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L'Ami du Peuple, Sudbuiy, Ontario
le 3 mai, 1962
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LE DROIT A L'AUMM^
M DONNE PAS DROIT AU...
Pour la 30�me ann�e, le 1er mai marque la f�te de la J.�.C. canadienne. Tous les membres du mouvement c�l�brent ce jour en offrant leur journ�e de tra vail. Chaque section locale cl�turera la journ�e par un meeting ou une soir�e de pani�re o� chacun des membres offrira le montant de sa journ�e de salaire pour les besoins du mouvement
On sait que dans le monde communiste le 1er mai marque aussi la f�te des travailleurs. C'est pourquoi la J.O.C. tient � rappeler � l'occasion de cette journ�e, les grands principes chr�tiens qui inspirent la vie de travail.
�-Chaque jeune travailleur a un droit vital au 'travail On doit donc mettre tout en oeuvre pour enrayer le ch�mage qui d�molit l'�tre humain.
�<Au travail chaque j eune a des droits qu'il faut lui reconna�tre. Nous rappelons ici les mauvaises conditions de travail souvent faites aux jeunes surtout aux adolescents, salaires trop bas, heures trop longues, etc ;.:... C'est un devoir de stricte justice qu'une telle situation soit abolie � j amais et que tous les int�ress�s y collaborent.
-�Chaque jeune a re�u des talents et des aptitudes particuli�res qu'il doit d�velopper pour
son complet �panouissement par le travail. Nous r�insistons sur la n�cessit� de la formation professionnelle et d'une orientation intelligente vers les d�bouch�s du march� du travail
�-Au travail l� jeune m�rite d'�tre respect� dans toute sa personne humaine, autant physique, qu'intelectue�e et morale. Que d'accrocs y sont faits par les conversations � double sens, les opinions fausses, te mauvais exemple, le climat immoral dans certains de nos milieux de travail, nous demandons au monde adulte de bien prendre conscience de cette responsabiu lit� vis-�-yis de la jeunesse.
Si le monde du travail impose des responsabilit�s aux patrons, au monde adulte, il en est de m�me pour les jeunes travailleurs et travailleuses. La J.O.C. leur demande donc:
-De faire tous les efforts possibles pour poursuivre une formation professionnelle propre � donner au monde du travail des ouvriers plus comp�tents. ,
�De s'appliquer � leur travail en y mettant le meileur d'eux-m�m'eSj de la conscience profes-sionnele, de l'honn�tet�.
�D'�tre solidaires des autres x�yaileurs/ de respecter-les au
�Ct� paart�ciper aux unions ouvri�res xen assistant aux; assembl�es, en y prenant les responsabilit�s qu?on lui demande et en se faisant un artisan de fraternit� ouvri�re.
En dernier lieu la J.O.C. soutient que l� (travail n'est pas une fin comme semble le pr�tendre notre civilisai/ion de production mais que Dieu nous a donn� le travail comme un moyen de gagner notre s�jbsistence, de d�velopper nos aptitudes et de transformer l� mati�re au service des hommes.
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Un point de vue survie s�paratisme
Nominations au
nes comme �uxim�mes le d�sirent. ' ' . �"� �' .�".���� - . ��'�
de M.PO,
L'Association can. - fran�aise d'Education d'Ontario vient de nommer cinq nouveaux membres � son conseil g�n�ral, afin de combler ..les vacances actuelles. H s'agit des personnes suivantes: le P�re Hubert Mprin, e.p., cur� de la paroisse Saint-Jean-Bapliste d'Ottawa; M. l'abb� Alfjped Bo-yer, cur� de la paroisse Saint-Charles d'Ottawa - Eastview; M.
iTioT\r\A T��t^nQtVi ^i-lIl�l/iiThTl d**11.T*A /iA 1 ct'LrtJ\s~D*�i ll'CHVl \3TU'lli!U"lI�j V.IAJ. v/..viv
la paroisse Le Nativit� de Corn-
AU SERVICE DE VOTRE BONHEUR
Far'le Dr Adrien Wbuffe
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La n�gligence ne conduit qu'� la maladie et � ses ennuis
Vous avez bien raison, les hygi�nistes sont les gens les plus ennuyeux du monde, ��s passent leur temps � vous donner des bons conseils et la vie deviendrait impossible, si vous les.suiviez tous! Personne ne leur a demand� de vous seriner tout le long de l'ann�e les rengaines de la prudence, de la pr�voyance et d'une multitude d'autres trucs qui g�chent la joie de vivre comme vous l'entendez! � en croire ces messieurs, chevaliers de la pr�vention, nous devrions nous soumettre � de perp�tuelles p�nitences. Apr�s tout, nous somme libres et au diable tous les pr�chi-pr�cha de ces sermonniers brevet�s qui ne laissent de nous emb�ter royalement!
D'accord, les 'hygi�nistes n'ont pas une t�che amusante � remplir, mais vous reconna�trez que leurs ouailles commencent-� d�chanter, lorsque la maladie, cette ind�sirable visiteuse, entre dans leur foyer.� Alors ce sont les pleurs, les lamentations et les grincements de dents! A ce moment-l�, on se rend compte que les disciples de Pasteur avaient bougrement raison et on est oblig� d'avoir recours au m�decin gu�risseur, faute d'avoir suivi les directives des m�decins �ducateurs! On souffre et on paie. Et on se promet d'�tre plus sage d�sormais, cependant on est � peine gu�ri, qu'on s'en prend � la malchance et on recommence � caresser la n�gligence, l'apathie, l'insouciance et compagnie. Tant il est vrai qu'on ne profite pas de son exp�rience et qu'on ne raisonne pas de la m�me fa�on dans le bonheur que sous les coups de l'adversit�! Ce qui est d'ailleurs tr�s humain. Si les hygi�nistes .persistent quand m�me � secouer l'apathie de leurs concitoyens, � s'insurger contre, leur n�gligence, � s'en prendre � leur insouciance, c'est qu'ils sont profond�ment convaincus d'avoir raison, ��s ne l'ignorent pas, leur t�che est ingrate, mais ils r�vent toujours de convertir quelques-uns de leurs lecteurs ou de leurs auditeurs et ils continuent de > semer des id�es saines dans l'esprit des grands enfants que sont les hommes, avec l'espoir que dans la foule, 1 y aura par-ci par4� un Canadien qui sera touch� par la gr�ce du gros bon sens et qui s'arr�tera dans sa course effr�n�e vers le rond-point de la maladie et peut-�tre de la mort!
Avez-vous d�j� pens� que l'hygi�niste ne pratique pas la m�decine et que, partant, il est absolument d�sint�ress�? Quand M vous demande de consulter votre m�decin, si vous vous apercevez que �a ne va pas aussi bien qu'auparavant, il vous rend service, si vous r�coutez, mais cela ne lui rapporte rien, sauf la joie de vous �tre utile, avez-vous d�j� pens� � �a? �
Avez-vous d�j� song�_au fait que votre soumission aux directives de l'hygi�niste va vous permettre de gu�rir en peu de temps et qu'en vous en moquant vous jouez avec le risque d'une aggravation qui peut vous conduire � une �ch�ance regrettable pour les v�tres, car vous ne serez plus l� pour consoler vos parents, y avez-vous d�j� song�?
Ce qui pr�c�de est un petit sujet de m�ditation � l'usage de bien des gens. Etes-vous parmi' les n�gligents? A vous de r�pondre!
wall; M. l'abb� Louis > L�on Hirst, cur� de Clarence Creek; et M; l'abb� Beno�t-T; Jobin, de l� paroisse du Sacr�-Coeur de Toronto. ''':�>���'�->�.,.. �����''- � � ' ' i: ^ Le r�le du Coiisell g�n�ral de l'Association d'Education est d'orienter le travail du Conseil d'administration; le Conseil g�n�ral se r�unit une fois par ann�e^ au cours de la Semaine fran�aise, � Ottawa ou alLeurs,
gr�s g�n�rai, sont comme suit: le1 pr�sident g�n�ral, quinze directeurs, vingtineuf pr�sidents r�gionaux, et vingt-neuf cur�s ou pr�tres �lus par les membres du clerg� qui sont pr�sents au Congr�s.
Une r�union importante du Conseil g�n�ral s'est tenue durant la Semaine fran�aise de 1962, soit le mardi, 24 avril dernier, � 6 heures p.m., � la Maison Franco-Ontarienne, 105, rue Wurtemburg; une deuxi�me session eut lieu le lendemain, 25 avril, de 9 heures � midi, au m�me endroit.
ST-HYACINTHE (Sp�cial) � Nous reconnaissons que le Canada fran�ais constitue une na^ tion et qu'� ce �tre, il poss�de le droit � l'autod�termination, c'est�-dire le droit de choisir lui-m�me le mode de gouyerne-ment � l'int�rieur duquel il d�sire vivre et s'�panouir. Nous nions cependant que ce droit � l'autod�termination puisse donner le droit au suicide national que constituerait sans aucun doute l'int�gration�^fut-elle lucide�dans le grand tout canadien.
Voil� ce que vient de d�clarer Me Albert iLeblanc,c.r.,: pr�sident de la F�d�ration des Soci�t�s S.-J.-B. du Qu�bec, � l'issue d'une r�union de cet organisme. Il commentait alors une prise de position souvent manifest�e par les Soci�t�s Sairit-Jean^Baptiste � tous les ^paliers de leur structure.
On a;be�ucoup glos�, explique Me Leblanc, sur le droit � l'autod�termination, qu'on a voulu identifier � certaines th�ories ind�pendantistes. Pourtan^^^ la p�-rent�T entre les deux est-assez
Tel que reconnu par l'Organisation des Nations Unies, le droit � l'autod�termination est ce droit que iposs�dent -tous les peuples de choisir librement la forme de gouvernement � l'int�rieur duquel ils d�sirent vivre et s'�panouir selon leurs carac-
t�ristiques propres.
Pour nous, du Canada fran�ais, ce libre choix doit s'exercer � partir de r�alit�s concr�tes et actuelles. H ne saurait se pratiquer dans l'absolu ou dans l'uto-pique. Or, dans le concret, le libre choix j>our desv^ fran�ais peut s'exercer dans 3 grandes directions: la conservation de l� structur� f�d�rale actuelle et le maintien de l'Acte de l'Am�rique du N�^ Britannique tel que con�u et appliqu� de nos jours; soit la r�vision de la constitution canadienne -en vue d'obtenir une plus grande mesure diautpnomie provinciale � l'int�rieur d'un f�d�ralisme repens� et r�stonuctur�; soit l'in-d�pendance du Qu�bec avec ou saris alliance avec le Canada anglais,;':'.:'"'';'. ,/.'� �-�:r-:-.:-:' ��-.,����,
Certains voudraient inclure une quatx��mme option: l'int�gration graduelle mais compl�te du Canada fran�ais dans le grand tout canadian. Bien s�r, il s'agit l� d'une ^option r�elle. Mais si nous reconnaissons le droit � l'autod�termination pour une rnation, nous riions ceperiv dant qu'elle ait le droit, tout comme un individu d'ailleurs, de choisir le suicide. "71
En^agissant de la sorte^ con-dut Me Leblanc, l� F�d�ration des Soci�t�s Saint-Jean-Bautiste reste logique avec elle-m�me en conformit� avec sa raison d'�tre et les buts qu'elle poursuit.
Jn bon moyen de bloquer la circulation des autos . . . et des pi�tons. A Toronto ces mannequins pour costumes de plage relaxent en prenant un peu d'air en pleine rue.
LA PROVINCE
Nous avons recours au twist
pour la solution � plusieurs probl�mes. La jolie Cathy Sinclair a besoin de perdre . . . quelques livr�s de trop. H parait que le truc r�ussit!
INTRODUCTION
La province d'Ontario, sous plus d'un rapport, .est la plus richement dot�e des provinces canadiennes. Cet h�ritage ne consiste pas simplement dans ses abondantes ressources physiques mais dans l'ensemble de sa physiographie�sa position par rapport au reste du continent, son climat et son accessibilit�. La province tire sa supr�matie dans l'�conomie canadienne en grande partie de cet unique facteur. Elle doit le climat relativement doux de sa partie la plus populeuse et la plus productive et .son premier rang dans la production agricole, aux Grands Lacs qui forment sa fronti�re m�ridionale, allongent la p�riode exempte de gel�es, temp�rent les hivers et procurent des conditions d'humidit� raisonnablement s�res. Sa proximit� du coeur m�me de la partie la plus hautement industrialis�e d�s Etats-Unis avec sa population de .70 millions a �t� un facteur important des progr�s de son industrie manufacturi�re, qui vient aussi en t�te pour la valeur de la production. Le fait que la majeure partie du nord de 1 Ontario et un tiers du sud sont inclus dans le Bouclier canadien, 1 une des r�gions min�ralis�es les plus riches du monde, explique sa pr�dominance dans la production min�rale. Le bassin hydrographique des Grands Lacs et du Saint-Laurent et les nombreux lacs et rivi�res qui l'alimentent procurenM'�nergie hydro�lectrique sans laquelle une grande partie du vaste ensemble industriel de la province n'aurait pas �t� possible, et depuis les temps les plus anciens, ils forment une partie Emportante du r�seairde transport, donnant acc�s de la mer jusqu'au coeur du continent durant la saison de navigation.
L'Ontario est donc singuli�rement bien pourvu � la fois quant au milieu et aux ressources naturelles,, et l'histoire de la prov�ice et le niveau actuel de son d�veloppement �conomique t�moignent du degr� auquel son gouvernement et sa population ont su utiliser ces avantages naturels pour leur bien^opre et et le bien de la nation. �>
L� SEMAilNE �WK3HAINE-
� LA POPULATION � x