: Dans les cadres du Centre des Jeunes, je confie � Jean-/ Pierre la vente des billets pour une soir�e r�cr�atives Jean-Pierre est un jeune homme qui ni'a prouv� � maintes reprises qu'il ne peut pas g�rer avec succ�s une telle vente de^ billets :~� la danse de No�l, ses comptes ne balan�aient pas. Au R�veillon du Jour de VAn, cinquante billets se sont perdus. A la St Valentin les billets distribu�s pour la vente ne sont revenus qu'un niois plus tard; pas moyen de v�rifier quoique ce soit.
"Esp�ce de nigflud'me direz-vous, et avec raison; choisis un autre vendeur" Dans Vexemple^que je viens de citer, la confiance que je manifeste � Jean-Pierre est illogique; �a saute aux yeux. Cette confiance ne sera pas efficace parce qu'elle n'est pas bas�e sur une connaissance vraie de la nature humaine et l'erreur appartient � celui quf fait le choix. ���'��!
Si pai-contre, pour continuer-avec le'm�me exemple, not^e Jean-Pierre est un Kors responsable, m�thodique; l'ami de tout le monde et qui en plus a d�j� fait, ses preuves dans ce domaine, la confiance que je lui manifeste en lui assignant la vente d�s billets pour une soir�e f�crfa
ra fond�e. J'aurai fati en le choisissant, un choix judicieux et sage. Ce choix est logique, donc la confiance ^que je m^ Jean-Pierre est r�elle; elle est aussi sinc�re\ parceque je nie sens s�r et je n'ai plus d'inqui�tude en ce qui regarde le rapport financier. ".-.' '";'*. :��'.:'.,: �'��'/"". Y'-. ;.'^--: ;'?- �'.;.:;"�:' ''-� :�� .';'�.-;.-'.' '�'�'-..;
J'ai affirm� au d�but qu'une confiance fond�e, r�elle et sinc�re devrait �tre pour celui qui la re�oit un stimulant � toujours se d�passer. .;.-- ,�:;.�-". Y Y';'-/./.; ��;-/'.-:.;.V::" : ��"� � Y:..;.� '�-� ' � �,-"'�'� .
Je': Continu� toujours avec mon Jean-Pierre. Jean-Pierre depuis six mois a r�alise quatre grands : succ�s dons le domaine de la vente des billets pour uirie soir�e^ r^r�c^e. vi/ors, vous comprenez qUemonJea&Pi�rrcqu^�
nience � se consid�rer comme un personnage impqr: sa
confiance en lui-m�me
'assurance. De cette sitiMtion^eux^^
Notre Jean-Pierre peut entreprendre ^
ne vente de billets pour �ne^^b^ ��f
autre responsabilit� dans la m�me^K^ation; il poursui-
vrait en ce premier cas, son perfectionnement !f�aj�ijt�:I)�^:-
x��tn�^coiis�quence possible, c'est que M^
l� de ses qitalre succ�s e�^
et qu'il s'endorme sur ses ;petits lauriers. Ic� le ^probl�me s ag-
grave et il faudrait que /eon-Pierre tienne compte des quelques
wnseils^ie^^
tir pour ses �wi^anls, la confiance telle que d�crite dans mon
expos� du d�but; c'est a^ire: confiance fond�e, confiance sin-
cereei sentie, confiance,^timu�ant efficace vers la perfection,
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465 avenue Notr� Dame
Comit� de coordination
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Dimanche, le 3 juin} avait Heu en l'�cole de la paroisse St Vincent de Paul de North Bay l'assembl�e du comit� de coordination des Centres de Jeunes de l'Ontario; '�.�;.��:�;�:';�'�; v;''':'::".'<:..
Aux douze Centres d�j� membres de ce comit� 's'ajoutait un repr�sentant; de Toronto et un autre de
Les pr�sentations se firent d'une fa�on amicale et famili�re, et d�s le premier contact tous les d�l�gu�s se sentirent � l'aise les uns �bec les autres. Tous r�alis�rent l'importance de cette r�union et les conversaitlons r�v�l�rent que tous avaient d� faire d�s sacrifices pour y assister d� l� la sinc�rit� et la confiance qu'ils s'inspiraient r�ciproquement; On sentait qu'on avait � faire � des jeunes
AJOUTEZ... UN GRAIN DE SEL
par Anita Chevrier
Retraite d�s couventines � Villa Maria; au lac Richard. Heureusement qu'elles �taient au lac Richard, car on nous apprend de source s�re que samedi matin leur accoutrement �tait tout autre chose que fqrmelt...'.. Apr�s ayoir grelott� toute' une nuit, il para�t' que le pyjama va bien ipar dessus les jupes, l�s robes, enfin par; dessus : tout v�tement que l'on peut a-voir.. .VIVE: LE PRINTEMPS ET L� SOLEIL 1 ��;!:.'�'*.
AU TENNIS: R�nald Chartrand, amateur de tennis, c'est � dire a-veo le r�teau et l� rouleau, -r�clame pour lui, vue sa ;contribution au tennis, de faire l'ouverture oif-ficiel�e du terrain en jouant contre le champion de l'an .dernier. Bonnei.chance. R�nald; mais nous ne pouvons pas voir comment 'tu peux gagner... avec un r�teau...
dirait que pour Certains, l'UNITE, �a veut dire �tre �ft � l'assembl�e g�n�rale. D'apr�s les pr�sences � rassembl�e : de vendredi le 1er juin on s'achemine vers cet id�al. Nous n'�tions pas UN, -, mais pas coup plus;
bea�>.
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A jtous les dimanches soirs, les jeunes canadiens-fran�ais de la ville sont invit�s � se rendre au Centre pour une soir�e r�cr�ative organis�e .par le groupe du folk-r lor�. 'Ceux qui se sont rendus dimanche dernier �taient d'accord � .dire que la soir�e �tait des' plus r�ussies. Tous .se sont donn�s la main, Tous se sont amus�s. Nous esp�rons donc que le groupe augmentera encore cette semaine. A-musons-nous ensemble! "Soyons amis! Soyons unis!-'.
A-roccasibn de-la-;Journ�e-Ren-contre qui avait; Heu � Sturgeon
lls cette ann�e, des, r�pr�sentants des diff�rents ; centres se sont r�unis pour ; la formation d'un cpriseil. inter-centre.. Ce conseil se, r�unira, �; North Bay, dimanche le 3 juin afin de discuter de la Rencontre ' 57, qui aura Heu � North Bay.; ;�.'. ��, '
s�rieux; mus par des convictions solides et un id�al �lev�: c'est � dire l'unit;� des jeunes de l'Ontario dans un but d'entr'aide en fqrmeJ-tion par des �changes d'id�es d'exp�riences et par une coop�ration aussi enti�re que possible.
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Le but de cette r�union �tait d'orienter les activit�s des Centres vers la formation de leurs membres sous les quatre aspects suivant: LE RELIGIEUX, par une enqu�te locale de chaque Centre sur la situation religieuse des jeunes dans son milieu. Chaque Centre devra apporter � RENCONTRE *57, des solutions possibles aux probl�mes r�v�l�s- pa;r leur enqu�te. : �.'� ' ''�- -;; / ' /.''.'-.':
LE CULTUREL par l'art dranjati-q�e: chaque Centre organise sa troupe :de th��tre. Toutes ces trpu-pes participeront � un festiy�l ,�-liminatoire dont la. finale aura lieu � la RENCONTRE '57; ;
LE SPORTIF par l'organisation d'un tournoi provincial d� ping pong. 'Ici aussi chaque C,entre organise son tournoi local afin de pouvoir pr�senter son champion � la RENCONTRE *57/ o� aura lieu la finale. ��;�.' �:.,'.� '-: .'-';v ;' '�': . '':'.:��'"
car;fa&Vf!�^.^�^ que Centre s'engage � organiser une troupe de folklore qui se pr�parera au cours d� l'ann�e et qui pr�sentera; un num�ro sp�cial � la RENCONTRE '57.
Nous sommes .certains qu'un tel programme suivi de pr�s par -,, chacun des Centres it�ress�s saura donner � la jeunesse canadienne fran�aise de l'Ontario cet esprit de collaboration qui m�ne � 1�U-NITE, et saura produire d'autres fruits f�conds dans les �l�ments de formaiti�n mentiorin�s plus haut, � sab^r; le r�Hgieux, le culturel, te sportif est l� .social.
If L'opprenfi-so/cfar re�oif: III � une excellente formation de ^�' Jpicialiste, . .: � �'�'..-.',�'.-'. ; ' ||| � une initruction acad�mique
.�un* formation militaire appropri�e. .
'. Les candidats qui ne parlent que le fran�ais sont enr�l�s dans l'intendance militaire (RCASC), pour y devenir commis d'administration ou
.chauffeurs de v�hicule automobile. Ceux qui sont bilingues peuvent s'enr�ler dans un autre corps, en
..,yijeid'yMpwdre.gMide�0>Tr^rfv|
'i>ifieTCiuines-ilqtiej''i Ann�e aiTre. oux-j apprentis-soldats.
Apres t'entrevue, ceux qui sont. accept�s re�oivent instruction de se pr�senter au camp le 11 juillet ou
�le 14 septembre, selon .qu'ils suivent le cours en fran�ais ou en anglais. Demandez la plaquette sur le Programme d'Instruction � l'intention des apprentis-soldats au -centre de- recrutement le plus rapproch�. Ecrivez, t�l�phonez ou pr�sentez-vous en personne.
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il Centre de Recrutement
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Quette est Vid�e de me louer :eette r�qnstts? Dep> une demi-lettre, je manque toutes mes ballec!
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