Hebdomadaire fran�ais et catholique au service du Nord-Ontario
"Je crains Dieu, cher Abner et n'ai point d'autre crainte" - Rlcine
VIOL. XXV-� No.,
vSuldibuiry,Ont, ..Se 1er septembre, 1968
le num�ro: 10 cents
Les Frahco-Ontariens ne peuvent renoncer aux �coles s�par�es
OTTAWA �� Le secT�baiffle g�-n�rtafl de l' Association oaniadi'en-ne fran�aise I id^diuiciaitiion dX)n-tariio, M. Roger Oh�nbanneaUj a
aifim� que '^ nad�einine fran�aise de TOntariio n'est pas pr�te � abandonner le syst�me des �coles s�par�es pri-
� rriaicnes ,et ��qu'elle n'enltirevio'ilt m�-
� me pas. uns t�l� p ossdibitt� dans �'aveniir'V : .' <'��; ,;./; ":''
Dans un comhiuaiiq'U�, M.
un compte rendu d� jounpux �de Toranlto laissant entendre que �Ri l�oillanid Fouraiii�r, .agent des relialbions ouflitjunel'eis de l'AOFiEO pour le suld de rOntor�lo aurait d�dlar� � la conf�rence sur Iles refliafeilons Meireithn�ques � Pont Elgin, que "flia population de langue fTian�a'ilse de l'Onitaniio �tudie la posBi'biQilt� de passer du sys-"it�m�^�V�d�Qii�s s�par�es primaires � cefliui des �coles publiques."
"H a �t� impossible � l'ACF-EO de v�riftter les �nlonio�s faillis par son emiploy� du bureau de Toronto, dlilt M. Ohaitoninieau, �mails �dile tient � affirmer cependant que la population d'expression fran�aise de l'Ontario n'est pas pr�te � abandonner le syst�me des �coles s�par�es primaires et qu'ele n'entaevoiilt m�me pas une telle possiibifllfc� dans �lavej�r".
Les reste du P�re Marquette?
STMG'NACE, Mioh. � Les
arch�oiilogu-eS se demandenit si le squelette exhum� d'un tombeau � St4gna�e ne seraiilt pas celui du P�re Jacques Marquette, le c�l�bre ji�sute fran�ais 'explorateur.
M. Lyflie Sboner, un arch�olo-, gu� de l'UniiveTisilt� du MicMgan, a d�dlar�' que les exp�rtentees indiqiuiai'ent que les trois squelettes trouv�s -dans un tombeau remontaient entre 1850 et 1700 et qu'ils �taient d'ascendance europ�enne.
Le P�re Marquette, qui a fond� une mission �, St-Ignace, a v�cu de I(68f7 �
SUDBUR.Y .*� Un comit� d� six maires a �t� form� pour �tudier la possibilit� de cr�er une onzi�me province dans le nord de l'Ontario.
Trente maires et dirigeants municipaux se sont r�unis pour un congr�s r�gional et ont form� ce comit� � la pr�sidence duquel si�ga le maire L�o Foucault, d'Espan�la.
Les autres membres du comit� sont MM. Max Silverman, maire de Sudbury; Ernie Reed, JFort William; L�o Del Villano, Timmins; Merle Dickerson, North Bay; et Don Maybury, Kapuskasing.
"Les municipalit�s du ncrcl de r�ntario ne re-�oivent, ^lans quelque domaine que ce soit, que la plus petite part du g�teau/Via o*it M. Foucault "II n'y a qu'une solution^ �- ronner notre province."
M. Foucault a pr�cis� que le nord de l'Ontario se voit imposer des charges suppl�mentaires pour le transport de l'essence et des mat�riaux de construction "si l'on consid�re que pour une m�me distance parcourue, le sud de la province paie ces produits moins cher." ^
Le maire Maybury a d�clar� pour sa part qu'il ne croit pas en la possibilit� de former une onzi�me 'province mais �l a ajout� que si ce projet devenait r�alisable, il y serait favorable.
Les statistiques r�v�lent que le cinqui�me de la population de l'Ontario vit dans la partie nord; que la partie nord d�fraie le quart des imp�ts provinciaux per�us et que malgr� cela, elle n'est repr�sent�e que par sept ou huit d�put�s �lus � l'Assembl�e l�gislative.
"Au d�but, je croyais que ces statistiques pouvaient �tre fausses, a admis M. Maybury, mais maintenant je n'en suis pas si s�r. De toute fa�on, j'aimerais bien en avoir le coeur net"
154 professeurs de l'Ont ont appris le fran�ais!
TORONTO� A la rentr�e des classes, il y aura des cours de fran�ais dans les �coles �l�mentaires en Ontario. Le nombre d'�l�ves par classe sera un peu r�duit de mani�re � soulager les instituteurs qui �taient surcharges de travail l'an dernier. -�.',-_/:___
Le fran�ais deviendra une option officielle aux niveaux de la septi�me et de la huiti�me ann�e, a annonc� un repr�sentant du minist�re de l'�ducation. H faudrait toutefois 2,800 instituteurs comp�tents pour donner des cours de fran�ais � tous les �coliers de ces classes en Ontario. Or, � peine, 1,200 instituteurs qualifi�s donnaient des le�ons de fran�ais sur une base officieuse l'an dernier, a not� le port�-parole.
Les �coles qui dispensent des cours de fran�ais dans les classes inf�rieures � en certains cas, ils commencent d�s la deuxi�me ann�e -�doivent au pr�alable obtenir l'autorisation du ministre de l'�ducation. .
Chronique ouvri�re
TORONTO � Nous avons besoin, d'ume nouveCile g�n�ration d'iadmMlsitiraiteuirs' qui puiilsse tra-vali�er de con�eit avec la nouvelle g�h'�rait'Jon d'^mplioy�s � l'�taMiisise'rnent d'une nouvelle pens�e dans le domaine des re-. Monis iniduistell'es,, au- Canada, a d�clar� M. WilliamMahoney, d�re�teuT �ainiadii'en du Synidlitoait des M�fcalu'rg&st'es unis d'Am�rique, CTC.
"Les te�altiiionis . � industriefe c^aidiiennes ont atteint un- ptoint extr�mement bas, � d�lt-�l dans sa .^�dlarialtitori, et .nous payons au-joinid%U)� pouir avoiiir �lud� les quesMons et ajourn� l'�tudi� d�s probl�mes."' , .'.'�� �;/'�;"� . � V.
"Il existe une nouvale g�n�-nation d&inis'les inid�sibires cana-4i'snn'�ls, ' instiruiiite et consciente de s>on impoifiiance; Ces gans sonit cyinii'qiieis, � jusit� tliibf�, lorsqu'il s'agit de . conltouTner les r�gUes
au nom de lia loi. Es n'aiccep-tent pHus d� se voir dire qu'il! 'leur faut se conlteniter de bas ��saBaiiir.es. afin de �topper lia hausse des prix qui est d�j� chose faite."
"Ces Canadiens d'un style nouveau et leurs syndicats sont pr�te � faire Fessai de m�bhodies sembiabl'es � .celles -qui ont cours -sn ScaRdinavie. Mais puisque ce syst�me suppose une tr�s fonte synd�calliiisaitiiori et un auto-con-br�Tie des pnix 'et des profite aussi bien nos empQoyeuTs �anadiiens, enlliiis�s dans des �traditions para-: se ref^^usenlt � toute ten-en ce sens. Ils esp�rent encore que les bonnes que des salaires, l'a pluipart d�, yiteiles. m�thodes qui consiis'tienit � con-touraiier les Eoils, � user de propagandes aJiairm'Mfe et � reoou-rir aux priesisiiians poliltuqu^s leur p�irmeltite de con timufer � faire .fi:de:i�T�aiIQt�.'' : ' ��': .'�'" :"��'.�/'?�
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1 s'agit du deuxi�me tombeaiu d�couvert sur un terrain appartenant � un m�decin de St-I@na-ce. Le deuxii�arae contenait des bouillons de cuivre, des articles refig�eux aiinsi que des ohapel'ets indiens.
Les ansh�ofliogues de l'un�iver-si'D� ont d�oouvert un tombeau contenlant six squeUeitlteis. 1 contenait aiuistsl un centain nombre d'autres articles dont cinq anneaux de j�suites et un onudfix.
BLLLOT LAKE � Cet �b�, 154 professe,u�rs des'�coles �fl�men-taires et seco'mdalJres de 1'Ontiarto ont fait les pillus ginanids �Morts pour ne pas uitilliser un nnoit d'anglais durant six semaines.
Ces professeurs de langue an-gl�iaiise et devant 'enseiiginer le fran�ais ont particip� � une ex-p�ritenoe, au cours de laquelle if.s ont �t� pjong�s totalement dans uns atmosph�re fran�aise. L'exp�rience s'est d�roul�e au Centre de proCionigation des �tudes, sdtu� � ETliiot Lafce, da'ns le nond de l'Ontiar�o.
Aucun de ces "�l�ves" n'�tait bifflingue. Mais, lonsqu'is ont termin� le cours Mieniaif, durant �la seconde semaine du mois 4'iaio�t, ife avai'ent acquis �norm�ment de conniaissancas sur lia langue fran�aise, les- m�thodtes de reniseiigmeir, et to pClupart pouvaient converser avec une cer-~~ itaine faqM� en fran�ais.
Ce couns suiiva�it un premiier essai tent� l"an dernier � Lon-,don, Onlbaniio, par M. DavM
ha�ur, sudntendanit adjoint du bureau de formation des profes^ seiros au m'ini^t�re de F'Educa-tiion de rOnltiarik).
La tentative �bait �fcabli'e sur ]a th�orie que le meli'eur moyen d'apprendre une langue, c'esic de la vivre � de parfer et de penser sel'on l'esprit de ce.fate langue et de l'ut'IiJser au bnaviaJl comme au cousis des di-v&ub�ssemanbs. Les professeurs c�'�vaJS'niL uiii�Jss'r h fran�ais m�me hors des cours proprement date.
� M. Robemt Sweet, directeur des prognammes d'anse'i'gn'ement du fran�ais pour la comnuisision sco-J'a'Jre de Toronto a apport� la pr�cision suivante:
"On co�i�t�ta, actuisffilament un bsso�n p"Jus intense d'enseiigner aux g&ns � parler firan�atls, � 'l'ire et � �crire cette langue. Nous avons toujours eu ces bultis �en vue, mais nous n'avons jamais pu les ai&te�nidre. Le-probl�me est r�solu quand les professeurs eux-m�mes sont ' familiers avec la languie � enseigner".
OTTA\y� --� Le ministre f�d�ral du travail, M. Nicholson, a averti les salari�s canadiens qu'� leurs augmentations de salaires et � l'am�lioration de leurs conditions de travail de vra correspondre une hausse �quivalente de la productivit� si les travailleurs Veulent jouir d'un niveau de vie encore plus �lev�. __-.
Dans son messagie de l'a f�t� d-ss ouvrions ont fait un bond du travail, le minii�tre d�clare �en substance que, malgr� tes augmentoibionis de safliallires; et l'a'-m�Ciionaitiion .dies 'conidi�f�ohs de
travail, le taux de. producitivilt� de ces derri�res ann�es n'a pas
d� 12.5%. ;:;":.-;'..V-.' �<" . ' ' . ./V.
.Maiis.ceit' aspect pca�if de la; situation a �t� assombri par une hausse des.prix � lia consiomma-t�on dans des secteurs : vitoaux, dV)� une 'certaine pr�occupaf�on
augment� au rythme des pr�- chez ma�Tiits travadCttieurs,. au su-
de l�uif niveau de vie..Ce ��fat IHiin ides facteurs qui explique ; :Pagi!tati'on croiissian�te . des '.ouvriers.';.-. �'�..'� -:[' ;;.,: :..vv'/. ',
�C'iest l�, esti'me M. Nicho�lsbn, un ph�nom�ne normal' dans notre soci�t� can!adii;ennedf�puiis la lin de la deuxi�me guerre mondMe. C'est l'une des cairac- ; t�nistiiquies de nobre sysiteme, qui sans �tre parfait, a permiis de noufe assurer l'un des ntoveaux de vite les pUlus^ �lev�s au monlde. / Mais nous devons sa�sir toultes oouier: le (taux � l'emploi a aug- lies oocaisiionis qui se pr�sentent menlb� de 4%, celui du ch�mage poinvse, servir des nouiveflflles am�- _ a atteint son plus bas-nive^�^
depu�s 1957, la production in- fedtiionnier Te pluis; ��poBsilbflie. nbs dudtnielle s'e�t accrue consid�ra- m�thodes d'adminils'tratiion, sou-b�eme|n(t et les revenus gHobaux Ii'gne4-il.
mi�res anm�es de la d�cennie de 1950 et ne "se compare pas; aux gains 'enr.egiis'tr�s jpat les Bt�s-Unils dans ce domaon�.
Auislsij '� M', NidhoGison assignent-�l comme l'^bjetitif commun aux itraivaifeiiiTs, aux pa�trions et au gouvernement, au cours de l'ann�e ;qua v�enlt, des ga�ns plus prononc�s dans ce domaine.
Somm'e toulte,. le miniiistre dresse cepenidlant un blah assez favo-d� U'�nni�e qui vient ide
t.v-t ���--� � *
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