*, 1960.
(me, ne un cou-�loigner ait �rtre
le 15 d�cembre, 1960.
L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont.
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couloir, s�pare, id de ce �nt de ubr� des
i a sus-: travail, ochedu-ttre qui
ist�ment
ce qu'a
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stl�. La
r�pond
ton r�ve ps n'est nne con-aient en n'avons lous au-et leurs mis Terrien. Tu4 salaires , 5 jeunes nia qu'� lit m�me malheu-it tevne-n va-nu-pas plus . . . Re-ultiveras �aul est :orgeron, it coutu-urs sont gle donc tre Garnie. Nous pour te
dans les 'eu
. . que
voici la
/a partir,
lire ... ne pas
i nuit r�-L�s do-
�pondent 12)
� River � Stur-
i
- Corbeil loussaint, , Sturgeon
Le Premier No�l
� .penne bien ton manteau Marie, te soir tombe. J�rusalem est encore loin, mais il y' a un petit bourg appel� Bethl�em o� nous pouirronis dormir. Es-tu fatigu� douce �pouse?
�Non Joseph. Que m'importe la route, je porte en mjoi un, si grand bonheur.
_-� Tu as Mm peut-�tre? . . . as soif? ... J'ai encore des nfcs au hii^ daif� ina besace et an peu ;d'eau^;:;fnaic?i�;';dans
T , .
Merci mon bon �poux. Je n ai iimen�: besoin de rien. On cfoemi'na longtemps. Ja-
mais l'�ne n>vait �t� aussi docile/ La Pagine endormie percevait � peine f �cho de M march� des voyageurs.
L'homme �tait sitencteux, 11 regardait vers l'horizon, tirant l� b�te par la bride, tout doucement, pour que sa marche soit isans" heurts^ Ses sandales:laissaient � peine leurs marques dans la pouissi�ne et l'ombre de sa fooui�tlte boirrait la route d'un trait mouv'anit. .'�''�-. '-�.':'�','
La femmife aussi se taisait.
Oe slenc� entre eux �tait commeune pri�ret�ar leurs �mes oonimuntoienit aux m�mes pens�es, s'�levaient vers-Dieu dans une sotHn�ssion^ unie comme des volutes d'encens s �levant au^�a^-%'fei*!*!'..^�'--::';
De temps � attire cependant une toute petite phrase indiquait te soiKJi de Innomme valant, sur
sa compagne:; , ,/ . � -v
�Tu n^s- pas froid Marie? il me semble que te vent se fait plus aigre. Veux-tu.. mon manteau?' ; ..':-;;:;':-v ' �'�'"''�''�..'��' -Merci Joseph.. Je sens en moi une immense chaleur. C'est comnie iwi brasier qui me: re-
nient sur: ces clients pauvres. H est bien die lia famille royale de David mais ffl. a des mains d'ouvriers, il porte fe robe de bure. Sa femme est mont�e sur un �ne. ' .' V:\V\-;�'�'�
Non, il n'y � pas de place pour eux.: Oh ne veut pas en fait. Comment ces pauvres pourraient-ils c�toyer les voyageurs de hautes castes, se m�ler � la conversation des docteurs!
�Joseph, ce sera bient�t l'heure .. y
II faut sortir de cette ville inhospitali�re, aller plus loin dans la campagne, trouver un g�te pour cette nuit> car l'�v�nement est proche. :
L�chant, sur ce coteau, on dirait une auberge.
Il y a du feu, de la lumi�re � rinit�rae�r/
Marie se penche un peu plus, elle joint les deux mains sur ce temple o� s'agite le divin tr�sor. IJne aur�ole d� lumi�re encercle son front, et Joseph s'incline avant de l'a quitter pour aller frapper au linteau de la port� basse/.-' -."-;,, .�;.'. .;�� -.�:..-. : .-.."�
La nuit est toute noire.
C'est avec peine que l'homme peu t�nia* la route, en t�tonnant avec son b�ton.
De plus .en plus la femme assise sur le b�t s'incline, lies mains toujours jointes, sous son manteau. Dans un souffle elle
ce sera bient�t,
mura�uire:
--Joseph, l'heure. :'�:' :,���. ':',-, >':��>� ���;�� .\.'":
Enfin, ils arrivent tous trois: la femme mont�e sur l^anje et le conducteur /
L'�tablie Verte aux
est mis�rable, oii-quatire vents, il y
monte des odeurs de paille fra� che, mais il fait si noir, si noir.
No�l a-t-il un sens religieux pour les musulmans?
chauffe toute. Tout � coup,
au d�tour du
chemin, on vit briller des lumi�res dans la nuit sombre. Le hameau avec ses maisons basses se rapprochait.
Le p�leiiii qui/marchait depuis tant d'heures ne voulait pas accuser de fatigue humaine. Ce n'�tait pas � lui qu'il pensait, mais � sa douce compagne.
�Ce sera bient�t l'heure Joseph, dit-�t� en se penchant vers son �poux.
Son manteau bleu l'enveloppait toute enti�re. C'est � peine �si lV>n voyait son visage entre les plis du voille qui couvrait
sa t�te.
Vers les h�telleries que Ion reconnaissait au fanal alum� �sous le porche, les voyageurs se dirigent confiants.
Ma�s partout c'est la m�me
r�ponse: i
�I n'y a plus de place, pas un It, pas ,ime chaise.
�Nous I Venons de Nazaretn en Galil�e pour nous inscrire selon la loi. Mon �pouse enfantera bient�t.
Mails la porte se f enne dure-
-^-Mon �pouse a besoin de repos, auriez-'vous une chambre pour ele? : ..-. �:..::..':. � :,."��..
'T-Non, aucune, place.
Le regard du voyageur se fait suppliant, i)l tend les mains comme pour recevoir une aum�ne, il ne veut pas quitter le seuil die; cette maison.
Elst-ce par pitii� ou pour se d�baawass�r de ^ces p�lerins g�nants, de ma�tre de rh�teliferie indique � cent pas, une grotte creus�e dans la.montagne. Il y a l�^ une �table dit-il, .>..','�.�.
Marie resserre autour d'elle son manteau tandis que ' Joseph prenant l'�ne � la brMe monte par le sentier vers le refuge
Offert. \'/:vv;;: .'.-..;-'^ .�;�;;..'';'��';'y:;;1
Un meugliement se �ait soudain entendre comme un mot d'accueil, de bienvenue. Il accuse ;une pr�sence, une vie. Et l'on voit deux yeux qui brillent.
Avec, mffle pr�cautions,' Joseph fait descendre Marie, il la soutient jusqu'� la grotte, cherche dans l'ombre o� il pourrait bien l'installer.
-�Joseph, il y a des langes blancs au fond de ta besace. Donne-les moi.
L"homme, avec respect pr�sente � la femme le carr� de doux lainage plus blanc que neige si blanc qu'il fait une tache claire dans la nuit.
Marie se prosterne, avec d�votion elte s'�crie:
--Mon Seigneur, et mon Dieu!
A cet instant, l'Enfant du miracle est couch� dans la cr�che �troite soutenue par des � croix de bois.
Toute la grotte s'ilumine d'une vive lumi�re descendant du ciel en faisceaux. Des anges en robes, bl�ncihes apportent leur message � k terre:
"Gloire � Dieu dans le ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volont�!" Gloria! Glo-.;ria!;'';-., y'.:;/;,,' .:;.,.;.; .'... '_
� (Sirit�l� la page 12)
Ce serait une erreur de croire que 1 e s musulmans ne voient pas autre chose en cette f�te que des r�jouissances populaires. Tous les musulmans savent bien �que No�l est la f�te c�l�brant la naissance de J�sus (A'issa) qui est pour eux un tr�s grand proph�te; Cette f�te de No�l port� m�me dans la langue .arabe un nom sp�cial (Milad) diff�rent, quoique de m�me racine, du mot d�signant l'anniversaire de la naissance de Mahomet (Mou-loud ou Maoul�d).
Les musulmans savent bien que No�l est, ou devrait �tre, la f�te universelle de tous les hommes, de la promesse d'un avenir meilleur, de la r�conciliation, de l'oubli des injures, de la compr�hension mutuelle. '�"'�� ' ��'�':���� "�:-: '�' ; �
Ainsi envisag�e, la f�te de No�l ne peut blesser aucune susceptibilit� religieuse. Nous n'avons donc pas � �carter, au contraire, nos amis arabes musulmans des festivit�s de
Le 25 d�cembre, les radios de Beyrouth; et du Caire, avant toute �mission, adressent en langue arabe, aux chr�tiens' orientaux, 1 e u voeux de bonne et joyeuse f�te, � l'occasion de la naissance de A'issa, fils de la Vierge -Marie, anniversaire auquel s'associent les musulmans du monde entier. Et tout au long de la journ�e, les musulmans d'Orient de toutes les classes rendent visite � leurs compatriotes chr�tiens pour leur pr�senter leurs voeux, autour du caf� d'Arabie et des p�tisseries turques.
CITY Or SUDBURY
ONTARIO
"Mes meilleurs voeux
pour un No�l plein
de Joie et que la
Nouvelle Ann�e vous
apporte la Prosp�rit�"
"BILL" EDGAR
Maire de Sudbury
.ONTARIO
Joyeux No�l
Bonheur
Prosp�rit�
Sant� en 1961
ELMER W, $OPHX, MJ>.P.
� Sudbury �
ONTARIO
Que No�l et le
Nouvel An
ne vous apportent
que des heures
de joie
�-/��//V'.et-::' ;� -^ de bonheur
RHEAL BELISLE, MJ>P,
Nickel Belt �
CHAMBRE DES! COMMUNES
CANADA ^
^Meilleurs Souhaits � toute la population
;;v;;:';:;;)d�:;::;;:';:
Sudbury
Rodger Mitchell, M.P.
D�put� de Sudbury
CHAMBRE DES COMMUNES
CANADA
A L'OCCASION DES FETES,
J'offre
� l'Eglise et son Clerg� r � nos institutions �ducationelles, sociales et �conomiques ... � tous mes concitoyens et leur famille �
x de raix et f^o�p�nt�
Osias J, Godin -AA.P.
Comt� de Nickel Belt
Ont.