Imprimerie et bosselage 122 �lm c. S^dbury OS. 34)700
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
Sudbury, Ontario
le 3 mai, 1962
J-L
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Fournitures et livres de classe 122 Elm c. Sudbury OS. 3*0700
par Wl N, EWER
Le message de M. Klirushchev taies. Comme dans le cas des
� M. MacmMian constitue un do-
cument
tif.
international significa-
Quand � la forme, c'est la r�ponse {n�gative) � 1^^^ lui avait �t� 'lanc� de rendre possible le conclusion^imm�diate d'un accord: tendant � bannir tous les essais nucl�aires gr�ce � l'acceptation renouvel�e du principe de la v�rification intemationali "renouvel�e", par�e que, jusqu'� l'automne dernier, l� gouvernement sovi�tique acceptait ce principe pour l'une des bases d'un tel accord. Ce n'est qu'il y � quelques1 mois qu'il changeait d'attitude du tout au tout pour soutenir que toute forme de contr�le internationai constituerait une sorte d'espionnage. v
Mais, dans sa r�ponse, M. Khrushchev, non seulement r�p�te que toutes les propositions tendant � instituer une forme quelconque de v�rification internationale ont pour but "d'�tablir dans notre pays des7 nids~d'espipn^~d�sign�si: sous le nom de contr�leurs internationaux", n saisit cette occasion pour s'�tendre sur un bien plus vaste domaine, de sorte que ce document devient sa premi�re d�claration importante sur les relations entre l'Est et l'Ouest depuis plusieurs mois.
essais nucl�aires, il les accuse plut�t d'intentions aggressiyes. "Vous ne vous pr�occupez pas de pr�server la libert� . . '.. vous songez � la cr�ation et au maintien d'une place d'armes."
Soit dit en passant, cela n'est pas de bon augure quant aux conversations am�ricano - sovi�tiques actuelles au sujet de Berlin. Mais je veux mettre en lumi�re que M. Khrushchev affirme plus ou moins que l'acceptation par l'Occident des exigeantes sovi�tiques au sujet de Berlin constitue la condition sine qua non de r�tablissement de la "confiance".
Ayant lu le texte en entier, je crains bien d'y voir un document particuli�rement d�primant. Il sem'bl�: d�montrer Wen^clairement que M. Khrushchev n'est aucunement d'humeur � aborder des n�gociations fructueuses /sur un sujet quelconque.
Prenons, d'abord, le ton personnel. Aussi bien le Pr�sident des Etats-Unis que le premier ministre d'Angleterre se sont appliqu�s � faire montre de politesse dans leursr d�clarations conjointe du 10 avril, tout comme dans leurs communications pr�c�dentes. M. Khrushchev s'applique � faire montre de rudesse: "Nous n'avons aucune confiance en vous ... Monsieur le premier ministre, vous �tes l'un des grands capitalistes qui craignent les nouveaut�s du d�veloppement de la soci�t�,.. Vous cherchez � semer la confusion-parmi les gens et � d�tourner la col�re du peuple" et ainsi de suite. Un tel langage n'indique gu�re le
d�sir de se livrer cussion raisonnable mes s�rieux.
� une dis-de probl�-
Ce qui m'inqui�te le plus, ce n'est" cette intemp�rance de langage 'ni m�me l'accusation d'apr�s laquelle les propositions occidentales sur l'interdiction des essais nucl�aires sont motiv�es par le d�sir d'installer des "nids d'espions" en territoire sovi�tique. Ce sont les th�ses plus vastes de M. Khrushchev.
fl dit, avec raison, que l'accord sur plusieurs probl�mes ne serait possible que dans une atmosph�re de confiance, n se met ensuite en frais de poser les conditions qu'il consid�re comme essentielles � la cr�ation d'un telle atmosph�re.
Parmi ces conditions, relevons celle-ci: "La conclusion d'une trait� de paix allemand et la liquidation du r�gime d'occupation � Berlin-Ouest". 11 ne donne aucun indice qu'il comprend l'attitude des puissances occiden-
Ce n'est pas tout. Il reprend les exigences famili�res des Soviets quant au "retrait des troupes �trang�res du territoire des autres en-de�� de leurs fronti�res nationales".
On a signal� a maintes reprises qu'il s'ensuivrait, de fait, la d�sorganisation absolue du syst�me de d�fense de l'OTAN �nTEUrope. Toutes les forces am�ricaines (de terre, de mer et de l'air) seraient retir�es jusqu'aux Etats-Unis, soit � des milliers de milles de l'autre c�t� �e l'Atlantique. Les forces sovi�tiques aussi rentreraient au del� de leurs "fronti�res nationales". Mais les bombardiers sovi�tiques resteraient quand m�me � quelques minutes de vol de Berlin, et les forces terrestres � une distance de frappe facile de l'Eu-
L'�quilibre d� la puissance militaire s'en trouverait tout � fait renvers�e, et l'Europe occidentale deviendrait virtuellement 'in-. d�fendable.
M. Khrushchev ne s'arr�te m�me pas � examiner cette question. Il affirme simplement et �tonnament que "la dissolution des blocs militaires entra�nerait la fin de la tension, �tant donn� les armements existants que chaque pays poss�de".
Voil� donc, en somme, la th�se que renferment ces messages � M. Kennedy et � M. Macmillan.
Une des conditions pr�alables de l'accord sur "maints probl�mes plus que m�rs pour une solution" est l'�tablissement de la confiance, et une des conditions pr�alables � l'�tablissement de la confiance c'est l'acceptation par les puissances occidentales de certaines exigences sovi�tiques qu'elles pourraient �tre dispos�es � discuter, mais qu'on ne saurait vraiment par pas compter qu'elles acceptent en tant que point de d�part.
Pour le fond et pour la forme, voil� une d�claration aussi truculente que tout ce qu'il a jamais pr�sent�. Je ne saurais qu'en conclure que, pour des raisons
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DISCUSSION SUR LE PRIX DES ORDONNANCES
VERNER�' Contrairement � l'opinion populaire, les prix des m�dicaments sur ordoniiance n'ont pas augment� aussi rapidement que les prix de beaucoup d'autres produits essentiels de tous l�s jours r�v�la M. D. Tremblay,, Ciba Co. Ltd., aux membres de La Chambre de Commerce de Verner - Lavigne, mardi de cette semaine.
"Selon le Bureau des Statistiques du Domimon" dit-il; "l'indice du total de tous les prix aux consommateurs s'est �lev� � 128.0, au cours de la p�riode de 1949 � 1960. Mais les prix des ordonnances n'ont au g m e n t � qu'� 112.9 durant cette p�riode".
Il fit remarquer.; que durant cette m�me p�riode, le co�t des aliments a augment� � 122.2; le co�t du logement � 143.7; les taux de t�l�phone � 148.0; les chaussures � 144.2; et le prix du transport par autobus � 199,8.
"Il est donc �vident que le co�t moyen des ordonnances �
Pour nos
On demande des pi�ces en 1 acte
Nos �crivains seront sans doute 'heureux d'apprendre que l'Association Canadienne du Th��tre d'Amateurs est � la recherche de dramaturges pour alimenter le r�pertoire des troupes
moins augment� que le prix moyen des produits que vous achetez normalement � tous les jours."
Quoiqu'on dise fr�quemment que le prix des m�dicaments soit trop �lev�, le co�t moyen des ordonnances au Canada d'apr�s le rapport de l'Association Pharmaceutique Canadienne est de $3.06, dit M. Tremblay.
"Cette moyenne comprend l�s taxes f�d�rales impos�es sur la plupart des m�dicaments. Si elles �taient �limin�es, le prix ne serait que de $2.75 environ. Le Canada se fait remarquer parmi tous les autres pays par une taxe de vente f�d�rale impos�e sur tous les m�dicaments. Vous serez peut-�tre �tonn�s d'apprendre aussi, que le gouvernement f�d�ral fait plus d'argent avec la taxe de vente sur les produits que nous n'en faisons en profits nets dans l'industrie."
Il fit remarquer que.l'industrie a pay� 6.2%. du dollar de vente en taxes de ventes et de douane, et 5.5% en imp�t sur le revenu selon une enqu�te faite parmi les membres dei'Association des Fabricants de produits Pharmaceutiques Canadiens. Le total s'�levait � 11.7% ou plus que le double du 5.5% de profit rapport� par cette enqu�te.
Contrairement � l'opinion g�n�rale, ni �les profits, ni le co�t
des m�dicaments sont �lev�s dit-il.
L'orateur attira aussi l'attention sur le fait que l'industrie d�pens� de forts montants pour l'�tude des m�dicaments nouveaux et am�lior�s. En Am�rique-du Nord, ce montant s'�l�ve � quelque $200,000,000 dont les Compagnies canadiennes contribuent raisonnablement � ce montant, soit directement ou indirectement.
"L'industrie pharmaceutique d�sire attirer l'attention sur les am�liorations sensationnelles qui ont �t� faites dans le pass�, et celles pr�vues pour l'avenir qui ne sont possibles que dans le cadre d'un syst�me de libre entreprise d�mocratique. Il est � noter que la Russie, en d�pit du travail �norme effectu� tech-
niquement pour r�volution dans l'espace,; n'a pas-fourni une seule contribution majeure dans le domaine de la pharmacie.
"Pour le moment, pas m�me mon industrie n'essaie de remporter sa part de cr�dit pour le progr�s effectu� dans le pass� et pour les promesses de l'avenir. Elle continuera � travailler, comme par le pass�, de pair avec la professioon m�dicale, les universit�s, le chercheur ind�pendant et le pharmacien dans notre assaut massif contre les maladies, les douleurs et la souffrance".
CANADIANA
qui lui sont propres, M. Khrushchev ne d�sire pour le moment aucun r�glement, ni m�me pas de n�gociations vraiment significatives sur une question quelconque. Tant qu'il gardera cette humeur, je ne vois que peu d'espoir de_yoir r�aliser un v�ritable progr�sclans un domaine ou l'un autre.
Ne nous �tonnons donc pas que M. Macmillan ait fait savoir qu'il est "profond�ment d��u" d� la r�action de M. Khrushchev � son message conciliant.
d'amateurs.
Le public conna�t d�j� le concours du Th��tre du Nouveau-Monde, il sera int�ress� d'apprendre que l'A.C.T.A. lance un concours national de pi�ces en un acte. L'A.C.T.A., comme on le sait* groupe les troupes de th��tres d'amateurs d'expression fran�aise d'un bout � l'autre du pays. C'est dpnc � tous les �crivains, ; amateurs autant que professionnels, que cet appel est lanc�, '.'�'- ,;.'� /;-..:� ;��' " ..-,
Le: but de ce concours est d� stimuler les^aUteurs � cr�er un r�pertoire pu pourropt puiser les troupes d'amateurs pour repr�sentations locales et en vue de repr�sentations internationales possiblas dans les divers festivals o� l'A.C.T.A. pourrait envoyer des troupes dans un avenir rapproch�.
Le 21 octobre 1962, au cours du Congr�s National de l'Association Canadienne du Th��tre d'Amateurs, le verdict sera rendu publiquement. Un premier prix de $300 et un deuxi�me prix de $200 seront accord�s aux gagnants. L'A.C.T.A. se fera un devoir d'encotoger la repr�sentation des deux pi�ces gagnantes et, si elle le juge � propos, elle en recommandera la publication de m�me que la distribution internationale, via l'A.I.T.A. et, nationale, via l'A.T.C.A. et l'A.C.T.P. -
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COLLECTION NATIONALE DE PHOTOS D� LA NATURE
L'honorable WaJter Dinsdale, ministre du Nord canadien et des Ressources nationales, a choisi la- Semaine nationale de la faune, du 9 au 15 avril, comme le moment opportun d'annoncer la cr�ation d'une Collection nationale de photographies de la nature, sous l'�gide du Service canadien de la faune et du Mus�e national du Canada.
"J'esp�re, a-t-il dit, que les Canadiens pourront, gr�ce � la collectional nationale, partager la joie et l'agr�ment que l'on ressent � se rapprocher de la nature et � capter � l'improviste certains aspects attrayants de la faune".
Selon M. Dinsdale, la Collection comprendra de magnifiques photographies-naturalistes tant professionnels qu'amateurs ont �t� .invit�s � soumettre leurs photographies parmi lesquelles certaines seront choisies et vers�es � la collection. La collection comprendra, en plus de photographies r�centes, des photographies d'esp�ces disparues ou rares qu'il n'est plus possible de photographier de nouveau. ;
La premi�re date limite pour soumettre des photographies est, le 30 september 1962, alors qu'un comit� de s�lection compos� d'experts proc�dera aux choix des photographies qui seront conformes aux hautes normes �tablies. On pr�sentera un parchemin � ceux dont les photographies auront �t� choisies pour �tre vers�es � la Collection nationale.
La collection sera gard�e au Mus�e national du Canada � Ottawa, mais on projette de faire ample usage des photographies pour des expositions volantes et pour des publications scientifiques, de conservation et de photographi�s de la nature. Le Ministre a soulign� que le nom du photographe sera toujours mentionn� lorsque ses photographies seront expos�es ou publi�es. D a ajout� "qu'on n�gligeait trop souvent de le faire";
Vu l'importance de l'influence de la faune sur l'exploration et la colonisation du Canada, M. Dinsdale a d�clar� qu'il avait bon espoir qu'un volume de reproductions de haute qualit� de certaines photographies de la collection pourrait �tre publi� � temps pour le centenaire de la Conf�d�ration en 1967.
Une brochure d'information a d�j� �t� publi�e avec, sur la couverture, .une photographi� en couleurs d'un groupe d'oiseaux de mer qui font leurs nids � flanc de falaise; cette brochure comprend l'historique complet de la collection. La photographie de la couverture est tir�e de la monographie du Service canadien de la faune intitul�e ^L@s marmettes"; cette monographie a connu une .popularit� exceptionnelle parmi les savants et Jes profanes et a r�cemment gagn� un prix d'importance internationale, le Wildlife Society Terrestrial PubUcation Awardr "' �;
On peut se procurer'les brochures d'information et les formules description en s'adressant au Mus�e national du Canada, � Ottawa.
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