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Germain Biais Hubert Gu�nette Ailph�ge Th�i�ault Arthur WhJss�H. Quartier Ryan William Baby John Ohudczaik Frank Dennie Hector McDonald Gerry WaddeH Quartier McKim sud Neil Birney Thomas Buchanan Emie Savard St'ephen Wiison Quartier McKim nord Aortihur Godbout Murray Harris Ivan Johnson Ly�li McDonald Harris Moore Startley Snider Eug�ne Vannier HYDRO (2 ans)
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Notre Devise:� ^e crains 2bi*u, cher ~�Lner et n ai point J autre crainte (Racine)
VOL. XIX
No. 21
Sudtoury, Ont., le 30 nov.,i 1961
le num�ro: 10 sous
Des administrateurs et non des propri�taires
Ceux qui parlent sans cesse de reconnaissance entretiennent, sur Le pouvoir, des concepts qui sont d'une autre �poque. D fut un temps o� le roi puisait en quelque sorte dans son propre tr�sor, non distinct des fonds publics, lorsqu'il accordait des faveurs. On distinguait mal la personne du gouvernant de sa fonction. Et pour tout bienfait re�u, on �tait enclin � user de reconnaissance.
En r�gime d�mocratique, cette approche ne vaut pas. Les �lus sont les g�rants de la chose publique. Us administrent les biens des �lecteurs. Us ne sont pas propri�taires. Ils sont les serviteurs du bien commun. Lorsqu'on examine la valeur du travail accompli, il faut les consid�rer en tant que fonctionnaires publics. Et si, sous cet angle, on les estime incomp�tents
ou malhonn�tes, le sens d�mocratique et l'amour du bien commun demandent qu'on' les �limine, peu importe les gentillesses dont ils ont pu �tre les auteurs � certains moments. D'ailleurs, quand des gentillesses sont faites � m�me les fonds publics, U faut savoir se d�gager d� l'horizon ferm� des petits int�r�ts individuels ou encore des int�r�ts du petit groupe de l'institution dont on fait partie et apprendre � tenir compte des exigences du bien commun.
Si les citoyens s'habituaient ainsi � voir le probl�me politique sous un angle moins �troit et dans une approche moins mesquine, nul doute que la chose publique serait mieux g�r�e et l'on verrait des hommes politiques plus comp�tents et plus consciencieux acc�der au pouvoir.
(Le chr�tien et les �lections)
... tandis que nos �lecteurs ont leurs probl�mes d'�lection, le P�re No�l a ses radiations ... !
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