-drt� (jrapliiyuei jdt�e
Imprimerie et bosselage 122 Elm e. Sudbury OS. 3-0700
Sudbury, Ontario
le 12 juillet, 1962.
ddibrairie odo,
, Fournitures et livres de classe 122 Elm e. Sudbury OS. 3-0700
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
PAR GUY WINT
Il ne s'est rien pass� de plus �trange, depuis assez longtemps, que le flot soudain de r�fugi�s de la Chine communiste vers Hong-Kong. �e vaste mouvement a commenc� brusquement vers la fin d'avril, la continu� pendant un mois, apparemment avec la connivence des autorit�s chinoises du lieu; il a pris fit tout aussi brusquement vers la fin de mai.
Le gouvernement de P�kin, qu'on tient pour le ma�tre de la Chine, ou bien s'est trouv� pendant un certain temps impuissant � emp�cher l'�v�nement, ou bien, pour des raisons particuli�res, a jug� bon d'y fermer les yeux. Quelles pourraient �tre ces raisons, voil� qui reste myst�rieux. Car les r�fugi�s arrivant a Hong-Kong passaient forc�ment sous les regards de la presse mondiale et concentraient ainsi l'attention sur les difficul: t�s ide la Chine.
Ce n'est l� qu'un des aspects rest�s obscurs de ' l'arriv�e de ces r�fugi�s � Hong-Kong. Les mouvements convulsifs des populations rurales forment l'accompagnement classique de la famine en Asie, mais la plupart ides arrivants ne portaient pas sW leur corps les traces des ravages de la faim.
On a expliqu�, en particulier, qu'une partie du mouvement, qu'on croit avoir eu lieu dans toutes les parties de la Chine, se produisait, non pas � partir des campagnes, mais des villes. " L�a*~ Cl�ne,'- que menace le d�sastre �conomique, d�mobilise son �conomie urbaine!. C'est ce qui apparaissait nettement dans les r�solutions adopt�es aux r�centes r�unions du Congr�s po^ pulaire national, ce qui, en Chine, se rapproche le plus d'un parlement national. On a d�cr�t� le renvoi dans les villages des millions de paysans amen�s dans les villes 1 y a trois ans, afin�'�de tenter d�sesp�r�ment de r�tablir la prosp�rit� agricole du pays gr�ce � l'augmentation du nombre des ouvriers agricoles.
Au cours de la r�alisation de cette nouvele (r�partition massive de lapopulation, le gouvernement a pu, pendant un certain temps, en perdre la ma�trise. Le mouvement de masse, dirig� vers les r�gions rurales, a pu changer de direction pour arriver � Hong Kong.
recommencent � circuler au sujet d'afflictions naturelles (s�cheresse dans Hupeh au nord de la Chine; inondations dans le Kiangsi), on se demande si on doit y voir la cause v�ritable. Si les maux �taient d'ordre naturel, il serait �galement naturel qu'ils .disparaissent avec le temps. Si, au contraire, ils sont d'ordre humain, ils peuvent durer autant que le r�gime.
L'espoir du communisme, c'est qu'il paraissait offrir un moyen de r�soudre le probl�me de la basse production agricole de la Chine. Pendant un certain temps, la Chine s'est enivr�e de cette perspective. Le grand "saut en avant" a paru possible pendant un certain temps: plusieurs m�me croyaient qu'il s'�tait produit. .
Cet espoir s'est bris� sur le fait in�luctable qu'on ne pouvait r�aliser les miracles attendus. La production agricole de la Chine restait maigre, c'est-�-dire la m�me sous le r�gime des communes qu'avant son invention. La premi�re ann�e d'application de ce r�gime, on a vu r�gner l'exc�s de confiance et les exag�rations absurdes de calcul. La confiance a maintenant disparu. La r�alit� a pr�valu. Il est devenu �vident que la commune n'apporte pas la solution r�v�e au probl�me de la Chine.
La prolongation de la crise agricole en Chine a convaincu le monde qu'en Chine il a affaire au communisme aux prises avec un probl�me particulier. La Chine adopte des programmes d'action de fortune que lui impose sa perp�tuelle mis�re agricole. La Chine, c'est le communisme qui ne peut prendre son envol. Perp�tuellement ramen� au sol, ses ambitieux projets d'envol se voient toujours contrecarr�s. Tel est le v�ritable probl�me que pose l'adaptation du communisme chinois � l'Asie.
STORMONT LE CREDIT SOCIAL FAIT UNE LUTTE SANS MERCI!
Le pr�sident ontarien du Cr�dit Social, George Mallory, a annonc� en fin de.semaine que le chef f�d�ral du parti, Robert Thompson, et son adjoint R�al Caouette, se sont lanc�s � corps perdu dans la campagne �lectorale pr�c�dant les �lections diff�r�s dans Stormont, dans un effort pour emporter le si�ge de ce comt� qui sera en jeu le 16 juilet prochain.
Jusqu'ici, le comt� avait sembl� n�gligeable aux cr�ditistes dont le candidat Melvin Rowat en 1958, avait perdu son d�p�t n'ayant pu s'assurer suffisamment de voix.
A la lumi�re des r�sultats du 1$ juin, le Cr�dit social a chang� son fusil d'�paule, et a sorti sa "grosse artillerie" pour appuyer au maximum M. Rowat.
L'agent �lectoral de la province de Qu�bec, Laurent Le-gault,. � qui le parti doit une bonne part du succ�s du 18 juin qui permit l'�lection de 26 cr�ditistes dans la province, a �t� d�p�ch� dans Stormont afin d'organiser la campagne de M. Rowat.
On sait que les �lections, dans j le comt� ontarien n'ont pu 'se| tenir le 18 juin comme ailleurs j au pays en raison du d�c�s du candidat lib�ral durant la campagne.
Congr�s �.Sudbury des c�op�rateurs canadiens de langue fran�aise
Le l'6e-.congr�s national des c�op�rateurs de langue fran�aise du Canada a lieu cette semaine � Sudbury les 10, il et 12 juillet.
De nombreux d�l�gu�s repr�sentant l'�l�ment fran�aise des mouvements coop�ratifs d'au moins six provinces participent � ces assises qui se tiennent � l'Universit� Laurenti�nne de Sudbury, sous la pr�sidence de M. Martin-J. L�g�re,de Caraquet, N.-B., pr�sident du Conseil canadien de la Coop�ration.
La premi�re partie de ce congr�s de trois jours � donn� lieu � une revue de l'activit� du Conseil canadien de la Coop�ration et de ses sections provinciales au cours de-l'ann�e 1961-62 ainsi qu'� la d�termination du programme d'action que l'on entend suivre durant l'exercice 1962-63.
La seconde phase du congr�s a �t� tout sp�cialement consacr�e � l'�tude d�s probl�mes auxquels doivent faire face les c�op�rateurs franco-ontariens. Ces derniers, avec le concours de leurs coll�gues des autres provinces, rechercheront les meilleurs moyens � prendre pour assurer l'unit� et le progr�s de leur mouvement.
n semble probable aussi que les v�ritables paysans qui se trouvent parmi les r�fugi�s fuient� non pas tant la famine actuelle, que les privations � venin "Un instinct les avertit des conditions favorables � la famine, ils ont le d�sir ardent de s'�chapper alors qu'ils ont encore la force d'entreprendre le voyage.
La nouvelle de la p�nirie alimentaire existant en Chine a entra�n� un nouvel inven-taire en extr�me Orient. Cette p�nurie s� produit � la suite de trois ann�es catastrophiques de calamit� �conomique. On en attribue, la cause � des d�sastres naturel, surtout � des inondations et � des s�cheresses. On prenait pour acquis que ces �tats de choses passeraient Le calamit�s naturelles sont passag�res. Les bonnes saisons suivent les mauvaises.
Toutefois, cette ann�e, l'ancienne confiance a commenc� � s'user. Alors que les rumeurs
A L'A.C.F.E.0.
CLAUDE FILION
L'Association canadienne-fran�aise d'Education d'Ontario a nomm� Ml Claude Filion d'Alex-andria au poste de pr�sident r�gional pour le district d'Alexan-dria.
Originaire de St-Isidore-de-Prescott, M. Filion s'est �tabli � Alexandria en 1953. Il est mari� et p�re de deux enfants. De plus, il fait partie du bureau de direction du Club Richelieu, et il est membre actif de la Ligue du Sacr�-Coeur. En 1956, il obtenait son dipl�me de l'In stitut canadien des Bijoutiers.
Quand il s'agit de juger un concours, en plein soleil, tous les moyens sont bons pour se pr�server des rayons ardents. Lors d'une f�te champ�tre pour les enfants des �coles s�par�es cette, religieuse s'est tout bonnement coiff�e d'un casque pour chauffeurs de motocyclettes. La mode en souffre un peu, mais. .
Nouvelle usine � Sudbury
Une usine de malaxage pour la fabrication d'un nouvel agent de sautage mis au point r�cemment a commenc� � fonctionner � la fin du mois de juin � Sudbury, Ont., annonce la division des explosifs et des munitions de la Cana-dian Industries Limited (CIL);
La nouvelle usine approvisionnera le voisinage imm�diat de Sudbury et d'autres localit�s mini�res du nord de l'Ontario en agents de sautage du type nitrate d'ammonium-huile diesel, tels que 1' "Amex II". D. R. Troop dirigera la fabrication.
Le 20 juin; 1962, on a d�voil� � North Bay une plaque commemorative de l'histoire du chemin de fer Ontario Northland. Cette plaque r�pr�sente un exemplaire d'une s�rie de -plaques qui seront install�es d'un bout � l'autre de la province par le Bureau de Voyages et de Publicit�, d'accord avec les recommendations du Conseil des Sites Historiques d'Ontario. Assistant � la c�r�monie, de gauche � droit, �tait: M. L�o Troy, M.P.P. (Nipissing); Dr. Wilfrid Jury, membre du Conseil des Sites Historiques; Col. CE. Reynolds, Chairman du Commission de Transportation Ontario Northland; mon. Bryan L. Cathcart, Ministre de Voyages et de Publicit�; M. J.R, Gar-land, M.P. (Nipissing); M. Alvin Jardine, Administrateur-G�n�ral du Commission; M. CH. Hewitt, Maire de North Bay; M. RJ. Minogue, Pr�sident de la Chambre de Commerce; Dr. Murray Lea-therdale, Pr�sident du Comit� Historique; et M. Allister Johnston, M.P.P.* Vice-Pr�sident de la Commission.
S) '
685257