uvriere
Collaboration de la "Voix Ouvri�re
"Sessions d �tude"
Nous avons eu l'agr�able occasion lors de la fin de se-maine de la f�te du travail, de participer aux trois journ�es d'�tudes organis�es par la Voix Ouvri�re de Sudbury. En effet, du premier au trois septembre, des autorit�s en mati�re syndicale et politique nous ont entretenus sur la doctrine sociale, de l'Eglise. C'est-�-dire, la conception que F Eglise Catholique a de l'ensemble des probl�mes qui concernent les relations des hommes vivant en soci�t�. Th�me- tr�s large, puisque c'est, l'�tude du caract�re social de l'homme, en tenant compte de sa dualit� de nature. A cause du temps tr�s court � notre disposition, et du probl�me syndical actuel dans les relations ouvri�res patronales; probl�me d'autant plus cuisant dans notre district, � cause d� l'influence n�faste que le syndicalisme subversif exerce par certaines de nos organisations locales; nous avons cru n�cessaire de diriger nos sessions d'�tudes vers trois points particuliers de la doctrine sociale Chr�tienne. . '.
Une trentaine de personnes dont, trois jeunes dames, ont suivi avec Un int�r�t continu les cours et conf�rences donnes par des personnalit�s �m inentes dans l'�tude de la doctrine sociale de l'Eglise et son application pratique.
La premi�re journ�e confi�e au P�re Jacques Cousineau, S.J., fut consacr�e � l'�tude du syndicalisme et la libert� d'entreprise. Apr�s avoir d�crit, de fa�on claire et concr�te les diff�rentes formes que le capitalisme � pris dans l'histoire �co-nomiqu e des derniers si�cles : Capitalisme lib�ral, de monopole, et capitalisme d'�tat, le conf�rencier en vint, a faire l'historique du syndicalisme "Cons�quence spontan�e et n�cessaire du capitalisme �rig� en syst�me �conomique"^ (Pie XII). Le syndicalisme par les conventions collectives, stabilise les rapports ouvriers patronaux, r�gularise le march� du travail, organise la production et l'industrie, mod�r� les prix pour aider ainsi le capitalisme � fonctionner. En introduisant le point de vue social de l'homme vivant, concret et total, en transformant le rouage interne, la structure du capitalisme, le syndicalisme l'aide � se d�passer, nous dit Je P�re Cousineau.
Le conf�rencier en arrive ensuite � d�finir les attitudes actuelles du syndicalisme: de classe, (Class or socialist u -ninnist) d'affaires, [.business unionism\ fonctionnaire ou �"�' tat, Lstate unfonism] politique ou travailliste ipolitical u-'nionisml; pour en arriver enfin au syndicalisme r�formiste [d�mocratie unionism] comme �tant, le mode syndical recom? mand� par la doctrine sociale de l'Eglise.
Ayant donn� l�s diff�rents aspects que prend l'entreprise au sein de nos libert�s institutionnelles^ l'orateur d�finit de fa�on claire et positive le r�le du syndicalisme: dans Ventre-prise, dans l'�conomie, dans le r�gime actuel, et son devoir de, faire respecter les droits �conomiques et naturels de l'homme, d� la personne, de la communaut�.
Le conf�rencier termine cette premi�re journ�e d'�tudes en analysant l'orientation qui doit �tre donn�e a l'�ducation syndicale pour que celle-ci soit conform� aux principes so � ciaux enseign�s dans l� doctrine sociale de l'Eglise, en appuyant fortement sur les principes chr�tiens qui doivent �tre � la base de cette �ducation, sociale.
. Jean-Paul LANO�E A suivre
Les gains des employ�s de bureau n'ont pas march� : de pair avec ceux du personne] de production
�il
"Les femmes devraient encourager l'orientation professionnelle"
L�s m�res devraient encourager leurs enfants � fr�quenter les �-colos d'orientation professionnelle plut�t que de les obliger � faire des cours acad�miques, a sugg�r� le Conseil national des femmes. . ;
"Il existe une tendance chez les parents et chez un certain nombre d'�ducateurs � m�priser ce type d'�ducation", a d�clar� Mme Alan Turner Bone, pr�sidente sortant de charge du Conseil Mais si le Canada doit mainte nir sa, position dans le monde, nous devons avoir plus d'ing� nieurs et de techniciens poss�dant la formation- voulue".
Le Conseil a sugg�r� que les groupes de femmes pourraient aider en offrant des bourses d'�tudes aux �tudiants des �coles d'orientation professionnelle et en �'assurant que les �coles ont d�s cours ad�quats et des professeurs qualifi�s.
Dans une autre r�solution, le Conseil a demand� au gouverne ment de pr�voir non seulement le travail �gal pour salaire �gal, mais aussi des occasions �gales d'emploi et d'avancement
"Projetons d�s maintenant nos travaux de construction l'hiver prochain"
"Bien que la mi-�t� soit presque dant les mois d'hiver."
La moiti� des gens � leur retraite pr�f�rerait retourner au travail
Suivant une �tude faite r�cem-| ment, la moiti� des gens � leur retraite en jouissent, "alors que l'autre moiti� pr�f�rerait retourner au travail, a d�clar� le Dr J. D. Griffin, ^directeur g�n�ral de j l'Assocation canadienne d'hygi�ne mentale, aux membres du club Rotary de Toronto, le mois der-! nier. �'. :-\^::,
Parmi les travailleurs non sp�cialis�s, 32% aspirent � retourner au travail, a-t-il dit. Mais ceux qui ont suffisamment de revenus pour vivre confortablement ne le veulent pas. A peu pr�s 67% des professionnels, � leur retraite d�sirent poursuivre leur travail, sans consid�ration d'argent, a ajout� le
arriv�e, c'est le temps de faire des projets pour augmenter le volume de la construction l'hiver1 prochain", a dit, le mois dernier, aux membres du Lakehead Buil-der's Exchange, M. A. Turner Boue, pr�sident de .l'Association car nadi�nne de la construction.
Une r�duction de 20% du nombre des travailleurs de la construction en ch�mage saisonnier a �t� effectu�e, due en grande partie � la campagne de publicit� ayant pour but d'abolir le vieux pr�jug�
contre la construction en hiver, dans d'autres domaines pourraient
Les propri�taires de grands �-tablissements et d'habitations b�n�ficieraient d'un meilleur approvisionnement d'hommes et de mat�riaux en faisant les .r�parations et les remises a neuf durant l'hiver, a dit M. Bone.
Si le travail �tait r�gl� de fa�on � ce que le b�timent soit "fer-m�" avant l'arriv�e du mauvais temps, le seul co�t suppl�mentaire serait pour le chauffage et pour le mat�riel couvrant les ouvertures, frais que des �pargnes
a d�clar� M. Bone. .
Cependant, � peu pr�s. l� cinqui�me de notre main-d'oeuvre de la construction sera en ch�mage partiel l'hiver prochain � moins que plus d'attention ne soit port�e � la distribution, des projets par les propri�taires et les projeteurs, de fa�on � �chelonner les programmes de construction plus �galement durant l'ann�e; et ce ch�mage, a-t-il dit, constitue unef
perte �conomique que le pays n'est pas en mesure de subir.- "Les techniques modernes, a affirm� M. Bone, permettent que la plupart des. types de projets soient construits de fa�on �conomique pen-
compenser.
Plusieurs projets pourraient �-tre retard�s par suite du manque d'acier, ce qui tendrait � augmenter l'emploi l'hiver prochain. "L'approvisionnement de cim�tii sera meilleur vers la fin de l'ann�e, et c'est un fait que le b�toi coul� par temps frais est de qua lit� sup�rieure � celui qui est coul� durant le temps chaud, a ajout�, M. Bone.
Le pr�sident de. l'ACC a cit� i'example des pays . Scandinave "dont le climat est semblable ai
n�tre, et qui accomplissent de� travaux de construction � pei pr�s � l'ann�e longue". |
Les employ�s de bureau n'ont porte le bulletin, comparativement! Dr Griffin pas obtenu de gains �conomiques � un gain de: 224% pour les tra-au cours des 15 derni�res ann�es railleurs sp�cialis�s (autres que comparables � ceux du personnel les employ�s de bureau) et de
233% pour l�s op�rateurs ou travailleurs semi-sp�cialis�s.
de production, affirme le Comit� d'action �conomique, de. l'AFL-ClO dans l'�dition d� juin de son-Eco-non1 ic Trends and Outlook.
Une raison qui explique ce fait, mentionne le Comit�, est l'absence relative d'organisation syndicale chez les employ�s de -, bureau. "<
Les travailleurs d'usines jouissent aussi beaucoup plus fr�quemment d'avantages compl�mentaires, affirme le bulletin, citant les prestations de maladie, la r�para-
tion des accidents, l}hospitalisa-Tc;:t en reconnaissant que les|tioh et les secours chirurgicaux.
Y
'��on�oy's de bureau ont; l'avanta-j
�"e '�'iTn emploi r�gulier, les �co-i ' v-a/-y ;.
n �i'vRies de l'AFL-CIO soulignent ASSURANCE-SANTE , ' \
��nd-nt que la s�curit� du tra- Trois provinceg, _ Alberta, Sas-'".!l 1 ouvrier a �t� cohsid�ra- katchewan et Colombie-Britanni-
1 ^'^ent augment�e par des mesu- que, _ ont accept�, en principe,idu meilleur travail que les jeunes
Les r�gimes de retraite sont de plus en plus en conflit avec le vieillissement. Les personnes qui atteignent l'�ge d�termin� deviennent d� moins en moins int�ress�es a prendre leur retraite", a-t-il d�clar�. L'�ge est un facteur relatif, et d�pend du point de vue de l'individu. 1
Les personnes plus �g�es ont la sagesse, l'exp�rience et une certaine science qui manque chez les Jeunes, et il a,�t� d�montr�, a-t-il ; ajout�; que 10 � 20% d�s personnes de toutes cat�gories � leur' retraite pourraient accomplir
la proposition du gouvernement
>���: 5 toucjfmt l'anciennet� et le
cm^�di�ment, des b�n�fice de f^,^ vue de l'�tablissement K en-�tre,, J adoption de r�gimes fl.�n r�gime d'assurance hospita-
de i-"� ��"-----' �
ouvriers gard�s en emploi.
A mesure que l�s employeurs
e prestations suppl�mentaires li�re> a d�clar� V inblstr� de la'acqui�rent plus d'exp�rience et de aj.urance-clr�mage et d'indem-Snnt� natlonal et du Bien-�tre confiance dans l'utilisation intel-n(�s de fin demplo, qui ont con- public, en r�ponae � une ques1;loll 1Igente d'employ�s plus �g�s, ils
tribu� � diminuer les pertes de
de M. Elmore Philpott (Vancou-, d�couvrent la formule par l�quel-
des avoir"
r^venus^encourues pendant les p�- ver-Sud).; La proposition; d'ajon-.le .UsVutiiisent les services no.es e c omage. (ter le ministre, exige l'accepta- personnes plus �g�es sans
De 1939 � 1954, le revenu- moyen �on par six provinces; repr�sen- recours � un �ge de retraite ar-defi employ�s (hommes) de bu - j tant la majorit� de la population-ibitraire .et d�termin�", a soutenu reau a augment� de 163%, rap-'du pays. ^ I le pir Griffin.
NOTICE IS HEREBY GIVEN of th� passing of by-law number i 1-1956 on the 23rd dfl.y of August 1956 by the Board ot Trust�es ) of the Roman Catholic Separate School, for School Section Union Nos. 2. Blezard, 2 Hanmer, 3 Rayside in the District of Sudbury to borrow the.sum �f ONE HUNDRED AND POURTEEN TH0U-SAND DOLLARS ($114,000.00) for the purpose of building a school house.
�: The payment of the said sum of ONE HUNDRED AND FOUR-�". TEEN THOUSAND DOLLARS ($114,000.) and of th� issue of debentures. of ONE HUNDRED AND FOURTEEN THOUSAND DOLLARS ($114,000.) authorized. by the said by^law of the Board of Trust�es of the said Separate School is secured by a charge upon the school house property and premises and on the real and ; persohai property vested in the Board of Trust�es of the said Separate School and upon ail the Separate School rate of the said Boiard, to be hereafter imposed until the said Debentures t�gether with the interest thereon shall have been fuliy paid and satisfied. - : '..
The said sum of ON� HUNDRED AND FOURTEEN THOUSAND DOLLARS ($114,000.00) and the debentures issued by th� Board of Trust�es of the said Separate School sha�l be payable in 20 (annual instalments on the lst day of October in each of the years 1957 to 1976 inclusively in the manner follovfing. �y The ; sum. of $3,500. on the lst day of October 1957 to 1959 inclusively V- �'���;-��':.:.}:� The sum of $4,000. on the lst day of October i960 to 19G1 inclusively ,
The sum of $4,500. on the lst day of October 1962 to 19G� inclusively / -
The sum of $5,000. on the lst day of October 1965 The sum of $5.500. on the lst day of October 1966 to 1907 inclusively ,
The sum of $6,000. on the lst day of October 1968 to 1909 inclusively . �
The sum of $6,500. on the lst day of October 1970 Thesiim �f $7,000, on the lst day of October 1971 The sum of $7,500. on the lst day of October 1972 to 1973 in -clusively .\ ^�/.'��iA.--: �
The sum of $8,000. on the lst day 0f October 1974 The sum of $8,500. on the lst day �f October 1975 The sum bf $9^)00: on the lst day of October 1976 t�gether with interest at the rate of 5%%% per annum payable half yearly on the lst day of April and October in each and every year commencing on the lst day of �pril 1957. If no ap-, plication to quash tliis by-law is made within tnree months af-ter publication of notice of the passing thereof, the by-law shall be vahd notwithstanding any want of substance or form in the APr.in.thitime �r manner of passing the by-law.
. (sgd.) Wilfrid Lefebvre
Sec. Treasurer
(sgd.) Antonio Tessier Cnairin�n