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le 26 octobre 1961
L'Ami du Peuple, Sudbuiy, Ont
PAGES
PARTICIPATION DU CANADA
� la pr�servation de vertiges historiques nubiens
r�pudiation conduction
Le ministre du Nord canadien et des Ressources nationales, l'honorable Wafliter Dimsdale, a annonc� samedi dernier que le Canada va se joindre � d'autres pays en vue d'aider � sauver d'anciens vestiges nubiens de qu'entra�nera la du battage d'As-soua% en Hautte - Egypte.
De (joricert avec l'Universit� de Toronto, le Mus�e national du Canada travaillera � sauver des vestiges a/nt�rieuirs aux dy-nastdes �gyptiennes dans une r�gion presque inexplor�e mais riche en vestiges des preihiers hommes dans la c�l�bre val�e du p. ;X''
Le professeur Philip Smith, du D�partement d'anthropologie de rUniversit� de Toronto, qui sera pr�t� au Mus�e national du Canada, sera charg� de diriger l'exp�dition canadienne. Au cours de l'hiver prochain, il effectuera un relev� du terrain eh question et consultera dteultr�s �qyptologues, des fonctionnaires de la R�publique arabe unie et des fonctdonnaires de l'UMBSOPO. C'est sous de l'UNBSCO que ce programme gigantesque de sauvetage sera effectu�. L'intervention de cet organisme remonte � 1059 alors que l�s gouvernements de la R�publique arabe unie et du Soudan lu� ont demand� de l'aide financi�re, scientifique et technique en vue de la pr�servation d� tr�sors artistiques et histori-
ques dans la partie de la Nubie �gyptienne et souda�iienrie qui sera inond�e par le lac qui r�sultera de M construction du bamage d'Assouan, en Haute-Egypte--.';' �;,. , ; v/..x, A la suite de ces demandes, l'UNESCO a entrepris, en mars 1960, une campagne en vue d'obtenir de l'aide d�s �tats membres. En retour des contributions, le gouvernement de la R�publique arabe unie offre des droits d'entreprendre des excavations et d'acqu�rir certains des tr�sors airtistiq�es, non seulement de lia* r�gion qui sera progressivement inond�e, mais aussi de ses tr�sors nationaux d'antiquit�s.
Nombreuses sont les nations participanites qui d�pensent de fortes sommes pour sauver les �normes monuments et temples de la .r�gion qui sera submerg�e. D'autres consacrent leurs efforte � des entreprises plus modestes. De ce nombre, l'exp�dition ca^ nadi�ne sera � la recherche de vestiges des hommes pr�historiques qui ont v�cu dans cette partie de la .val�e du Nil ayant l'�re dans grandes dynasties �-gyptiennes.
Lorsqu'on aura d�termin� le domaine des fou�es canadiennes, le professeur Smith reviendra au Canada et effectuera les pr�paratifs pour les fouilles qu'entreprendra une �quipe canadienne � rhiver de 1962-1963.
La lune avant 1967
' Cette sematoe, �a premi�re fus�e Saturne !�-1, d^une hauteur �quivalente � ciele d'un �difice de ^6: �tages, aura �t� lanc�e pour la premi�re fois par les Etats-Unis, du Cap Canav-eral. Cet engin, dont la fus�e D�veloppe 1,'500,000 livres die pouss�e sera plac� en. orbite de la terre; plus itard, Saturne C-2 aitteindra une orbite, circumlu-naire. Une fus�e d'une puissance encore accrue permettra, avant 1967, croit-on, de prendre pied sur la lune.
Saturne C-l est quatre fois plus puissante que les fus�es lanc�es Jusqu'ici par les,Etats-Unis. Les huit moteitrs^us�es de carburant 'liquide de Saturne C-l lui permettront d'atteindre une altitude de 200 milles. En comparaison; le premier �tage des fus�es qui ont plac� en orbite la capsule abritant les astronautes sovi�tiques Gagari-ne et Titov, � chacune de leur envol�e solo dans l'espace en orbite de la terre, �tait m� par la d�flagration de carburant de 750,000 � BOO.OOO livres de pouss�e. '.
Ce n'est pas avant 1964, croit-on, que l'on ajoutera un deuxi�me et un troisi�me �tages, � la fus�e Saturne. Elle pourra alors d�crire dans l'espace des orbites �loign�es de -la terre. D'ici l� cependant, il faut compter que 'la Russie lancera des fus�es beacoup plus puissantes que Satorne C-l ou C-2.
que se poursuivra le ranime d'essai des fus�es Sateme, d�s l'an prochain, Washington 'lancera le Sentau-re, v�hicule de l'espace. 1 s'agit d'un premier �tage Atlas, d'une pouss�e de 360,000 livres; mais, le second �tage sera un engin-lus�e nouveau, dont le cailburamt chimique d�veloppe beaucoup plus de puissance que n'en d�gage la d�flagration des carburants .employ�s jusqu'ici. En majorit�, li�s carburants liquides sont form�s d'un m�lange de produite du p�trole qui s'apparentent au k�ros�ne; l'oxyg�ne 'liquide, famili�re-nten tappel� LQX, sert d^gent oxydant. I>e l'hydrog�ne liquide au lieu de k�ros�ne sera uti-
lis� dans les �tages sup�rieurs du Ontaure.
De m�me, de l'hydrog�ne liquide propulsera les �tages sup�rieurs d�s fus�es Saturne quand ils s'ajouteront, lors d'exp�riences ult�rieures, au pr�-nrier �tage de Saturne C-l.
� l� m�moire de Sir fc C/W
Mme ^iliiiam Van Horne, veuve du fils de l'employ� de chemin de fer originaire de l'I��i-riois qui dirigea' la construction du chemin .'de, fer Pacifique-Caaiadiien et en devint plus tard le pr�^de^, a ^d�voil� une plaque historique nationale � la -m�moire de Sir William C. Van Home dans le grand ha� de la gare Windsor � Montr�al, hier, mercredi. �
Les orateurs de circonstance � ce d�voilement ont �t� l'honorable Wailiter Dinsdale, ministre du Nord cainadien et des Ressources nationales, et M. N. R. Cruimp^ pr�sident du bureau de direction et du conseil d'administration de la compagnie des chemins de fer Pacifique-Canadien. Les c�r�monies �taient sous la pr�sidence de l'honorable Pierre S�yigny, ministre associ� de la : D�fense nationale. Bon nombre d'invit�s de mar-. que assistaient au d�votement, y compris, des repr�sentants sup�rieurs des gouvernements provinciaux qui �taient � Montr�al pou rassister � la Conf�rence .sur "l�s ressources'et no-tire avenir". Le publi� �tait aussi invit�., �:
L'inscription qui figure "sur la plaque est en fran�ais et en anglais et se lit comme suit: "Sir William Van Home, K.C.M.G. Dou� d'un caract�re �nergique et de vision, en sa qualit� de directeur g�n�ral, de yice^pr�si-dent et enfin de pr�sident du chemin de fer PacifiqueTCana-di�n durant son d�veloppement initial, il (� : contribu� grandement au succ�s de cette entreprise et au progr�s du pays. Born Ohelsea, Minois, Feb. 3, 1843; di�d Montr�al, Sept. 11,
1915", ./.�vv.:.-; ;;;:"..;.,;-,:�:� /,;
Cette pliaqu� sera appos�e dans le grand ha� de la gare Windsor par la Division des lieux histordqu'es nationaux du
minist�re du Nord canadien et des Ressources nationales.
Employ� de chemin de fer depuis l'�ge de 14 ans, M. Van Horne vint au Canada en 1881 pour diriger, en vertu d'un contrat de cinq ans, ja construction du chemin de fer Pacifique-Canadien. Le p^radh�vemen�de la con&niction du chemin de fer en si peu de temps fuit un tour de force et �tablit sa r�V puitation comme l'un des plus grandis constructeurs de chemin de fer de tous les temps. A l'expiration de son contrat en 1887, M. Van Horne choisit de demeurer avec M Compagnie des chemins de fer PaC�fique-<�ainadien et il en devint le pr�sident en 1899.
'Les Canadiens reconnaissent M. Van Horne surtout en raison de son s�jour avec la Compagnie des chemins de fer Pacifique-Canadien, mais il avait �t� un administrateur de .tr�s grande vafleur au service d� compagnies de cheminB d� fer des Etats-Unis avant de venir au Canada. Il a commenc� comme t�l�gra-phi$te de Chemin de fer et en 13 ans il r�ussit � devenir s�r-intendlant du transport pour le compte du Chemin de fer Chicago and Alton.
Deux ans plus tard, soit en 1872, il �tait devenu, � l'�ge de 29 ans, surintendant g�n�ral charg� de la direction et de l'exploitation des 581 milles de voies du Chemin de fer Saint-Louis, Kansas and Northern. L'�nergie de M. Van Horne et sa c�nnaissaince approfondie de toutes les phases d'op�ration et de direction des chemins de fer le signa'l�rent � l'attention de M. J.J. Hillj constructeur am�ricain de chemins de fer qui �tait membre du syndicat form� en vue de construire le chemin de fer Pacifique-Canadien. Sur la de M. HUl, M.
Vjan Horne fut engag� pour mener � bonne fin la construction du chemin de fer Pacifiqu'e-Ganadjen; il r�signa alors son poste de surintendant g�n�ral des Chemins de fer Chicago, Mil-waukee and St. Paul.
M. Vlan Horne ne tarde pas � reconna�tre les jpossibilit�Tqu'of-frait l'Ouest du Canada et travailla avec toute son �nergie et Sonimagination � promouvoir son expansion tant �conomique que sociale. En sa qualit� d'administrateur de chemin de fer, il s'effor�a de faire progresser la colonisation, la mise en valeur apicole et industrielle et le tourisme dans les provinces du Manitoba, de la Saskatche-
n, de TARberta et de la Co-lombie-Britaraiique. Son talent conitrlbua dans une large mesure au succ�s financier de la Compagnie des chemins de fer Pacifique - Canadien durant ses premi�res ann�es d'existence et aida � la mise en valeur des ressources des provinces de l'Ouest.
Il naquit � Chelsea (Minois) en 1843, descendant � la sixi�me g�n�ration d'une famille hollandaise qui s'�tait �tablie � New York 200 ans auparavant. Son association avec la Compagnie des chemins de fer Pacifique-Canadien le mit en rapport avec les int�r�ts du Canada et il se fit naturaliser citoyen canadien. H n'�tait pas sujet britannique, mais il fut quand m�me cr�� chevalier en 1895. H d�missionna du poste d� pr�sident du conseil d^administration de la Compagnie des chemins de fer Pacifique - Canadien en 1899, mais n demeura pr�sident du bureau d'e direction jusqu'en 1910.
Sir William Van .Horne mourut � Montr�al le il septembre 1915 et il fut inhum� � Joliette (Minois).
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