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L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont.
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le 12 octobre 1961
LE COURRIER DOMINICAL
25 ouest rue Jarry, Montr�al 11 '�
NOS SAINTS MARTYRS CANADIENS
Apr�s sa premi�re mission de Port-Royal et � la demande de Richelieu, la Compagnie de J�sus envoya d'autres miBsion-naires en Noiw�lle-Mianice en 1632, pour r�vang�lsatk>n des Sauvages en terre canadienne.
Avec nos d�couivreuris, nos fondateurs et leurs �mules d'autres r�les, ils .sont nos architectes: Ijeurs courses not itrac�s les lignes de nos communications, ils ont fix� le site de plusieuirs de nos villes et villages o�. s'�l�vent aujourd'hui les pointes de clochers. 1s ont rempli leur mission jusqu'au bout et certains d'entoe eux ont pay� de leurs souiffirah'ces et de leur vie leur oeuvre f�conde-d'apostolat. Nos admirables martyrs canadiens ont p�n�tr� jusqu'au coeur m�me de 'notre sol avec leur sang r�pandu, semence d'h�ro�sme, de t�nacit�, de foi robuste. A Dieu qui appelle tous les hommes � la vie et � 'ramour, ils ont rendu vie et amour.
Dans nos coeurs et nos esprits, ils occupent une place de choix parmi nos h�ros nationaux, paimi nos anc�tres de la v�ritable noblesse canadienne. L'exemple qu'ils iious ont laiss� comme 'h�ritage devrait faire du Canada un pays plus beau et plus noble parce que plus religieux.
Recourons � nos saints Martyrs, dans toutes nos demandes pour l'int�r�t de ;la nation. Leur titre de patrons du Canada les pr�dispose �'bien �couter nos requ�tes.
NOTRE-DAME SOURIT A MARGUERITE BOURGEOYS
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Alors que l'on se battait contre les Turcs -� L�pante, toute la chr�tient� de l'�poque s'�tait unie au Pape dominicain saint Pie y pour obtenir, par la r�citation du rosaire, la protection de la Vierge Marie. C'est en action de gr�ces pour cette faveur obtenue le 7 octobre 1571 que la f�te de Notre-Dame du Rosaire fut institu�e.
Soiiante-neuf ans plus tard, � Troyes, en 'France, lors d'une autre c�l�bration annuelle de cette f�te de Notre-Dame du Rosaire, une �tape d'importance devait marquer l'�volution spirituelle de .Marguerite Bourgeoys, alors �g�e de 20 ans. Au cours de la procession, la foule s'�tait trouv�e si dense que le cort�ge ne put p�n�trer � l'int�rieur du couvent des Dominicains, tel que pr�vu. On d�cida donc de poursuivre la procession dans la rue, en passant devant l'abbaye de Notre-Dame aux Nonnains o� se trouvait, dans l'entr�e principale de cette abbaye, une statue en pierre de la Vierge Marie. Marguerite Bourgeoys, regardant la statue, se sentit soudain toute transform�e, toute chang�e. Il lui semblait que son l �me se trouvait sous l'emprise d'une 'gr�ce �minente et que les traits de la Vierge Marie se transfiguraient dans son �me � elle. Par comparaison, elle se rend�t compte tout � coup de ce qu'avait �t� la m�diocrit� de sa vie jusqu'� maintenant et, �prise de vie divine, se consacra en cet instant � Dieu. D�s lors, elle fut une toute autre personne� si peu comme auparavant qu'elle ne se reconnaissait plus elle-m�me; elle quitta toilettes ajust�es et artifices et ne se v�tit d�sormais que tr�s modestement. Elle pr�parait ainsi � son insu sa mission de fondatrice et d'�ducatrice en terre canadienne. La naissance de Ville-Marie s'�laborait d�j� dans son subconscient.
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"0 bienheureuse Marguerite Bourgeoys, faites qu'� votre exemple nous mettions toute <�otre confiance en J�sus, notre Sauveur, et en Notre-Dame de Bon Secours, afin que par ,yotre intercession, nous obtenions la gr�ce que nous avons tant � coeur . . . Que par vos m�rites d'�ducatrice admirable, le Ciel nous accorde de bien guider les �mes de ceux qui nous sont dhers et puisse Notre-Dame b�nir nos foyers. Amen".
Eph�m�rides des Fondateurs de l'Eglise
canadienne
15 et 16 octobre 170
Nous sommes � la Seigneuri de Varennes, sise s�r les bords du fleuve Saint-Laurent, tou pr�s de l'�glise et du manoir En ce 15 octobre 1701, l� cou pie Dufrost peut contempler avec amour l'arriv�e de leur premier enfant, une fille bapti s�e le lendemain du nom de Marie - Marguerite Dufrost de la Jemmerais.
Cette nouvelle petite chr� tienne entrait dans une famMe des plus distingu�es et des plus h�ro�ques de la Nouvelle-France Son papa s'�tait fait un nom dans la marine et sa maman Ren�e Gaultier, �tait la petite-fille de Pierre Boucher, � qui ie.Roi de France avait donn� la seigneurie de Varennes pour services rendus � la patrie.
Marguerite ne devait pas d�cevoir ses ilustres anc�tres. S'ils 'urent h�ro�ques, elle devait .'�tre-elejn�me par sa vie toute d� d�vouement et d'abn�gation aupr�s des pauvres et des d�s-l�rit�s, par l'acceptation^ des �ohtradictions humaines, ;des ouffrances physiques et de tou-es les lourdes �preuves qu'elle devait traverser. Elle avait re�u e pr�cieux h�ritage d'une foi >rofonde qui, aliment�e d'une mmense confiance' en la Providence, fit'de cette femme in-r�pide la fondatrice d'une in-titutiori de charit� aujourd'hui1 lonor�e de vivre dans l'esprit de la premi�re Bienheureuse canadienne.
RELATIONS
Sommaire - Octobre 1961
EDITORIAUX � Reprise des
sssais nucl�aires. "� Le Nouveau
tournai. ARTICLES � L'Eglise en A-
rique � H,' S. Exe. Mgr Joseph Cabana; Sur le front religieux, Joseph Ledit; Rajeunissement dans la construction, G�rard H�-
>ert; La gauche et la droite, Raymond Bourgault; Le th��tre au festival, Georges-Henri d'Au-
euil; Le rapport O'Leary sur
es publications, Albert Plante; Libert�, libert� ch�rie!, chanoine Charles-J. Ledit; L'Angleterre multiplie ses universit�s, Rodolphe Laplante. Avec ou sans commentaires:
'R�flexions pastorales sur notre enseignement" (suite).
Au service du Fran�ais: Op->ortunit� d'une pratiqtr�reorrec-;e, J. d'Anjou.
Lecture du mois: Syndicalisme et organisation professionnelle, Angelo Bruccu�eri.
Au Fil du mois � Le fr�re �ducateur. - Le dialogue � Ste-Ad�le. - Le tro�ka. - Le Festival nternatiohal du Film.
...|a vous regarde
par Henri B�chard, S.J. vlce-postulateur de la cause de la v�n�rable Katerl Tekakwltha <
Dans flla litanie de beaux noms que la Nouvelle - France di Vile ;isiecle afltmbuiait;� Kateri on trouve celui de "l'ange gai-dien de. (ta Mission". Il M; tou chiant de penser que, presque aussit�t apr�s sa mort, �le pas oubli� les siens, tout en ver sant� pleines mains ses:faiveuirs sur les colons fran�ais, du C� nada� � �&praiiri'e, � Lachine � la Point-aux-Trembles, � Mont r�al, aux Trois-Mvi�res, � Que bec et jusqu'aux "�les d'Am�ri que", c'esit-�-dire juisqu'aux pos sessions fran�aises des Cara�bes Elle aimait 'Son peuple comme N�tre-Seigneur aimait les Juifs ses enfants de pr�d�ect�on!
Ses compaMotes, dMleurs en avaient l'intuition. Voici un paragraphe du R.P. Claude Ohmicheti�re, quli se rapporte � notre sujet:
" . . . Un Fran�ais^ qui �tait au volage, voulut faire le coffre de celile-oi' da tombe de Kateri) par d�votion. On y mit la morte
l'ordi�aire, mais il ine fuit pas possible de lui couvrir l� visage, tant on prenait plaisir de la voir, et tihacM lisait sur ce corps ce qu'on disait d'eie, que c'�tait une image de chastet� et de virginit�. Oh n'en .avait jamais lant dit dans les �t�chismes qu'on en comprenait alors; c'est pourquoi on laissa toujours son visage d�couvert jusqu'� ce qu'on l'e�t mise dans la fosse. Ses obs�ques fuirent un jour de deuil et de (r�jouissance; on se pMgnait de Savoir si' t�t perdue, mais on se r�jouissait � de 'avoir pour ange gardien du Sault (Saint-Louis), autrement lit, 'la mission des Rapides de Lachine.
Le P. Pierre Gholenec, un autre directeur de Kateri, noms montre lui aussi1 comment la v�n�rable fuit Tange gardien de la mission.
"�� y avait de lia pi�t�, �crit-il, et 4e lia ferveur au Sautt, on n'en peut disconvenir, apr�s ce que nous avons dit ci-dessus. Sateri elle-m�me y avait puis� a 'sienne d'ans les beaux ex�m pies de vertus qu'ele y avait devant les yeux. Mails si la mis s�on lui fuit au commencement d'un puissant secours pour se sanctifier, je puis assurer que sur la fin de sa vie et plus encore � sa mort, elle servit r�ci-Hioquement � sanotMer la mis slion. La d�votion' y devint g�n�rale: on n'y parlait que de tout quitter pour se donner tout
Dieu, � l'Imitation de Kateri, et on venait de tous c�t�s me aire part de ces b�les et saines r�soMions".
Kateri avait du coeur, beaucoup de coeur. 1 est des gens qui sont du fiel concentr� Chez eux et du miel dor� � l'ext�rieur. Il faut, pourtant, aimer autrui et les siens. C'est ainsi que faisait Kateri.
L'AMI DU PEUPLE
Jouimal hebdomadaire publi� et imprim� par
� Les Arts Graphiques Limit�e � 122 rue Elm e. � Sudbury, Ontario
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Directrice R�dacteur-en-chef
Mme Yvonne Lemieux Germain C. Faucon
Autoris� comme envol postal 2e classe � Minist�re des Postes � Ottawa
Radio Sacr�-Coeur
(du 16 au 21 octobre)
LUNDI: Marcel Van Caster, J. Formation d'une �lite au "ongo. Chant par Les amis de a M�lodie de Chicoutimi. ilARiDI: Pierre Babin, O.M,L, La foi, un certain regard Chant par les Fr�res Maristes d'Iber-ville.
MERCREDI: Pierre Babin, 0. VU. Voir tout comme J�sus-Christ Chant par la Man�can-erie du Christ-Roi de Valley-ield.
JEUDI: Pierre Baibin, OM.I., �ducation de la foi Chant par e Foyer de Charit� de Mont-�al.
VENDREDI: M. et Mme Jean-'aul Vinay L'�ducation � la souf � rance Chant par les Soeurs Grises d'Ottawa.
SAMEDI: iE�mast Gagnon, S.J: Le sacr� et le profane Chant par 'Ecole Normale des Soeurs du �on Conseil.de Chicoutimi.
BOTTIN
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Bapt�mes: Dimanche de 2 � 3.30 p.m.
__ ' __ _'-_^il. J ______ ' ........... ' . ' L - .�!-..--- ___ -. .-
PAROISSE LA TOUSSAINT Mlnnow Lake, Sudlmry
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Heure� des 'messes: Dimanche: Eglise 8, 9.30. 11 a.m. Ecole St-Plerre: 9 et 11 a.m. F�tes d'obligation: Eglise: 8. 9.30, 11 a.m, - 8:30 p.m. Ecole 8t-Plerre, 9 et 11 a.m. Sur semaine: 4.30 p.m. Samedi: 9 a.m.
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7 a 8.30 p.m. Dimanche: avant les mei-
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