23 f�vrier, 1961
L'Ami du Peupfe, Sudbury, Ont.
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AU ROYAUME de la femme
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Quand la graisse nous envahit
J'ai d�j� �crit, et je r�p�te, que dans la marforit� des cas, l'ob�sit� est due � la suralimentation. Se* surailimenter ne veut pas n�cessairement dire trop manger, mais manger des choses qui ne conviennent pais � votre
Dans une minorit� des cas � surtout ceux o� la graisse progresse tr�s rapidement, o� en quelques mois on accumule un �avo�r-duspoids
sit� est due � un fonctionnement inpmPfi'saimt de lia glande thyro�de. Mais comment d�terminer sd la cause de notre embonpoint est d� � la suralimentation o� � fimsuffiisance des s�cr�tions de 'la glande thyro�de? Ni vous, ni moi me pouvons par nous-m�mes, v�rifier la cause de l'ob�sit� qui envaMt notre organisme. H faut n�cessairement recourir au m�decin et ce n'est pas au cours d'une simple consultation de quelques minutes, en son cabinet, que le praticien pourrai vous renseigner, n lui faut faire un m�tabolisme complet pour savoir si c'est une d�ficience de Ha thyro�de qui est
cause de votre ob�sit� ou si c'es une, alimentation fautive.
Advenant que votre thyro�de soit par trop paresseuse! il saura jusqu'� quel degr� elle manque � ses fonctions et pourra prescrire l'extrait de thyro�de de la force et .en quantit� n�cessaire pour 'r�tablir l'�quilibre voulu ... et graduellement le surcro�t de graisse dispara�tra.
Si par contre, vous �tes vie 'ternes d'une alimentation fau tive, une di�te aura raison de votre ob�sit�. Fort heureusement l'tamense majorit� des cas d'ob�sit� est cause par une ali mentation fautive.
Je vous conseille fortement si vous constatez que vous en graissez drop et .trop vite, de vous procurer le feuiMet que j'aa pr�par� � l'intention de mes lec toices. H a pour titre l'Ob�sit� terreur des femmes, et comporte une foule de renseignements que je oe puis donner ici faute d'espace. Je me ferai un plaisir de vous l'adresser sur demande contre l'envoi d'un timbr� de 5c. On m'atteint en adressant ses lettres � Cousine Blanche
AU SERVICE DE VOTRE BONHEUR
Par le Dr Adrien Plouffe
DES BAS-FONDS JJjE L'ALCOOLISME AU PINNACLE DE LA PROSPERITE
H est plus facile de cesser de boire, quand on commence l� (abuser de l'alcool, qu'au moment o� l'on est affect� par la maOlad�e de IMcoolasme. Le malheur, c'est qu'on ne pense aux m�faits de llabus que le jour o� l'on est tellement maliade, qu'on ne peut plus mettre un terme aux exc�s alcooliques.
L'alcoolique inv�t�r� est une peste pour lui-m�me, pour sa famile, pour la soci�t�. C'est un mafllheureux qui a perdu te sens die ^honneur, de la dignit�, de Ha fiert�. C'est un bon � rien dont cependant on doit avoir piti� comme on a piti� de tout
Cependant, ce grand malade peut �tre sauv�. Au temps jadis on disait: "Qui a bu boira". A l'heure actuelle, on peut affirmer que Ha plupart des alcooliques chroniques peuvent �tre gu�ris, h�habMt�s, sauv�s.
Les Alcooliques Anonymes sont tous des anciens alcooliques, et n�anmoins, ils r�ussisent 24 heures par 24 heures � garder l'abstinence totale. Certes, ce sont des �tres humains et comme tels Us peuvent lavoir die rechutes, mads gr�ce aux disciplines des 12 �tapes et aux 'secours qu'ils s'apportent les uns �aux autres, ils se rel�vent de leur rechute momentan�e.
Les A.A. depuis 25 ans' ont r�ussi � sortir plus de 200,000 alcooliques de teur abjection morbide. Cela constitue un des miracles de la vie contemporaine, car prendre un 'homme enlis� dams Ha d�ch�ance physique, intellectuelle et morale, et lui redonner une' personnalit� utile et int�ressante, c'est un miracle, un merveille de r�ussite.
Regardez cet homme v�tu presque avec recherche. Ecoutez-le piarler. Sa- conversation est agr�able. H s'exprime aivec une correction 'impeccable. Gr�ce � son commerce charmant, il a retrouv� une place enviable dans la soci�t�. Sa femme et ses enfants sont foe�reux. 1 gagne $10,000.00 par amin�e. Et cependant, pendant 16 ans, oui, 16 ann�es, il a noy� sa personnalit� dans le Whisky! 'Et de chute en chute Si a g�ch� sa vie et celle des siens. On le (ramassait dams la ruisseau, on l'envoyait en prison. Cet homme �tait devenu un rebut de la soci�t�.
� Mais, un jour, I a rencontr� un A.A. qui lui a parl� simplement en lui racontant sa propre vie et notre alcoolique inv�t�r� s'est r�veill� <de son abnif�ssememt de grand malade et, sans faire -une promesse formelle, 1 a essay� de rester abstinent pendant 24 meures. Oe m'est pas toujours fade, n y a .eu des rechutes. 'Et puis, peu � itou, l'homme � fini par observer l'abstinence pendant un am, n a recommenc� � travailler et, aujourd'hui, il sait faire 'honneur � ses obligations familiales et � ses devoirs envers la soci�t�. H est dievenu mm chef de fie qu'on peut citer � en exemple aux jeunes. Et pourtant, & y a deux ans, ce citoyen distingu� �tait une loque1 qu'on recueillait ivre mort dams la rue. Oett� transformation m'est-ele pas (merveilleuse et ceux qui ne croient pas m miracle (peuvent s'dmclner devant ce thomm� qui, parji des bas-fonds de Ha grand-mis�re qu'est l'alcoolisme, est mont� jusqu'au sommet d'urne vie mouvele, � renseigne du succ�s
3763 Lasalie Blvd., Verdun.
Je vous rappelle que j'ai pr�par� � votre intention toute une s�rie de feuillets sur les soins de beaut� que j'adresse � cel�s qui m'en font la demande contre l'envoi d'un timbre de 5c. pour chacun. Ces feuillets traitent des soins du visage, des yeux, des cheveux, de la transpiration, du d�veloppement normal du buste de l'eM�vement des pools follets de Ha maigreur, des poids et mesures normao�x.
N'H�sitez pas � m'�crire. Mon principal souci est de vous aider � solutionner vos probl�mes de beaut�, qui sont un peu vos probl�mes d'hygi�ne et de sant� Mais n'oubliiez pas que je m'occupe que de la beaut� f�minine et non de m�decine. Inutile de me demander des avis sur les maux dont vous souffrez, car n'�tant pas m�decin, je ne suis pas qualifi�e pour vous r�pondre.
NAISSANCE SUR RENDEZ-VOUS
Est-il possible de fixer un ren dez-vous au b�b� qui doit ma�tre? De iui faire faire son apparition dans le monde un jour donn� � une heure dite? La m�decine moderne, qui trouve tant de rem�des merveilleux et qui fai' chaque jour de pr�cieuses d�-�couventes, se devait d'�tudier cette question.
Depuis plusieurs ann�es d�j� aux Etats-Unis, les naissances "sur rendez-wnis" sont prati qu�es. Pour des raisons de sant� quelquefois, cel� de lia m�re ou celle de l'enfant, l'accouchement
peut �tre provoqu� axtiltcieite-
ment, par des piq�res qui acc�l�rent l<e travail Cette m�thode dans ce cas pr�cis est employ� depuis longtemps.
Mais on a pens� � l'appliquer pour des raisons extra-m�dica
les: pour que la m�re, (et la famille enti�re), puisse jouir de vacances, ou d'un voyage ne pouvant �tre remis, et m�me pour faire co�ncider un anniversaire avec un outr�.
Dans son num�ro du mois de mars, la revue Ch�telaine � La Revue Moderne donne la parole � une jeune femme qui a employ� cette m�thode. C'est une exp�rience v�cue, terrible, qu'il faut lire pour la bien comprendre. En effet, dans ce cas pr�cis, ta nature s'est rebell�e contre la science, procurant � la maman une bien douloureuse exp�rience.
Joyce Davidson, personnalit� enclin � la controverse sur le r�seau CBC jusqu'� ces derniers jours, qui a d�j� travaill� aux usines de la Westinghouse � Hamitton, laisse le CBC pour Westinghouse � New York sur les programmes de TV. Son r�le devant le petit �cran sera sensiblement le m�me qu'elle remplissait au Canada.
Que faire contre les maux de t�te � r�p�tition
Si vous �tes l'un de ces nombreux infortun�s qui souffrent de maux t�te � r�p�tition, vous les attribuez probablement � une foute de causes, depuis les troubles de la vision jusqu'aux changements de temps. Si tel est le cas, un article de S�lection du Reader's Digest de mars vous apportera peut-�tre des surprises
La plupart des gens semblent se contenter de raisons en g�-(n�rtafl fallacieuses pour expliquer leurs maux de t�te. Nombre de sp�cialistes pensent aujourd'hui que lia quasi-totalit� de ces malaises sont dus soft � une -dilatation des vaisseaux dans le cr�ne, soit aux effets de la tension musculaire, soit � une combinaison de ces deux causes.
Le mal semble na�tre de causes physiques telles que la Mm, le surmenage, lia fatigue visuelle, l'air con�n� ou Iles exc�s die table, mais il r�sulte le plus souvent d'une combinaison de causes physiques et morafes. Par exemple, certains sujets, �blouis par une lumi�re trop vive, vont avoir une\ migraine alors que d'autres s'y adaptent. Pourquoi? Simplement parce que la tension �motionnele est plus grande chez un sujet que chez un autre.
Dans les maux de t�te par tension muscuteire te traitement vise, � rel�cher les muscles con-tradi�s et � diminuer la sensibilit� � la douceur. Les lamples � rayons infrarouges, les compresses et les bains chauds, les massages et les analg�siques, entre autres llasp�rine, repr�sentent les th�rapeutiques tes plus efficaces; .'� ; > ��.��� : ' ' "
Mais lie grand progr�s r�sultant de l'�tude scientifique des maux de t�te, c'est le traitement du patient par lui-m�me. Si les m�dicaments et les traitements physiques parviennent � soulager les crises, le but foiidamen-t�l du m�decin est d'aider le malade � trouver la raison profonde de son affection. A cet �gard, 'l�s relations entre le patient et son m�decin sont de toute premi�re Mportance.
\ L'article de S�lection se ter-mine sur les quelques conseils que voici pour �viter les maux d� t�te: 1. Apprendre � �tre moins pointilleux dans les petits d�tails du travail quotidien; 2. Eviter dans la mesure du possible de se faire du souci pour rieii; 3. Savoir se contenter de ce que l'on peut obtenir et de ce que l'on peut accomplir.
Jack Evaiis, tr�sorier de l'Association Canadienne contre la Dystrophie Musculaire, annonce une bonne nouvelle � la petite Debbie Selmes, qui, elle-m�me, est victime de la dystrophie musculaire. Debbie a �t� ravie d'apprendre que la campagne annuelle de souscription publique men�e dans le but de trouver un rem�de � son affliction a d�pass� son objectif cette ann�e.
'Malgr� la l�g�re r�cession �-conomique que traverse le Canada, de l'aveu m�me de Monsieur Diefenbaker, notre premier ministre, une association b�n�vole canadienne pour la sant� annonce que les dons qu'elle a recueillis cette aim�e ont �t� plus �lev�s que jamais. Lies contributions obtenues � ce jour se montent � $337,000
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M. Arthur Minden, C.R., pr�sident de l'Association Canadienne contre la Dystrophie Muscu-
aire, attribue ce progr�s � l'int�r�t croissant manifest� par le
>ublic concernant la menace que dystrophie musculaire constitue pour-les enfante canadiens.
'De m�me que lie public, les m�decins sp�cialis�s dans les recherches semblent bien d�cid�s � lever le'myst�re qui entour la cause de cette maladie", d�clare M. �Minden. \
Cette ann�e, trois cent trente ocail�tJ�s ont particip� � la cam-yagne d'une semaine, en novem->re dernier. Les pompiers canadiens ont toujours jou� un r�le >rimordiial pour recuettr des onds pour l'AGDM. Pendant la campagne de 1960, 250 services le �pompiers ont, entre autres, ait de la soUicitaftion de porte en ponte pour recueillir des onds. Les clubs phflantropiques, jets scouts et les guides ont �ga-ement pris une part active �
cette ^campagne en faveur de l'as-sodation. � '..�
"Nous iwuiTons ma�iiitenant r�aiser une expansion consid�rable de notre programme de recherch�s''; � : dit M. Minden^ "et, comme ces recherches portent en grande partie sur le domaine des recherches biochimiques de bas�, nous ^ ajouterons des donn�es d'une valeur inestimable � la somme de connaissances utilis�e par les savants dans ces nouveaux domaines d�s. recherch�s m�dicales".
En plus des �quipes de recherches qui travafli'ent dans la plupart des universit�s et des centres de redhercihes m�dicai�s
du Canada, TACDM �wnmaedite deux projets en Isra�l, ainsi qu'un autre au Royaume-Uni. Aux Etlaits - Unis, � Tlnstitute for Muscle Disease Inc., l'ACDM soutient l'oeuvre du Dr Michael Barany. Les organisations am�ricaines de lutte contre la dys-tfcrophie musculaire commanditent un programme' mondial de rechercheis, et ces efforts sont coordonn�s avec ceux du Canada gr�ce au Dr A. T. Milhorat qui remplit la .fonction de conseiller m�dical � la fois pour l'organisaition canadjenne, et pour l'organisation am�ricaine.