1� 17 novembre, 1960
L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont
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LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
,000 accord�s pour �tudes � l'�cole normale
Le 26 octobre, 'tes ambassadeurs des Etats-Unis, de l'Angleterre et de la France � Moscou faissadent tenir au minist�re sovi�tique des Affaires �-trang�res des notes dotas lesquelles les taxns gouvernements pr�venaient le gouvernement sovi�tique que toute tentative,,, de quelque source que ce soit, tendant � restreindre l'utifea-tkm des ^'corriidors a�riens" de l'Ouestvers Berlin 'b�erait une situation dangereuse � cause des ams�quences dont le gouvernement sovi�tique serait tenu pleinement responsable!'.
C^est l� un langage grave Pourquoidevenait-il n�cessaire d'y recourir?
L'histoire remonte aux actes pos�s par le gouvernement de l'Allemagne, orientale en ao�t et au d�but de septembre. Ce gouvernement a alors lanc� un d�cret exigeant des citoyens de Berlin-Ouest un permis pour p�n�trer dans le secteur oriental de Berlin. En outre, il a nui, de diverses fa�ons, au droit de libre passa' ge des Allemands de l'Ouest par l� route ou par la voie ferr�e � travers le territoire de l'Allemagne orientale vers Berlin-Ouest. Plus de mille personnes se trouvaient en cause.
C'est l� une violation flagrante des. accords, de 1949 conclus entre les Quatre puissances, lesquels garantissent le fonctionnement et l'emploi normaux du transport par voie ferr�e, par eau et par terre vers Berlin.
En cons�quence, le 12 septembre, ies trois gouvernements occao^taux protedadmt aupr�s de Moscou, demandant au goulue de ."��m-
ies" et 'ttVsrm?&2her r�p�ti tiondes itoawms,, par -les au-tar�tes de l'Allemagne orientale, des accords existants au sujet de la libert� des mouvements vers Berlin".
Tout cela, notons4e bien, n'a vadt trait qu'au transport en surface. 11 n'avait �t� ni question ni rnenace d'inibervention quant au libre emploi des "trois:canri-dors a�riens" Cet emploi,' depuis r�tablissement des corridors en novembre 1949, n'a ja mais fait l'objet de Ha moindre restriction, � part la r�glementation habituelle de s�curit� dont sVx&upe; un organe technique des Quatre puissances.
Mais le gouvernement sovi�tique, dans sa r�ponse, ne s'est pas born� � examiner lia question desomiin^ en surface,
maintenant (en contoadictm accords de 1949, que cette question rel�ve uniquement des "deux gouvernements allemands".
Sans aucune raison apparente, il a soulev� Ja question des cor-
ridors a�riens.
H a d�clar�, sans la moindre justification, que les corridors n'ont �t� accord�s que pour assurer le ravitaillement des garnisons ; occidentales � Berlin-Ouest. Il a fait entendre que les cmls allemands s'en sont servi -"ill�galement".
De fait, cette doctrine-�trange repr�sente une r�pudiation tout � fait unilat�rale des accords, ententes et coutumes qui r�gissent depuis quinze ans l'emploi des corridors par les a�ronefs, aussi bien civils que' militaires.
Les trois puissances ocddenta-les se devaient, de toute �vidence, de rejeter avec fermet� toute pr�tention du gouvernement sovi�tique au changement de statut des corridors, et d'affirmer de nouveau, comme ils viennent de le faire, que "les trois puissances ont le droit de servir de ces corridors sans restriction".
Ces gestes sovi�tiques ne repr�sentent peut-�tre que la d�termination du gouvernement sovi�tique de ne pas "laisser la poussi�re retomber", ainsi que M. Khrushchev le demandait � la suite du fiasco du "sommet". On y peut voir, peut-�tre, l� preuve qu'il est r�solu � maintenir la crise de Berlin, qu'il a cr��e soudainement, � partir de rien du tout, il y a deux ans. Ce ne sont peut-�tre que de nouveaux mouvements dans la guerre de coups d'�pingle et de propagande. Dans ce cas, il ne faut pas en exag�rer rimportance. Sauf qu'il faut y voir un nouveau pr�sage de malheur quant � l'espoir que Moscou d�sire vraiment l'all�gement de la tension.
Mais il ne faut pas n�gliger l'autre possibilit�. Les, noies, eo-v��l^ue?^ 25 aepl^br^ ^
entendaient que ites autorit�s de l'AJlemagne orientale (naturellement, avec l'appui et l'encouragement sans r�serve des Soviets) peuvent songer � quelque tentative en vue d'imposer des restrictions � l'emploi des corridors par les a�ronefs occidentaux.
Une telle tentative ne pourrait prendre que la forme d'une intervention mat�rielle et violente au passage des avions. H en d�coulerait �videmment la situa tion la plus dangereuse qui se soit pos�e en Europe, depuis le blocus de Berlin" de 1948. Plus dangereuse. Car alors, malheu reusement, les Soviets n'ont pas tent� d'intervenir dans le pon a�rien des Alli�s.
Non seulement il convenait de donner un grave avertissement quant aux cons�quences possi bles de toute tentative visant � traduire cette nouvele doctrine conimuniste dans la "pratique. Cet avertissement s'imposait de toute urgence. On esp�re que Moscou en tiendra compte.
L'Association can. - fran�aise d'Education d'Ontario est heu reuse d'annoncer qu'une somme de $58,000.00 a �t� pr�t�e cette ann�e � 162 des 363 �tudiants qui poursuivent pr�sentement leurs �tudes � l'Ecole Normale de l'Unliiversit� d'Ottawa. La caisse des pr�ts d'honneur de l'Association d'Education n'�tait pas encore assez bien garnie pour r�pondre � toutes les demandes re�ues et c'est la raison pour laquelle elle fut oblig�e de s'adresser de nouveau aux Banque Canadienne Nationale et Provinciale par rmtenn�diaire de leur succursale respective, rue Rideau � Ottawa. Les candidats ont eu le choix entre le pr�t d^honneur de $300.00 de l'Association d'Education, remboursable sans int�r�t pendant les dix mois de la prochaine ann�e scolaire, ou un pr�t de $400 octroy� par les deux banques cinhaut mentionn�es et remboursable avec int�r�t au taux courant durant les deux ann�es qui suivent les �tudes � l'Ecole Normale. 62 �l�ves ont opt� pour le pr�t d'honneur de $300.00 et l'Association distribuera donc au cours de l'ann�e une somme de $18,600.00. Les deux banques ont accord� un total de 100 pr�ts, soit $40,000.00. H est � remarquer que l'Association d'Education doit se porter garante de toute la somme pr�t�e par les banques car autrement les �l�ves ne pourraient pas b�n�ficier de cet avantage. La Banque Canadienne Nationale et la Banque Provincial m�ritent nos remerciements sinc�res pour leur pr�cieuse collaboration financi�re � ce sujet.
Depuis l'�tablissement de cette caisse en 1953, l'Association a donc octroy� 514 pr�ts d'honneur, ce qui repr�sente une somme de $152,100; les deux banques, pour leur part, ont accord� 193 pr�ts pour un total de $77,200.00.
/ La population franco-ontarden-ne se r�jouira, sans doute, des
grands avantages de cette caisse de pr�ts d'honneur de l'Association d'Education mas elle r�alisera en m�me temps que le fonds n'est pas suffisant pour r�pondre aux besoins de la jeunesse qui d�sire se qualifier en vue d'enseigner dans les �coles bilingues ^de l'Ontario. Jusqu'� date, l'Association a re�u 207 dons de $300.00 qu'elle a convertis en pr�ts d'honneur. B. faudrait � cette caisse un fonds de $75,000 (250 pr�ts de $300) afin d'�tre en mesure d'accorder un pr�t d'honneur � tous ceux et celles qui ne peuvent fr�quenter l'Ecole Normale sans une aide financi�re. De plus, l'Association a d�j� promis au Minist�re de l'Instruction Publique d'accorder des Pr�ts aux candidats qui s'inscriront � la future Ecole Normale qui doit
Sudbury. Esp�rons que les Franco^Qntoriens tes plus fortun�s r�pondront � cet appel en faisant parvenir � l'Association d'Education* 105 rue Wurtem-burg, Ottawa, leur don de $300 que celle-ci �nvert�ra en pr�t d'honneur. Ces dons sont accept�s pour fins de l'imp�t sur le revenu. -
Voici la derni�re liste des pr�ts d'honneur qui ont �t� re�us � l'Association. �Commission S c o la ir e de Chelmsford, Ontario. �Club Richelieu, Toronto, Ont. �Roger Thibault, Eastview, Ont. 1er versement.
�Soci�t� St-Jean-Baptiste, Sudbury, Ontario.
�Club Richelieu, Sudbury, Ont. �Assoc. r�gionale des Commissaires d'Ecoles Bilingues, no. 5, Ottawa, Ontario.
�tre greff�e � l'Universit� de �Don anonyme, Ottawa, Ont.
Les familles d'esquimaux quittent les igloos pour des maisons avec �quipement moderne, � la suite de l'expansion des communaut�s du Nord. Koonoo, une esquimau m�re de 5 enfants, qui a �t� charg�e du m�nage au camp de Churchill, Man. essaye de cuire sur une cuisini�re �lectrique. "Je suis em-barass�e, dit-elle, c'est tellement diff�rent de vivre 600 milles plus au nord. "Elle a d�m�nag� "vers le sud" seulement depuis trois semaines, avec son mari et ses enfants.
Ce n'est pas un mod�le, c'est un trois-m�ts, toutes voiles ouvertes, pr�s de la c�t� de la Nouvelle Ecosse. Ce bateau est la reconstitution du fameux "Bounty" et a �t� construit � Lunenberg, N.E. pour tourner un nouveau film. Ce navire de $500,000 fait route vers les mers du sud o� auront lieu les prises de vues. x
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