I/AMI DU PEUPLE
" Journal hebdomadaire public et imprime par
� Les Arts Graphiques Limitee � 122 rue Elm e. � Sudbury, Ontario
'' ' - Membre -
Association des Hebdomadaires de Irfrague Francalse du Canada - Central 1 ,
Press Canadian - Canadian Weekly Newspaper Association - B UP -
Directrice R�dacteur-en-chef
Mme Yvonne Lemieux Germain C. Faucon
Autorls6 comm* <tnvol postal 2e classe __� Mtnlste>e des Postesi - Ottawa
$3.00
par
annee
Une nouvelle maladie chronique!
"Pas .un seul Canadien ne souffrira du chomage tant que je<rserai premier ministre", avait promis. M. Diefenbaker aux electeurs. "Nous avons mis un terme' k la recession", se vantent les ministres. "Le Canada est en pleine prosp^rit^ et le revenu national va toujours en augmentant", r6petent-ils. �
Qaelle est la iv^rtt^ de cette "prosperite conservatrice?" -, \ ' '<
Le nombre des chomeurs touche a un som-met. Plus de 800,000.%Canadiens reclament des emplois aux bureaux ate I'assurance-chdmage. H y a un .quart de� millions de chomeurs dans la province de Quebec et 90,000 dans la seule ville
A LA L I B R A I R I E
de Montreal. Dans les provinces maritimes, la situation est yoisine du desastre.
Que fait le gouvernement pour hitter centre le chomage? II fait'voter des credits suppl� mentaires de $15 millions pour des' travaux d'hi-ver � dont les municipalites pauvres ne peu vent faire les frais � qui fournhnont du travail a quelque 40,000 personnes, pendant quelques jours! 1
Les mesures du gouvernement offrent 40,-000 emplois alors qu'il en faudrait 800,000!
Devant cette capitulation sans precedent d?un gouvernement, devant cette pauvret^ d'ima-ginatton et ce manque d'ener'gie, c'est 1'Oppo-sition liberale qui a pris 1'initiative de proposer les moyens de rem�dier a la situation.,
* "Le chomage est devenu chronique. Voila , le veritable probleme, a d6clar6 aux Communes le leader liberal Lester B. Pearson. Le chomage est grave et il igrandit toujours. On ne le resou-dra pas simplement par un changement dans le climat economique ou par le maintien de ce qu'on appelle la prosperite normale. Surement �on* devrait le savohr, depuis trois ans!
Pendant huit jours, les Liberaux ont etudie
le 'chomage aux,'Communes, Us ont presentes
des propositions concretes.et ils ont press6 le
c- gouvernement d'agh*. Loin de saisir la gravite
'de la situation qui lui 6tait, soumise, le gou
vernement Diefenbaker n'a rien voulu faire
sauf accuser TOpposition de faire perdre le
temps de hi Chambre.
BOURSES C-I-L DE $100,000
MONTREAL � Une somnie de ?10O,000 sera offerte au cours des prochains cinq ans par la division des munitions de la Canadian Industries Limited, sous forme de bourses d'etudies post-universitaiires en administration de la faune, a asraionce aujour-d^hui M. S.J. Smart, gerant general de to division.
Paisant" la revue des cinq premieres anuses du plan C-I-L de conservation de la faune, M. Sm'arl! a fait savoir que 28 bourses d'une valeur de $42,000 ont ete octroyees a 18 eitudiants pour,recherche sur la faune dans sept undversites canaxiieniies. En outre, 22 octrois s'elevant � $18,-300 ont ete decemes & des bour-isJers pour' travail de campagne durant les jvaJcances d'ete. Une somme suppiementaire de $20,-000 a. ete donne durant cette pe-riode de cinq ans aux stations de recherches f au<niques de Fre-derioton, N.-B., et Delta Man.
M. Smart a souligne que les sujets suivants sont au nombre des travaux entrepris pW des boursiers C-IiL au cours des cinq dernieres annees: canard plon-geur, parasites du chevreuil, pa^-raisites du tetras bleu, mouflon, deploiemerit de eharmes ohez'le
gibier d'eau lutte pour Thabjitat e�tre elan, original, chevtreui -at sisan, vegetation du laaraiis Delta;' cantor au Paarc national de Pnce Albert.
etuddasnts desinant se por-ier candidate xloivent s'adresser kjleuirs universites. Les deman-endorsees par les universi-sont ensutiitie remises a un itg consuitata: responsaible des decisions. Oe comite est compost de M. Smart, a titre de secretaire, et de deux savants de imputation international, M. Ho-y�S Lloyd et <le Dr Ira N. Gabri-elson.
SOLUTION No 30
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4 CPBR - 550
\ DU 24 AU 30 AVRIL
Radio Sacre-Coeur
>LUNDI: Emile Muller, s.j. Mi racle de Jesus, et du diable.
Iiajntv5>ai: le Foyer de Charite, Montreal.
tMARDI: Emile Muller, s.j. Miracle vrai et faux. Chant par les r^res ,du Sacre-Coeur, Artha-baska.
1 MiERiCREDI: Vdaioeint Colozza; si}. Jesus, signe de contradiction
Chant par le Pere Aime Duval
: Abbe Jeain'Papen. Pre-iniere etape vers la sacerdoce as':� (par M. E. Andre Thdibault aeld.
^ .j-^,^.------': Abbe Jean Papen
Cadres Mmeurs. Chant par la XJborale de la paroisse de Loret
Ernest Gagnon, s. fpuvrier Joseph. Cihant par les Ifceves de 1'Ecole Normale de B^nt-Laurieer. �
tA TEIEVISION FRA
Si la iRadio-Ouest francaise a contribue pour beaucoup a la survivasnce framcaise dans les provinces des Prairies, il est eyi-lent que la television contti-buera diavamitage encore a cette cause.
C'est pourquoi 'la Societe Radio-Canada rn'a pas hesite a r<�->ondTe a la; dem'ande des Gana-diens francadis de 1'Ouest en j a Winnipeg, un nouveau ?oste de television d'expression Tancaise. '
Les Canad'iens f rancais du Manitoba f eteronit:, dams 1'aUegreSse L'ouverture officielie de la nou-velle station, lei. dimanche 24 avril a 3 'heucpes de rapres-midi.
L'd'ndicalaf du nouveau poste sera OBWFT, canal 6, Winnipeg. L'emetteur du 12e poste de base du r4seau fxiancais de television et 4e poste appartenaiit en pro-pre k la RadioX5ainada est situe dans 1'edifice de Radio-Canada, 541 'avenue Portage, a Winnipeg. L'anitenine du poste OiBWT (poste anglais de^^ Winnipeg) transmet-tra les" emissions du feseau fnaai-gais aux telespedtateuTs maaiito bains. ;- : . ''.'�]�� ��".� "; �
Fonctionnement de CBWFT
Le poste CBWFT aura une puissance video de 2.87 fcw -at une puilssance audio de 1.72 kw. H aiuira un rayonnement maximum de 50 milles. Situes dans �la zone A, les citoyens de Winni-et de St-Bondf ace pourroht
caipter las ;emi!ssi�ns de CBWFT sans avoir besoin d'ainitetones.
Les emissioins, en provenance de Montreai, seronit envoyees, pour % plupart, sur bandes ma-Snetoscopiilques. On completerai Tioraiiie au moyen de kinescopes et die f iilms. D'iici rautomnse, la grande majorate des emissions destinees a CiBWFT seront ei*-Tegistrees BUT bandes magneto-scopiques.' Des ses debuts, le poste CBWFT jouira: d'uh des htoraires les mieux equilibres^ du reseaiu f rancais. Le poste fran-
gaiis d*e Winnipeg ; sera en ondes 60 'heures par semaine. On con-sacrera 25 pour cent de rhoraire aux emissions pour enfamits, 15 pour cent aux longs metrages, 10 pour cent aux programmes de �variieteS, 12 pour cent aVla mu-sique et aiux emissions dramati-ques, et uin autre 12 pour cent aux -emissions educaitives et d'affaires publiques. L^horaire pre-voit galiem'ent des emissions fe-
rninines, sportives, rurales, des qu�iz et des bulletins d'iinforma-tion!
Le dimanche de la Quasimodo (24 avril)
Dans un de -ses derniers billets, ie celebre Mgr Fialton Sheen donuait des conseils pratiques a 'suivre pour ameliorer son esprit. "Certains Aliments ne sont bons que pour la poubeile, dat-il", die meme certaines lectures constituent une nouiriture qui ne convient pas a l-esprit".
Notre sieele a lamentablement echoue, dams son gout du gigantisme, a meubler vraiment, aivec finesse, mesure, des esprits qui ont teiidaaice a se gaver, plutfit' qu'a bien assimiler. Les cerveaux vraimenit cultiyes, dons le sens^plein du^^ mot, sont plus Tares qu'on ne le croit. On touche a tout, et on n'appr^ondit irien. Ou bien, a rextreme oppose, on se specialise a ce point dans uiiematiere dpnnee, qu'on en deyient propretnent ferme a tout
reste.
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ENGOlRAGZ
ANNONCEURS
Rien n'est plus agr^able que la vie de societe, lorsqu'elle obeit 'aux ciraiteres normaux de requilibre /humaiai. Mais I'almospihere devient tot irrespiraible, devant tous les >snobismies qui puliiilent
. . SnobLsme Jitter^^
.a mode. Que d'arlafJces.et ce qui etonne, c'est que I'on se laisse aussi faciiBement prendre'-'au jieu!
Que d'exclamations exagerees devant telle ou teMe vedette, qui n'est souvemt au fond, qu*un pitre. Nous devojns appr^cier a leuir valeur les vrais goiands iartistes, dams tous les genres: mais que de peltits farceurs, dont. ohaque geste est etudie, dont chaque 'sourire sonne f aux. On s'improvise trop facalement maitre en itoirtj sans meme ppssed'erilanecessa^ soi-meme.
Les propaig^mdes sont malheureusement faussiees, au depart, pour le grand iriombre. H est inconcevaible que^ le public accepte aussi facilement de se laisser bern'er. Et meme si; -celui-^pi a les idoles qu'il veut 'bien 'se doraner, les vrais mattres s'G: doivent de denonicer ce qui doit I'etre. AinBa^ des f aan'euses soirees de lutte, a la TV; j'affirme que comme en certains pays europeeais, ces spectacles degradants, devrad'ent �ta^e^ iaininis de 1'ecran familial. Oh! que 4es 'affaanes de Uutte, telle qu'eliese pratique adtueHie-ment, 'en des c<�diti6nis de veritaible decheasnce 'huniaine, conti-riueht /a se rendre 'autour des^ arenes: passe encore. Ces gens4a sont -Mbr.es. :Maii!s qu'on n'oublie podint que M TV est une ecole d'ediucation i'et de formation, et il faudraiit etre ayeugle pour ne pais reconnaltre riqu'6, d-e TM>S jours, est Mpli^-nimo^
La miajoiiite ie ireconmalt. Mais aiors, ppurquoi we--paiis exiger que ces IpufoqueTies qiutteoit fe petit ecraa
doute qu'un tel spectacle pui'sse apjporter un sain divertissement, au niive^ Muoation^ quf � jdoit;; toujours a<xx>mpalgner itt�me les l(>f^^
les jspedtacleyxici^ntowj.^.' Mais tou� Jes papei^ ch^r^e^^^q^, :ont sau v^itoe :Uii p
ces spectacles bmif fo^; ^ui in'ojit ir^^ la fomesse psycho-
des vrafe clowns. C*tez ceux-cii il y a le jeii, de toutes les finesses psychoTogiques. Ctoez les pa-ch;^^ c*e^ un ;ot^ge^ cohstffl^
ne peut reclaimer leur -exisljenicfe. Aucune raison, pas m�|iie des profits exorb^ cet^ accroc ^ pej^petuel iau ban
gbftt, a la dignite humaine. Nous soinnies responsatoles de nos enfaaits, de I'educatioh qu*on leur donaie. La : lutte n'est plus un sport ou triompihe la dforce, d'equiililbre, 1'adxesse dies athletes: c'est un naimassiis de turpitudes, et on n'a pas le droit de voir uiie oivilisaitiion contribuer ainsi a sa ctecheance.
ROGER BRIEN
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