L'AMI DU PEUPLE
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Aaaodatlon du Hebdomadaire da Lanirua Fran�alw du Canada - Cantral Pr� Canadlan . Canadlaa Watkly Nawapaper Aaaoctetloa
Directrice, R�daetenr-en-chef
Mme Yvonne Lemieux        Germain C. Faucon
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La religieuse en "costume de ville"
Des la�cs, et m�me des membres du clerg�, souhaiteraient que �les religieuses portent un habit purement Ha�e, en dehors de leurs icouvents. Ce compor-
� itement est [inadmissible, car il (faut tenir compte, � sans lia moindre (r�ticence �, de l� directive du Ile Concile du Vatican, selon laquelle l'habiit religieux est Je "SIGNE DE LA CONSECRATION A DIEU". (Voir D�cret sur l'iadaptation et la (r�novation de la vie religieuse, no. ,lf7.)
Cette directive ne vaut �videmment pas pour l'int�rieur des couvents seulement, car ce n'est pas i� qu'un signe est n�-
Vcessa�re pour manifester la cons�cration � Dieu. D'ailleurs, il en est ainsi pour lies pr�tres;
en effet, le cardinal F�lin, archev�que de Paris, bl�mait assez r�cemment les pr�tres qui' "s'efforcent de cacher le sacerdoce dont Ils sont rev�tus, et dont ils devraient �tre fiers". B reprochait aussi � certains' pr�tres de n�gliger "leur tenue de fa�on regrettable", et il affirmait que �leur v�tement "doit �tre tel que chacun puisse toujours et ais�ment reconna�tre le pr�tre".
La dissimulation de If all�geain-ce religieuse ou sacerdotale s'explique dans des milieux hosties a rel'igion catholique, mais telle n'est pas notre situation. Ainsi, i� n'est certainement pas conforme aux d�sirs de l'Eglise que des religieuses portent "un costume de ville", lorsqu'elles se rendent � des endroits o� eles
: sont attendues et re�ues en tant que religieuses. Au contraire, ce sont d'excelleintas occasions pour �les de /t�moigner de leur cons�cration � Dieu, m�me par l'habit distinotif de leur congr�gation; autrement, la directive du Concile, pourtant bien cHaire-ment formul�e, n'aunait aucune signification.
Sans doute, et peut se pr�senter des occasions vraiment exceptionnelles et tr�s rares, o� il est indiqu� pour une religieuse de (rev�tir un "costume de viOl�" N�anmoins, en dehors de ces casiliimites, les religieuses devraient certainement porter leur 'habit religieux, sans ostentation sans doute, mais avec une modeste fiert�.
�Ovila MELANCON, Cjs.c.
LES CAISSES...
(suite de la page 1)
Ces 68 Caisses populaires ont �galement contribu� � la solution de besoins essentiels tels que ceux d'aliments, de v�tements, etc. par des pr�ts consentis en' vue de bouclier le budget 3�A% du nombre des em-pranteurs se sont adress�s aux Caisses populaires � cette fin. Un autre litem �galement tr�s impartant, est celi� d'achat de mobilier et de frais de loyer. Ce besoin a �t� ressenti par 10.9% des emprunteurs et les pr�ts qui leurs furent consentis repr�sentent environ 8% des pr�ts personnels.
Ces m�mes Caisses populaires ont fait confiance aux jeunes puisque le plus grand nomjhre^. de pr�ts personnels a �t� consenti � des gens qui ont entre 25 et 29 ans. H (importe de souligner que, contrairement peut-�tre � une opinion qui est r�pandue, 70% des pr�ts consentis l'ont �t� sans endosseur ou caution.
D'une fa�on g�n�rale, ce sont ceux dont les revenus sont l�s plus modestes qui' ont le plus de difficult�s � satisfaire leurs besoins de consommation. Ces membres ont, � une certaine p�-
riode de leur existence, davan-l tage besoin d'un pr�t. L'�tude pr�cit�e montre que 60% des pr�ts personnels ont �t� accord�s � des familles salari�es dont le revenu �tait inf�rieur � $5,000 par ann�e, que plusieurs pr�ts m�me ont �t� consentis � des membres dont le revenu annuel �tait inf�rieur � $3,000.
L'analyse du rapport du l'enqu�te indique, enfin, que 60% du nombre de pr�ts personnels ont �t� consentis � des travailleurs, ouvriers non sp�cialis�s, ouvriers sp�cialis�s, employ�s de bureau.
Ces donn�es indiquent clairement un fa�t: la Caisse populaire est v�raitablement une commu- � naut� de personnes. Les membres d'une m�me Caisse populaire font fonction d'�pargnants ou d'emprunteurs, les uns aidant les autres � satisfaire leurs besoins.
Ce qui est essentiel, c'est l'entraide qui existe entre les personnes, entraide possible gr�ce � 'la coop�rative d'�pargne et de cr�dit. Les personnes ainsi associ�es dans une Caisse populaire repr�sentent toutes les couches de ia soci�t� et travaillent ensembient � lia satisfaction de besoins communs.
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De toute �vidence, quand l'Expo 67 ouvrira ses portes, la radio, la t�l�vision, le t�l�phone et les services de t�l�scripteurs et de transmission de photos seront pr�ts � fonctionner. Pour presque tous ces moyens de communication, l'�quipement de transmission par c�ble ou par micro-ondes aura �t� install� par la compagnie Bell. Mais vous serez peut-�tre surpris d'apprendre que les gens de la compagnie Bell �taient parmi les tout premiers � l'�uvre sur l'emplacement de l'Expo. En plus de contribuer � la planification depuis le tout d�but, ils �taient d�j� sur place avec des appareils t�l�phoniques mobiles ou temporaires d�s que la premi�re machine s'est mise � fonctionner.
Pourquoi se donner tant de mal? C'est que, sans communications (et il ne s'agit pas ici que du t�l�phone ordinaire), presque rien ne peut se faire. Cette v�rit� vaut autant pour les travaux d'envergure comme ceux de l'Expo 67 que pour les importants petits travaux comme l'installation d'un t�l�phone chez vous. Chaque fois, il faut beaucoup de travail et d'efforts, bien avant que le premier message ne soit transmis.
Voir loin� l'un des moyens que prend Bell Canada pour faire des communications vos plus efficaces serviteurs. ~
Bell Canada