le 19, septembre,: 1957.
L'Ami <lu Peuple' Sudbury, Ont.
PAGE 3
R�dig� en collaboration �vecTUriion dea;Cultivateur� jPranco-Ontariens (NipiBsing-Sudbwr. .,/.
.^�^.�^-^'��^�^�^�^�^^�^���^"��^�"^�^�^'V^'*^''* ^'- **
Une " fabrique "de poulet
L'empaquetage en sacs" de poly-th�ue facilite la pr�paration de� poulets pour la'vente au d�tail. La pellicule transparente pr�serve la qualit� de la viande et prot�-
ge la volaille contre les manipulations r�p�t�es dans les comptoirs des magasinera auto-service, mais permet au- client d'examiner la volaille.
Meilleur �cart, du poids des porcs de la cat�gorie A ...
Depuis quelques semaines, les porcs canadiens se vendent � un p mis moyen abattu de 158 livres, s6ii 3 livres de plus que le poids moyen de la m�me p�riode de 19-56.
Une enqu�te faite par les clas-sificateurs du minist�re f�d�ral de l'Agriculture du Canada sur tous les porcs class�s durant la
derni�re semaine de mars 1957 a
forie
A ' provenait � de porcs dont le poids variait de 140 � 144 livres. Environ 55 p. 100 de ces derniers furent-class�s'A. Le pourcentage de cette cat�gorie diminuait � mesure que le poids des carcasses augmentait. Le nombre de carcasses de la cat�gorie A diminuait d'environ 4 p. 100 � chaque aug-
Le poulet tient depuis long-Lemps une place importante dans le menu des Canadiens, et tout porte � croire que cette popularit� continuera. Les cons'omma-teurs canadiens, cependant, font preuve d'une pr�f�rence marqu�e pour les petits poulets jeunes et tendres. La division de l'aviculture du Minist�re de l'Agriculture annon�ait r�cemment que le gros poulet � r�tir' �tait actuellement supplant� par le poulet dit � griller que l'on peut produire, gr�ce aux formules moderriesr~d'a-liments, en moins de temps et a-vec une conversion alimentaire plus avantageuse.
Le poulet que la m�nag�re a-ch�te au march� a �t� produit par une industrie qui emploie des milliers de Canadiens. Cette "cha�ne" de production commence au couvoir et se termine au magasin de d�tail par la vente d'une volaille proprement emball�e dans un sac de polyth�ne ou
porcs dont le poids variait de 155
� 159 livres, �ventail qui repr�- -
A, et dans le groupe de 170 � 174 livres, seulement 35.7 p. 100.
Chez les carcasses dont le poids �tait inf�rieur � 140-144 livres, <m a not� une diminution du pourcentage de porcs poss�dant le , type et le fini de la cat�gorie A. Dana le groupe dont le poids,variait, de 135 � 135 livres, 52JB p. 100 furent class�s A, et dans celui de 130 � 134 livres, seulement 50.2 p. 100.
D'apr�s les renseignements fournis par cette enqu�te, il semble que l'�ventail actuel du poids per-
beft, propri�taire de la ferme a-vicole Sunny Brook, est l'un des �leveurs industriels qui fournissent les poulets aux tables canadiennes.
Sise pr�s_de Ste-Ad�le, au coeur des Laufentides, la ferme avicole Sunny, Brook ressemble davantage � une luxueuse r�sidence pour touristes qu'� une "fabrique" de poulets. Et c'est en effet une luxueuse r�sidence pour les 35,000 poulets qui y occupent cinq poulaillers modernes. Les poulets vivent l�, pendant 10 � 11 semaines une existence douillette sur
poussins sont imm�diatement plac�s dans une saille d'�l�vage^net-toy�e et d�sinfect�e � fond, (d'uh poulailler "de/liixe". Chaque salle d'�levage est occup�e par 1,600 sujets qui y jouissent du maximum de confort qu'on puisse accorder � des volailles,. Au lieu d'�leveuses d�mod�es, ils dispo -sent, pour le chauffage, de lampes � infra-rouges. Quatre fois. par jour, avec un minimum de d�rangement, les mangeoires automatiques se garnissent de nourriture soigneusement pr�par�e. Le� poulets : n'ont, donc rien d'autre � faire que. de manger et de se reposer."., "-.� ;' ' '. .-��/: ' � " .�.�:.. V';:;
'Pendant les six premi�res s�r ni�mes, les poussins sont nourris d'un aliment de d�but pr�sent� sous l� forme de granul�s fins. Puis on les habitue graduellement � de.s granul�s plus gros et � u-ne nourriture plus concentr�e; En 10 ou 11 semaines, les sujets atteignent le poids de 3 lb. % � 4 lb., auquel on les abat./: Avant l'emploi des aliments concentr�s, le/temps- n�cessaire pour atteindre ce "m�me poids �tait g�n�ralement de 15 semaines.
M. Robert maintient toujours la
EDOUARD ROBERT, propri�taire de la Ferme Sunny Brook, remplit l� mangeoire automatique:. d'aliment pour poulets. La nourri-/' ture est amen�e, par des convoyeurs aux sujets 'log�s-.-dans1 les six salles du" b�timent, '. long de' 270 pieds. L'alimentation; automa-
rir 35,000 poulets en; deux heures. .
mettant d'obtenir des carcasses de]
laquelle veillent soigneusement
cat�gorie
abaiss� de 5 livres.
�tre M. Robert et ses
1 A leur arriv�e � la ferme, les
mentation de 5 livre's. Parmi les
A la moderne ferme avicole Sun-, ny Brook, .propri�t� d'Edouard , Robert, de Ste-Ad�le,>Q, 35,000
poulets consomment de deux a
trois tonnes de nourriture, par jour. Des aliments � haute effica-
production de sa ferme au maxi- uque permet � un homme de nour-muml Tous les 10 jours,..' 3,000 poulets sont pr�ts pour l� vente et 3,000 poussins arrivent . pour prendre leur place. Bien que quelques-uns des sujets soient Vendus sur place, la plupart spnt; exp�di�s � Montr�al o� .ils sont tu�s, pr�par�s, et emball�s pour.'.la vente -au d�tail. ; ; ;.,; ^ : ;'.."��'"'"
L�s poulets : expos�s dans les comptoirs r�frig�r�s sont -g�n�ralement envelopp�s dans '.une pellicule transparente. ' qui pr�serve la, qualit�' de la; viande et prot�ge la volaille .contre les manipula -tions, tout en permettant � Tache t'�ur de voir et d'examiner .ce qu'i "cii�t�. Pour la commodit� :d� l'emb'aH�ge,' on � place.'-' g�n�rale -n?.ent.; les poulets dans d�s sacs d polyth�ne. Souvent, cependant, on les dispose sur des plateaux de carton et on enveloppe le tou dans;de ;l� "Cellophane". Les .pou Iet3;;sciit aussi parfois d�coup� � vnnt l'empaquetage. ;.-' Les' ; poulets/ vendus sur plac ^orit1.' tu�s � la ferme, .dont l'abat frV a ;une-capacit� d� 1,000 su iets par jour. Apr�s l'abattage �g v voloUies ;sortt plum�es � ;1 m:c'rine�'' suspendues; � des .rate -..ileos roulants et- conduites ; dan ' -r' o.�i�mbre froide o� elles restent pendant-la.' nuit : � .une temp�rature de; 35 degr�s.. Le �� lendemain, elles .sont', pr�par�es et 'emball�es pour l� :'livraison.;'.- '^ '�' ;.:
On ne'gaspille rien � la ferme Sunny Brook. 'M�me les d�chets d'abattage sont conserv�s et con-' gel�s jusqu � leur vent� aux �leveurs de visons. La temp�rature des -deux chambres, r�frig�r�es est maintenue gr�ce � un compresseur qui utilise comme agent. r�-friT�rarit : d� l'hydrocarbure fluo^-
35 pour cent moins de temps, et avec 30 pour cent moins de n�ur/--
J\^W* � *^ **** - .~~-------: - . , '.:�.- : � '� . '. '.'.'. :�� ' � . Cv T v\* V^ ^%**�� �.�__� -,-------
cit� permettent -de- produire des riture qu�I1 y a 20 ans. 'poulets de trois � dnq livres en.
* fumier et les mouches
.ybs animaux sont peut-�tre r�s; g�n�s, eu .�t�, par les mou -. hes qui non seulement les agitent niais.sont des agents de pro- -p�gation de diff�ronts-';' microbes. Vous aA'ez donc .'int�r�t il 'vous '.�i1;. d�barrasser dans la; mesure '.du jossible. ,M�is. cette op�ration est mallieureus�ment tr�s difficile. ;
II ;existe toutefois .une m�thode'.v qui donne, d'assez bons. r�siilLats. Vous savez' que le fiiniiev est iin milieu de choix pour la .protjiic - . tion intensive des mouches. -Pendant l'�t�, .recouvrez 16 tas de fumier '-. avec du�."carton...-goudronn�:' Vous le prot�gez ainsi du. contact d� l'air, et. de l'eau de. pluie, et. vous' �vitez les pertes de clv.leiir. de l� masse recouverte. Ceiie-ci atteint .alors une t�mp�raturo' suffisante pour d�truire :les-;:.'. i,:vvon avant leur transformation en ar dultes. .-..!-,.. ; --...- ;..;;.'.:..'" : "�;-. -: Cette .��'-m�thode'. penm>l. de d�-truire non seulement les la.n'as de moiiches, niais ; encore de p,ro-' duire une certaine d�sinfection du fumier, ce qui permettra (i'�viler la propagation de:-i nnlnfiies-ou'-do parasites dans les terres, les herbages, et;de l� aux ;;miri�fuix.�;. -.: ;
SOLOTION No 7�
il � J 4 5 6 7 8 9 10 11 J7
r� "Fr�on"; La; .ferme poss�de u--ne g�n�ratrice d� secours utilis�e dans le.cas;de panne de courant �lectrique. .
� �2 h) MCI
E9B H
^^
f'iri?3!3"2!l ECB CtSCJO
s^flMI� tife!�˻Si