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L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont
le 25 septembre, 1958.
I'AMI DU PEUPLE
Journal hebdomadaire public* et imprime* par
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� Les Arts Graphiques Limited � 122 rue Elm e. � Sudbury, Ontario
- Membre -
Association dea Hebdomadalrea de Langue fYanjalse da Canada - Central Frees Canadian - Canadian Weekly Newspaper Association � BUP -
Dfrectrice R6dacteur-en-chef
Mme Yvonne Lemieux Germain C; Faucon
Auttrlal comine,envoi postal 2e class* � Mlnlstere dea Po�tea � Ottawa
13.00
par
annexe
Une epidemic!
C'est un cri d'alarme! Et lorsqu'il retentit dans une municipality, une region ou un pays, les dtoyens sont pris de panique et on prend tous les moyens possibles; pour Fenrayer.
Ce n'est pas toujours le cas.
Une epidemic s'est abattue sur le pays mais elle n'a pas cause grand e*moi. Certains ont r�a-gi, esp&ant alleger la menace et la faire dispa-raitre ftrentuellement, mais elle s'est re*pandue a travers le pays, lentement mais impitoyablement, fauchant des milliers de vies humaines, causant des sonffraoces indidbles. Des families ont e*te* bris&s, les ipargnes de toute une vie sacrifices.
n y eut cependant ceux qui sont demeurls impassibles devant ce massacre, croyant que le malheur �tait reserve* aux autces et qu'il ne frap-perait jamais a leur porte. Le public ne s'est pas re*volte*, on n'a pas fait d'appel urgent pour de 1'aide ni de campagne de souscription pour e*par-gner les vies de ceux qui e~taient voues a une pa-reille catastrophe.
La tragldie s'est deroulee ouvertement et impitoyablement, devant les yeux de la population toute entiere. Les journaux, la radio, la te*le*� vision, les panneaux-r�clame et tous les autres
moyens de publicite ont jete le cri d'alarme, tout en indiquant la source de la contagion et les me-sures a prendre pour Fenrayer. Le public ne s'est pas laissS �mouvoir par cet etat de choses et a continue son chemin, tres sdnvent vers la mort. A ce moment, ils ont bldine* les autres et n'ont jamais voulu admettre qu'ils avaient pu, eux-memes, y etre pour quelque chose.
V
Tout citoyen peut eviter ce desastre et conti-nuer de vivre. Tout citoyen peut e*pargner des vies, n n'est pourtant pas si difficile d'enr^yer le mal Tout ce qu'il faut c'est un peu de sens com-mun. Mais on a oublie de s'en servir et le nom-bre des victimes a augmente d'annee en annee malgre tous les efforts deployed dans le domaine de la prevention des accidents.
On est meme alle jusqu'a condamner le travail de ceux qui s'efforcaient d'epargner des vies humaines. Ils ont tout de meme persiste* dans leur oeuvre. Mais l'�pid�mie continue de sevir et a prendre des proportions de plus en plus alar-mantes. ^
C'est un mal qui ne le cede qu'aux maladies du coeur et au cancer pour ce qui est des causes de deces au Canada.
Le mal c'estjl'imprudence au volant
LA GREVE: DERNIER RECOURS
A cause de ses consequences, la greve ne peut etre envisaged comme le moyen premier et normal de regler les conflits du travail C'est l'�-chec des autres moyens qui outre, de fait, anx salaries, le droit a la greve.
Elle .a, en effet, des consequences e*conomi-ques. Pour 1'entreprise, elle entraine une perte et peut compromettre son de*veloppement Ses ef-fets se font aussi sentir bien an dela. La meca-nisation dn travail, Faccroissement des facilitSs de transport rendent possible une specialisation croissante des taches de production.) Du mime coup, les entreprises deviennent de plus en plus tributaires les ones des autres. L'interruption du travafl sur un point important de la chaine de production entraine vite une paralysie sur d'au-tres pouits. Les repercussions economiques vont, done en s'aggravant ] \
La greve entraine aussi des consequences so-dales. Parce qu'elle declenche une epreuve de force, elle accroit la defiance re*dproqne entre employeurs et salaries. Elle alimente la lutte des
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classes.;
D'autre part, 1'interdependanee croissante des professions et des entreprises fait que la greve des mis entraine le chdmage poor les aufres, Parfois les consommateurs en subissent les incidences sur le marche* (baisse de la quantite des produits, augmentation des prix). Les grevistes arrivent alors a supporter doublement le poids de la greve: comme travailleurs, prives de leur salaire, et comme consommateurs, snbissant les variations du marche.
Enfin, lorsqu'une greve est declenchee, il devient difficile de lui fixer des limites dans 1'es-pace et dans le temps. Les greves actnelles font de plus en plus appel a la solidarity elles vont parfois bien au dela des provisions initiates.
Pour ces diyerses raisons, les salaries ont Je devoir, avant la greve, de tenter la conciliation. L'omission systematique de pourparlers pr&tla -bles ne se comprend que dans une perspective ou les rapports sociaux sont plus des rapports de forces que des relations de personnes.
HOMME, MON FRERE ...
Rien n'est plus passionnant que, de recevoir une centaine de journaux, et encore plus de revues, de differents pays, pour, bien se faire une idee plus exacte du tragique contemporain. D'abord, il y a les grandes Agences-de presse qui lancent partout les nou-velles, avec une precision remarquaWe. II y a aussi les commen-taires des journalistes, et chacun y va de son jugement, selon qu'il appartient a un groupe, a un clan, a une Ecole, ou qu'il appartient k un parti de gauche, du centre ou de la droite Et non settlement, en certains pays, ne se contente-t-on pas de ces trois denomina^ tions basiquesV mais on a^ rextreme gauche, et 1'extreme: droite, coninie il y a le cpmmunisme infect, et comme il y a .eu le fascis-me, ou le nazisme. :�'����:.':�.:.:� ���'-:.��-�� ��'�' �'��'�' - '� /.'''�''�'��''''-" : ;::::r/ ��' .;
Pauvres hbmmes, libres de se conduire comme des etresres-ppnsables, et qui ne reussissent souvent qu'a etre des aritres de passions effr6neesi on dirait incontrolables^En cette epoque dou-loilrelise, pu Fhpmme a touche le fond du goiiffre des haines, des persecutions, des intrigues, iln'y a rich de plus rajre;qii'uiinonm parfaitement desmteresse, qui ne pense vraiment qu'au bien de ses semblablesy de tous ses freres de la terre, de tous pays, de toute race et de tout^^religion. Oh! il faut obtenir deDieu par Notre-Dame de la Providence que de tels etres se multiplient par toute la terre: des nommes qui^^ pairdonnent toujoiirsFoffense, qui rendent le bien pour lemalvet sont toujours la quand une seule fime a: besouvd'eux.. �'��"�'���;�. .��."�:�..,.:.�� '�� i:'':-. ^'-' �"': �''�'�� �'� ;::'::^:^:',���.:'::�.� � �"''.
HOMME, MOIST FRERE: plus jeune, j'avais ecrit un poeme a-vec ce titre. Je croyais bien alors posseder le veritable amour uni-versel. En fait, j'avais deja dans le coeur cette soif d'aimer ,tous les etres, sans exception, d'agir, par ma priere et mes sacrifices, sur le plan international, d'offrir, chaque jour, a Dieu, par Marie, toute 1'humanite. Des ce temps, je priais pour tous les Missionriai-res, pour tous les pa'iens, pour les Missionnaires les plus abandon-n6s et les plus pres du decouragement, aussi pour les paiens les plus prets a recevoir la lumiere de la grace. Et je souhaitais tant que chaque catholique, dans 1'univers, fasse de sa vie un vivant offertoire, au point que personne ne puisse plus prier qu'a ce ni-, veau universel, comme la priere de Jesus et de Marie. C'est ca le ' Corps mystique du Christ, la Communion des Saints.
Depuis, j'ai vieilli/faisant chaque jour, davantage 1'experience des hommes, de leurs sauvages batailles pour For^maudit, si ne-cessaire, mais si dangereux, selon le coeur qui le manie et les doigts qui le touchent... Plus .que jamais, je voudrais ME FAIRE TOUT A TOUS, etre pour chacun le Bon Samaritain, rencontrer chaque ame en particulier, etre vraiment pour tous celui que Fon attend,, qui fait du bien, qui s'efface et qui est heureux de s'effacer devant le Christ qui doit seul vivifier les AMES. On me dit un incorrigible optimiste: j'avoue que c'est precisement parce que le monde va si mal, qu'il a attaint les profondeurs des abfmes, que I'amour vrai se fait de plus en plus rare sur la terre, COMME LA PERLE PRECIEUSE que j'ai une telle confiance en Notre-Dame de la Providence. Les "hommes ont peur: ils tremblent devant leurs decouvertes. fl leur faudra revenir a cette confiance a A DIVINE PROVIDENCE, et c'est NOTRE-DAME DE LA PROVIDENCE qui les enseignera. H faut, HOMME, MON FRERE, qui que tu sois, que tu te jettes enfin dans le sein de la Paternite divine, avec une tota-le confiance, une cfertituiie1 de victoire, ^UNE,FQI;INEBRANLA-BLE... Et alors, c'est un grand renbuyeau, comme une sorte de nouvelle creation, qui rejouira 1'humanite. Tu n'auras plus "peur, alors, de cette ere de conquetes scientif iques et spatiales. TOUT SERA SAUVE DANS L'AMOUR. Redeviens petit enfant devant ton PERE DES CIEUX, par MARBE^ ta Mere.
ROGER BRIEN
L'AMI DU PEUPLE
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L'actualite chez nous
Tous les dimanche* 12:45 p.m. � CFBR
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Twcte inspW da Pere THIYOUIER
LA PLUS BELLE HISTOIRE DU MONDE - 45
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3. Pilot* ne tro�ve rten ck condamMbl* 4, Pilata est mecoitent. II Mt tfouv*
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SSf^^Mf^^jS3M^y^^ *u? WlffSTSiTSi
� tijour o JeniMltffl. Devaitt H<rodt MJt- de Paqut..UR assassin nomme Bananas est taSclrf, Jta� r^ ^ HJ�feLP�r dW- dam Its prison* Rl.lt/.Ta^atW,?pSl tloii, k tot itvlHr de io roU bhaclit des, pit, propose MR cowprowit. ffoos tl k itsVroit a Pilott. . i ' .(A' SUIVRE) . ' ' .
en coUaboralion avec le Centre de la Bible diocesain.