le 18 ao�t, 1960.
L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont.
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE ;;; par W.E. Ewer
Je ne saisis pas bien le rai-
soimem�M qui fait le fond de la derni�re commumcataon sovi �lique au sujet du d�sarmement. On y pr�tend qu'une r�union des repr�^tants des 82 Etats membres des Nations U-nies � la Commission du d�sar mement "ne saurait qu'aggraver v Ile sit^^
discussion dit d�sarmement par les repr�sentai des m�mes 82 gouvernements � rAssembl�e g�n�rale des Nations Unies "porterait des fruits".
On garde l'impression que les auteurs de ce document n'ont pris aucun soin pour invoquer d�s raisons � l'appui de la d�cision de boycotter la Commission, si Senor Nervo, le pr�sident, ayant obtenu l'assentiment de la majorit� n�cessaire, d�cide de convoquer une r�union, ainsi que le gouvernement anglais l'esp�re.
Ce boycottage sovi�tique re v�t un caract�re grave. D'apr�s la r�solution adopt�e l'an der mer par l'Assembl�e, la sous-conunisisson des dix nations qui a si�g� � Gen�ve doit faire rapport �. 'la Commission. En vertu du r�glement, cette derni�re doit se r�unir si la majorit� en
dant � la formation d'une nouvelle sousxwnnnission compos�e de dix membres, soit les dix pays de l'OTAN, la Russie et quatre pays communistes de l'Europe orientale. Au bout de trois mois, pendant lesquels l�s cinq com munisfes ont constamment refus� de_ discuter dans le d�tail pratique les propositions d�pos�es par l'autre "c�t�", ils on effectu� leur "sortie" dramatique. La troisi�me tentative se terminait abr�ptement
M. Khrushchev a fait la sourde oreMe aux appels personnels des cinq chef s d� gouverne ments occidentaux qui voulaient reprendre le travail. La d�mar che suivante qui s'imposait, et qu'exigeait une r�solution de l'Assembl�e, �tait une r�union de la Commission du d�sarmement Pour surmonter les objections oppos�es par les Soviets � sa composition originale, on avait accru l'effectif de cet organe pour y inclure tous les 89 Etats membres des Nations Unies.
Maintenant, le gouvernement sovi�tique, par sa menace de boycottage, cherche soit � emp�cher la Commission de se r�unir soit � en rendre la r�union inop�rante. Un qua
d�cide ainsi. Maintenant, le gou
vernement sovi�tique s'efforce, I tri�me "feu "rouge" sovi�tique �et ce n'est pas la premi�re I arr�te encore toute avance fois,�d'emp�cher, en mena�ant de le boycotter, un organe des N.U. de remplir ses fonctions.
Par malheur, cet incident est la suite logique de ceux dont
on a �t� t�moin depuis qu'en I conmlhv la t�che qui leur a �t�
novembre 1953 l'Assembl�e, � comi�e. En d'autres termes,
On peut seulement supposer que M. Khrushchev et ses coll�gues craignent que la Commission ne demande aux Dix de tenter encore une fois d'ac-
la demande du Pr�sident Eisen-how�r, a d�cid� de tenter un nouvel effort pour n�gocier un | accord sur ie d�sarmement.
L'Assambl�e a. alors .recom-
qu'elle demande aux "Cinq" communistes d*annuler leur "sortie". Ce serait s�rement embarrassant pour eux.
Mais que pourrait faire l'As-'
mand� l'�tablissement d'une sembl�e de plus qu'elle n'a ac sous-eoommisaon de cinq mem- compli dans, le pass�? Elle ne Ix^^'r^iiq^xm���o^M d�-J peut elle-m�me s'attaquer aux sarniemenfcLes c�nq ��^t i�s probl�mes complexes et diffi-Etats-Unis, l'Angletenre, le Ca- cilesdu d�sarmement Elle pour nada, la France et la Russie. La rait encore proposer un autre sous-commission a d�ment si�g� genre de commission dont le � l'�t� de 1954 pour s'attaquer mandat ne pourrait gu�re diff�-aux rudes^probl�mes qu'on lui rer des pr�c�dents. Et elle se soumettait. Elle a obtenu des r�unirait sous la menace d'une r�sultats, bien que tr�s lente- troisi�me "sortie" si les Russes ment. n'obtiennent pas gain de cause
En ao�t 1957, la d�l�gation en tout, sovi�tique, non seulement reje- Il existe, � vrai dire, la protait d'embl�e le 'Plan occidental' I position aux termes assez ambi (que rAssembl�e, par 56 voix gus d'apr�s laquelle l'Assembl�e contre 9, approuvait par la suite discuterait du d�sarmement en en itant que fondementraison-: pr�sence des chefs de gouver nable de n�gociations futures), Moments, "en particulier des mais mettait brusquement fin Etats qui poss�dent la plus gran-aux travaux_de la sous-commis- de puissance militaire". Mais on sion. ne voit gu�re quelle diff�rence
_ "Cet automne-l�, l'Assembl�e cela produirait a essay� de nouveau. Elle a Pour l'heure, je crains bien constitu� une Commission du qu'il ne faille garder l'impres-d�sarmement de 25 membres, sion (surtout � la lumi�re des Le gouvernement sovi�tique a �v�nements dont on a �t� t�-alors annonc� que lui-m�me et moin depuis 1953) que le gou-ses associ�s boycotteraient cet- vernement sovi�tique ne s'int� te commission. A cause de cet- resse pas vraiment aux tenta-te attitude, on a jug� qu'il tives s�rieuses de r�soudre les n'y aurait aucune utilit� � r�u- tr�s difficiles probl�mes du d�sarmement, et que la discussion
nir la commission. Le veto sovi�tique avait fait avorter la deuxi�me initiative de l'Assembl�e.
La troisi�me se produisait l'an dernier. A Gen�ve, les quatre ministres �x�dentaux des Af-Mres �tirang�res acceptaient une proposition sovi�tique ten
� l'Assembl�e deviendra encore une occasion de propagande communiste agressive et pol�mique, peut-�tre sous la direc tien de M. Khrushchev lui m�me. C'est une pens�e d�primante, mais qui me para�t la seule acceptable
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OTTAWA � L'an dernier, � presque : toutes les minutes, le Canada comptait un b�b� de plus.;';",/'. \: <y<---y-y
C'est l'inf�iiftation qu'a donn�e le Bureau f�d�ral de la sta tistique qui a publi� ses rap ports pr�liminaires sur les mariages, les naissances et les mor taQdJt�s.
Le nombre des nouveau-n�s de l'an dernier, 479,275, consti tue un record sans pr�c�dent; il �tait de 470,118 en 1958.
Toutefois, compte tenu de la population, le nombre des naissances en 1959 est moins �lev� que l'ann�e pr�c�dente: on a en effet enregistr� 27.5 nouveau-n�s par mile habitants, contre 27.6 en 1958.
De plus, les mariages et les mortalit�s ont �t� plus nombreuses l'an dernier.
De 131,525 en 1958, le nombre de mariages est pass� � 132,474 l'an dernier; c'est dire que le fameux record atteint en 1946, 137,398, est encore loin d'�tre �gal�.
iEt les chififires d�montrent que les Canadiens cenvolent en justes noces de moins en moins. En 1946,10.9 habitants sur 1,000.
d�cidaient de se marier, cette proportion a baiss� 7%rii�x���&-ment; ainsi, en 1959, ele est tomb� � 7.6 soit le niveau le plus bas depuis 1936. : i
L'an dernier, 139,913 Canadiens sont d�c�d�s,- huit personnes sur 1,000 ont rendu l'�me; cette proportion �tait de 7.9 en 1958. Toutefois, il faut remarquer que le taux de mortalit� au Canada est toujours
l'un des plus bas de J'univers et seuls, peut-�tre, les PaysBas devancent le Canada dans ces chiffres.
Pr�s de 64,000 personnes ont �t� victimes de maladies du coeur ou du syst�me circulatoire, soit 46 pour cent du nombre total des d�c�s. Le cancer a caus� la mort de 22,243 Canadiens, et les accidents ont r�clam� la vie de 9,439 personnes.
LE PAPE ET LES
Le pape Jean XXIII a l'intention de faire de l'audience qu'il accordera le 24 ao�t aux athl�tes qui participeront aux Jeux Olympiques une manifestation � la fois grandiose et pittoresque, qui, par le caract�re qu'elle rev�tira, sera une digne pr�paration aux comp�titions sportives internationales qui se d�rouleront � Rome.
L'audience se d�roulera sur la Place Saint-Pierre. Les cardinaux pr�sents � Rome, les membres du corps diplomatique, les plus hautes autorit�s italiennes y assisteront. Les repr�sentants des autres confessions religieu-
ses y ont �t� �galement invit�s.
Le Pape prononcera une allocution en fran�ais (langue officielle des Jeux).
Il semble que le Pape ait l'intention d'approcher les athl�tes apr�s son discours, afin de prendre Contact directement avec certains d'entre eux. L'audience s'ach�vera par la b�n�diction solennelle que le Souverain Pontife donnera � l'assistance, qui comprendra, outre les athl�tes et ceux qui les accompagnent, la multitude des sportifs italiens et �trangers venus � Rome assister aux Jeux.
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