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te 12 otfobr� 1961
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
L'Ami dii Peuple, Sudbury, Ont.
PAGE 5
par W. Ni Ewer
Le pr�sident Kennedy, � l'As-semibl�e g�n�rale des Nations Unies, a parl� comme il le devait au nom de son pays et du gouvernement qu'il dirige. Mais il y a peu de chose, dans ce qu'il a dit, si m�me il en est, dont toute opinion responsable, ici �n Angleterre, diff�rerait. Son principal th�me a �t� la "qu�te de la paix", rappel � la "tr�ve de la terreur". A cette fin, deux conditions s'imposent: d'abord, le raffermissement des Nations Unies, ensuite, le d�sarmement.
Les deux se compl�tent l'u-�ne l'autre. D faut mettre un terme � la terreur grandissante des armes les plus r�centes./"Il faut abolir les �v mes de guerre avant qu'elles nous abolissent" En m�me temps, il faut remplacer l'�quilibre ou le d�s�quilibre des armes par la croissance de "l'habilet� inteernationale � maintenir la paix." En m�me temps, le Pr�sident �a bien soulign� que les "principes seuls ne suffisent pas".
Dans le domaine du d�sarmement, on se fatigue d'ent�jBdre dire que- l'essentiel est de convenir que le but doit �tre le "d�sarmement g�n�ral et complet"; que c'est ce que Monsieur Khru^hohev r�clame et, par d�duction- ce que les autres rejettent. J'ai suivi les conf�pen-ces, commissions et n�gociations relatives au d�sarmement depuis l� Conf�rence tenue � Gen�ve en 1932: je ne me rappelle pas que personne ait jamais ni� qu tel fut-le but ultime. M�me en 1959, alors que M. Khrushchev lan�ait cette expression qui fi ''�'�.l'objet de grandes manchette* dans les journaux du monde en tier, M. Selwyn Lloyd avait, de fait, dit pr�cis�ment la m�me chose, la veille.
Telle n'est /vraiment pas la question en jeu. Ce n'est pas du tout un sujet � d�battre. Il s'agi plut�t d'�laborer et de conclure un accord sur la m�thode prati que d'atteindre cette fin, en par ticulier d'�laborer et d'accepter les voies et moyens d'un contr�le international pour as surer la mise en oeuvre des �ta pes progressives du d�sarme ment.
Dire, comme les Russes sem blent parfois le dire, qu'il faut simplement que tous les pays s'entehdent pour abolir tous les armements en une p�riode, mettons, de quatre ans, et qu'alors on aura des contr�les stricts pour s'assurer que la chose s'esl bien r�alis�e, c'est, pour le moins, ne pas tenir compte de la r�alit�.
Le d�sarmement ne saurait sa r�aliser par l'effet de cette baguette magique, n importe, vu l'�tat des choses, de le r�aliser �tape par �tape gr�ce � des contr�les effectifs � chaque �tape. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut esp�rer d'�tablir la confiance mutuelle n�cessaire pour arriver � la mesure finale. C'est d'une telle �vidence que la chose se passe de commentaires.
C'est forc�ment dans le domaine, non pas des "princi-, pes", mais des programmes pratiques qu'on a �prouv� des difficult�s jusqu'ici insurmontables.
Cette histoire n'est pas fort encourageante, ni dans le secteur du d�sarment nucl�aire ni dans celui du d�sarmement "de type classique". Apr�s les premiers �checs de rapr�s-guerre imm�diat, on recommen�ait � neuf en 1954, a-lors que �� Commission du d�-saranement des Nations Unies �tablissait une sous-commission de cinq puissances charg�e de mettre sur pied un programme
�quilibr� de d�sarmement dans les secteurs d�s armes nucl�aires et des armes de type classique. Cet organ earr�tait ses travaux en ao�j 1957, alors que la d�l�gation sovi�tique rejetait de but �en blanc un pjaii occidental, r�fusait de le discuter et exigeait l'ajournement sine die. Le plan ainsi rejet� �tait approuv� � l'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies par 56 voies contre neuf et quinze abstentions. L'assembl�e lan�ait refort suivant � l'automne de 1959. La commission des Dix se r�unissait � Gen�ve en 1960. Mais cet organe aussi cessait abrupt�ment d'exister quand les. cinq d�l�gations communistes quittaient la sa'lle des d�lib�rations encore fois.
une
On a fait une autre tentative, d'abord prometteuse: pour conclure au moins un accord sur la cessation des essais nucl�aires en s'attaquant � ce probl�me, � part des autres probl�mes plus complexes. Mais elle � connu le m�me sort. Cet �t�; le gouvernement sovi�tique, dans un de ses plus �tonnants soubresauts de poli tique, refusait de poursuivre la discussion, insistait pour que les n�gociations rela-
tives aux
"essais"
se fondent
avec celles qui se rapporteraient aux aspects plus vastes du d�sarmement. Puis, il reprenait
les essais � la suite d'une tr�ve de pr�s de trois ans.
Voil� donc cette histoire d�primante: accord suffisant sur les principes pour motiver des efforts en vue de les traduire sous une forme pratique; puis, � maintes reprises, fin brutale d� ces efforts � cause du refus des Soviets de les poursuivre. M. Kennedy lance maintenant -une nouvelle tentative. Avec le plein consentement et le plain appui de ses alli�s et associ�s, son gouvernement a pr�sente des propositions qui d�passent de beaucoup les pr�c�dentes pour faire droit aux objections communistes et qui tiennent compte des principes approuv�s � la derni�re conf�rence des premiers ministres du Commonwealth. Quel en sera le sort, est-on port� � se demander?
Une chose est s�re. Si l'on veut mettre fin � la "terreur des armements" il faut faire face aux probl�mes pratiques et y trouver une solution. Se borner � r�p�ter sans cesse le slogan "d�sarmement g�n�ral et complet" ne conduit � rien du tout. Tout le monde convient du fout � atteindre. 11 s'agit maintenant de s'entendre sur les moyens � prendre pour y parvenir. Jusqu'ici,, chaque tentative en vue de conclure un tel accord s'est vue soudainement arr�ter, non pas par les puissances occidentales mais par l'Union sovi�tique.
Osera-t-on esp�rer que cette histoire malheureuse ne se r�p�tera pas cette fois?
sa proposition
�VICTOIRE POUR M. GREEN�
En d�pit de l'opposition so vi�tique, la Commission politi que des Nations Unies a adop t� la proposition canadierin< voulant qu'on �tudie en premier lieu les dangers d�s retomb�es radioactives et la possibilit� mettre fin aux essais nucl�aires
Ce sont les Etats-Unis qui on propos� l'adoption de la requ�te du Canada. La d�l�gation sovi�tique s'y est imm�diatement op pos�e. Alors que le d�l�gu� a m�iicain avait d�clar� "lia que: tioh des essais nucl�aires ne d�i pas �tre noy�e dans les corn plexit�s des n�gociations en vu-d� 'd�sarmement", le repr�sen tant de .l'URSS a soutenu exac tem�nt le contraire. Ce dernier M. Valerian Zorin, a d�clar� que les d�lib�rations devaient tou d'abord porter sur le d�sarmement en g�n�ral, la question de: essais nucl�aires faisant partit de l'ensemlble du probl�me.
L'ambassadeur canadien au Chili, M. Paul Tremblay, a sou lign� pour sa pa�t, tout comme l'avait fait M. Green � TAssern bl�e g�n�rale, que les retomb�e; radioactives ont augment� de fa�on extr�mement alarmante depuis que l'URSS a repris ses essais nucl�aires. Apr�s cette
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intervention, la Commission politique, � laquelle^sont repr�sent�s tous les membres de TONU, a adopt� la proposition du Canada.
M. Green, ministre des Affaires ext�rieures du Canada, a d�clar� par la suite aux journalistes qu'il �tait particuli�rement heureuxxde l'appui que les pays neutres ont accord� � la requ�te canadiens.
Les d�bats de la Commission politique se d�roulaient au moment o� a �t� annonc�e l'explosion de la dix-huiti�me bombe nucl�aire sovi�tique.
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CFBR ^ 550
Ce pauvre Louis N'avait jamais appris Les r�gles de pr�vention Sa conduite insens�e Partout dans. sa maison Peut, dans 'la nuit, D�clencher un incendie.
Ses chambres jonch�es De fils �lim�s Dispos�s sur des clous Peuvent griller ce pauvre fou!
De vieilles bo�tes de peinture, Des tas d'ordures Dans la cave et l'escalier,
Au lit il se pla�t � fumer Et il ne manque pas De br�ler ses draps!
Si ce pauvre h�b�t� Ne se corrige pas II aura vite pass� De vie � tr�pas!.
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