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122 Elm e; "S�dbury OS/3-�700
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
le 30 ao�t, 1062.
Fournitures et livres de classe 122 Elm c. Sudbury OS. 3-0700
Projet d'interdiction des essais PAR W/N. EWER
II est inqui�tant aussi bien que d�cevant que la premi�re r�action des Soviets aux nouvelles propositions xxjcidentales au sujet de i^interditetion des essais aC �t� ce que M. Godber (d�l�gu� amgl'ate � la Conf�rence de 'Gen�ve) a appelle "un rejet brutal et h�tif". Ces proposiiltiions repr�sentent un effort tr�s r�el pour mette fin � l'impasse qui r�sumait l'�t� dernier du brusque changement d'attitude de la part des Soviets.
Penldiant trois ans, le gouver-1 nemerit sovi�tique avait conve-qu'�n ,aspect essentiel de l'accord tendant � la cessation per-manientie des essais d'armes nu-d�aires devait r�sider dans un mode de contr�le international pour qu'on p�t s'assurer; d� la mise en oeuvr� de faccord. On .convenait que ce mode de contr�le'' et, que certains de ces postes se trouveraient dans l� territoire de chaque puissance nu-. Ces ''postes de contr�le"
Les Pr�voyants se lancent te l'assurance-
de telles circonstances, ils n'auraient dans la pratique aucune possibilit� die se llivrer � l'espionnage, m�me s'ills" le d�siraient.
Quant aux v�rifications sur place en Union sovi�tique, on propose d'en confier le soin � des �quipes internationales d'inspecteurs. Ces �quipes ne se ren-dtaient sur place que si des doutes s'�levaient au sujet de l'origine d'un incident, afin de s'as-sur�r- qu'il s'agisse d'une explosion ou d'un tremblement, de (terre, puis se retireraient. Ces (gens emprunteraient, pour voyager, les moyens de transport lusses.
L� encore, ir n'existerait en somme aucune occasion de se livrer � l'espionnage. Dans aucune circonstance, ils n'inspecteraient plus qu'un deux-milli�me du territoire sovi�tique en une ann�e donn�e. En outre, le nombre de
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auraient pu percevoir toute exin nud&^ d'une certaine
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importance; en outre, il aurait lalu unnombre restreint de v�-rifio�tions sur place au cas o� la isecouisse entendue aurait pu Iprovei�dr soiit -id^une explosion soit d'un tremMement de terre. Tel �tait le point de d�part dont on avait convenue pour l�s n�gociations � Trois � Gen�ve. Puis, soudain, l�s Russes
� ont annonc� qu'ils ne ; pouvaient tol�rer des; postes de contr�le ou des v�rifications sur jri^
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Que fairei ialbrs? 1^ puissances occidentales se sont mises � l'6euvre. Elles ont demand� � leurs hommes de science et � leurs techniciens d'imaginer si possible de nouveaux instruments qui permettraient de d�celer les �xpioV sions � une grande distance et avec une grande exactitude. EH�s invitaient le gouvernement sovi�tique � collaborer a ce travail. Mais cette invitation^ �t� rejet�e. iLes hommes de science anglais, et am�ricfalins ont put signaler une forte mesure de succ�s. Leur rapport a permis de
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v�rifications, gr�ce aux nouvel les donn�es scientifiques, pour:
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bord au placement viager, cette institution en vint � s'adonner, le 29 mai 1942, au commerce de l'assurance - vie, et maintenant elle est sur le point de d�buter
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pr�senter les nbuveOles portopo-silbion's, qui- ont Irait/lauissi bien aux ipostes de contr�le qu'aux v�i<ilicataonis sur y place. , .Mes font sombrer ; dans .4e ; r�d�cule l'aff'iirmation; (russe que "v�rifi-cat�Spn" veut "dire espionnage. Les instaniments dont on dis-
. pose nMntena'nt permettent de �r�duiret d�i/pQiuis de l� moiti� le noinibre des postes de contr�l� qu^il fiauidrait dans le monde entier, paa?ce que le rep�rage, � chaque poste, aurait une plus
�:�' grandie pr�cision. 11 s'ensuivrait une fonte r�duction du nombre de postes en territoire sovi�ti-
,:.;que^:;-';v;''.: .-;;% '� . '�� '";.�'� ':� '� \--;:^ '
En oultr�, lies puissances oiccd-deriita|l!es proposent maintenant que, si les postes doivent relever de la sunveiian�e iriiternationale ,ipouir qu'on soit s�r d'Un fonc-
, �oninement con'tinu aux normes les �fl�is �lev�es, le personnel
�itteohi��qu�; se coinniiposeraiit dans ctoaqui�| cas de n�t�ionaux du pays "o� se trouverait le poste. "^
S^�� devenait hi�cessaire que les membres d'un personnel jn-jtermaif�onai ta^ajvai^^ ou ren-
; d'�n�t visite ; 'aux postes situes
v �ains l'Uriiion isovi�ti^u�, is ;h�
J se d�jflacerailenlt pas, iniads ;res-
tera�'enit en p�^an'eaiice � leurs
; postes,, enitoiir�s pour ainsi- d!i!r�
'.vrde. ileuTS personnels russes. 'Da^nis
raient encore se r�duire. La plus grande pantie de l'Union sovi�tique ^n'esit pas d'habitude en danger de sulbir des tremblements de terre, de sorte que, s'�s ne se �ivrent pas � des essais, les Rulsses ne. peuvent gu�re craindre que se, > produisent des inspections dans la plus grande p�nti� de leur ter-i�tpi!re.-;;-; !":,-vy. ���'�:.- / ; . �'�� �
Telles sont les nouvelles propositions que iM. Arthur Dean, pirda�cipal d�l�gu� des Eitats-Unis, :� soumdses ; � M. Zorin, chef de to d�l�gation sovi�tique. Eies paraissent empi�tes;;:; is�uwg^rdes �ntre toute possibiliit� que le (m�canisme de contr�le; serve ind�ment � d�s fins d'eB^iiniage.v Gto aurait pens� qu'eles m�ritaient un examen s�deux et-une discuission s�rieuse; '��/ .-��.' ',:./::.�.;;�';�;�,'.'.:'\';':v;.':
Pourtant, M. Zorin et son successeur � la conf�rence, M. Kuznetzov, semblent les avoir rejet�es sur-le-champ. Le gouvernement sovi�tique soutient encore qu'il ne saurait tol�rer des postes de contr�le ou des v�rifications sui'placeen ter-ritoire sovi�tique. Il n'admet qu'une exception: les �quipes internatilonales de v�rif iication.poura�a��nt se rendre en u>n certain lieu de f Union sovi'�tique isur l'inivitaition expresse du gouvernement sovi�tique. Voil� une proposition qu'on ne peut gu�re prendre au s�rieux. , ':��'.:'.;. '.'/�'��"�;�. .Que conclure de l'attitude so-yi�tique contre les post�s de contr�le et les v�rifications sur place se fondait enti�rement sur jla ^crainte que les ips et les autres servent-;de paravents � l'espionnage. Les .niouvelles-�'. oc-oi|dentales font^^ dispara�tr'e toute fondement � cette orainte. Pourtant, l'objection para�t rester aussi, 'rigide que j'am�is. aupa-iraverit. Et c'est une objection :�l!ev�e contre un projet que; pendant trois ans,! le gouvernement sovi�tique tenait pour essentiel si (Fon voulait:^ ac-
cord en vue de mettre fin � jamais ;aux essais h�d�aires.
Le congr�s annuel des club-istes de La Compagnie d'assurance-vie Les. Pr�voyants du Canada s'est tenu cette ann�e dans le New Hampshire � Th� Balsams, pr�s de Dixville Notch, et s'est termin� mardi soir par le grand banquet traditionnel offert aux clubistes et � leur �pouse.
Dans son aioeution, le pr�sident de la Compagnie, M. G�rard White, a, soulign� le 20e anniversaire de lia compagnie en comparant les r�alisations de la premi�re d�cennie 'aux. r�sultats atteints en 19&2, et fit allusion � son entr�e prochaine dans l'assurance g�n�rale.
Le capital global des assurances en vigueur en atteignant 312 millions a plais que quintupl� le montant de 60 millions de 1952. L'actif est pass� de $3,300,-000. � 16 millions, alors que les nouvelles affaires souscrites et pay�es en 1962 atteignaient $42,-000,000. � comparer avec $7,-000,000. en 1952. Au cours des derni�res 10 ann�es, le nombre des. divisions a doubl� ainsi que le nombre des repr�sentants.
Les Pr�voyants du 'Canada embrassent maintenant lie domaine entier de l'assurance. En effet* apr�s s?�tre int�ress�e tout d'a-
eh assurance g�n�rale � la suite de l'incorporation d'une nouvelle compagnie: "Les Pr�voyants du Canada - Assurance G�n�rale."
La nouvele institution n'a aucune dette obligatoire, ni aucune option en cours et, en se basant sur le fait que l'offre pr�cit�e ait �t� enti�rement souscrite, ele d�butera avec environ $552,-000. C'est un capital amplement suffisant pour lui permettre d'op�rer, d'autant pdus qu'�t� n'a contract� aucun emprunt bancaire. C'est ce que l'on appelle d�buter dans de bonnes conditions financi�res au moment o� les compagnies canadiennes prennent de l'importance dans la vie �conomique aussi bien en
assurance - vie qu'en assurance g�n�rale.et surtout-au moment o� les r�formes dans la fa�on de transiger des compagnies commencent � porter des fruits en ce sens que, depuis quelques ann�es, les compa>gnies r�cup�rent graduellement les pertes substantielles subies au cours des ann�es pr�c�dentes.
La compagnie entend transiger par l'entremise des agents des Pr�voyants du Canada et aussi par l'entremise, des courtiers et agents d'assurance g�n�-rail�" de la province de Qu�bec. D�s que l'organisation pour la province de Qu�bec sera compl�t�e, des d�marches seront entreprises afin que la compagnie obtienne sa licence en Ontario.
"Si Hitler et Mussolini sont devenus fous en 1939, ce n'est pas la faute � Real Caouette!"
CAQUETTE S'EXPLIQUE ET GAGNE
PENURIE PROCHAINE DE VIANDE DE BOEUF
OTTAWA � 1 se produira une p�nurie de viande de boeuf au Canada au cours de (la prochaine d�cennie � moins que d'autres fermiers n'entrepren-l'�levage de cet animal.
Tel est l'avertissement lanc� par le mim'stre de l'agriculture
de l'Ontario, M. William Stewart.
Il a not� au banquet d'un duib 4-H, � l'exposition du centre du Canada, que les troupeaux de boeufs du pays ne se d�veloppent pas au m�me rythme que celui de la 'population.
M. Stewart a fait remarquer que les troupeaux de boeufs au pays repr�sentent environ 3,-000,000 de b�tes soit 508,000 dans les fermes de l'Ontario.
En raison des surplus de produits laitiers, les fermiers devraient passer en partie de l'�levage des vaches laiti�res � celui des troupeaux de boeufs, selon le ministre Stewart.
Dans son discours d'ouverture au congr�s >cr�diit!i'ste � Trois-Rivi�res, M'. Real Caouette n'a pas tard� a aborder l'�pineuse affaire Hitler - Mussoilini.
"On tire, a-t-il dit, les interpr�tations fausses d'un texte �crit par une charmante demoiselle. En g�n�ral, rartide est correct; mails l'auiteur a mal situ� et- m�me modifi� -certaines de mes d�clarations. A un moment, l'interview a p'ort� sur la crise �conomique qui a d�but� en 1929, au moment o� je suis die-venu cr�ditiste. J'ai dit qu'alors qu'au Canada, il y ayaiit �OO,(KK) ch�meurs, Mussolini et HMer donhiafent du itraval � leur peuple. Je n'ai jamais d�clar� que ces deux hommes �taient mes h�ros. Si Hitler et Mussolini sont devenus fous en 1939, ce n'est pas la faute � Real Caouette. Mussolini a Mb�r� le: pape, rendu fertiles des marais du sud de l'Italie;/ permis- l'enseignerhent de la relgion d'ans les �coles^ Mais il y a eu la guerre. Nous ne voulions pas de tueries internationales; nous voulons 'la., paix et la prosp�rit�. Nous nous oppo-
sons au fascisme. Nous voulons la libert� pour tous ..."
"On m'a trait� de fasciste. M. Diefenbaker, � la suite de l'envol�e dans l'espace des deux cosmonautes sovi�tiques, a envoy� . un t�l�gramme de f�licitations � M. Khruishchev. Est-ce pour cela, on l� traite de communiste? M. Pearson a re�u le prix Nobel d'un organisme entre les mains d'organisations communistes internationales. On n'a pas dit pour cela que M. Pearson �tait communiste ..." ..
Panlant des �lections provinciales,, (Le chef national adjoint a dit que le C.-S. devait d'abord s'occuip�r :du f�d�ra)!' o� la r�^ forme mon�taire est possible.
"Quand'nous serons au pouvoir � Ottawa, a4-I ajout�, rien ne no�s^ emp�chera de venir donner^ si n�cessaire, une bonne le�on � quelques politiciens du :Qu�bec". V V- V '\ . '
Le .discours de M. Caouette a �t� pr�c�d�, entrecoup� et couronn� par de vifs applaudissements. Les d�l�gu�s avaient accueilli M. Caouette au chant de "n n'y. en a pias comme M."
SUR L'EAU DANS L'EAU A-T
QUAND L'OPPOSITON OPPOSE L'OPPOSITON
OTTAWA�Le chef du parti lib�ral, M. Lester B. Pearson s'en est pris � l'attitude du Cr�dit social et du Nouveau parti d�mocratique qui, a-t-il dit, semblent chercher une fa�on de maintenir les conservateurs au pouvoir et �viter une �lection dans un avenir rapproch�.
Le chef lib�ral a fait cette d�claration � la suite d'une conf�rence de presse de M. T. C. Douglas au cours de laquelle le chf du NPD a �mis l'opinion qu le public en g�n�ral tiendrait rigueur aux partis d'opposition si ceux-ci s'avisaient de pr�cipiter une �lection.
La semaine derni�re, le chef du Cr�dit social a d�clar� pour sa part que son parti ne songeait pas � provoquer une �lection l'hiver prochain.-
ONTMMO
ASSEMBLEE LEGISLATIVE
Commission d'enqu�te sur la Loi. municipale et lois connexes
La 'Commission d'enqu�te "d�sign�e par l'Assembl�e l�gislative de la province d'Onttarilo, "... pour investiguer et reviser la Loi -municipale de la province et ses lois connexes, yncorapris la Loi sur l'�valuation, la Loi r�gissant le d�partement des Affaires municipales, l'embelissement local, le Conseil ontarien des Affaires municipales et le Bureau d'uoibanl�sme ainsi que toute r�glementation s'y rat-tadhant, afin de r�nover, unifier et simplifier ces dites Lois et r�glementations tout en stipulant certaines recamm�nv dations n�cessaires � leur perfectionnement", continuera de si�ger en s�ances publiques � Toronto � partir du 26 septembre prochain.
Les membres �lus et les fonctionnaires de 'toute administration municipale, les membres des diff�rents Conseils locaux et Commissions etc . . . , tout autre groupe ou individu, sont invit�s � pr�senter un m�moire relatif � la l�gislation qui a rapport au gouvernement d'une munfciipaft�.
Quiconque a l'intention de soumettre des recommandations � la Commission d'enqu�te devra en avert�r, leiSecr�-take le ou avant le 13 septembre. Le temps ^assign� pour comparution devant te Commission sera communiqu� � l'int�ress� aussit�t que possible.
Hollis E. Beckett, Q.C., M.P.P. Pr�sident
Mme A. G. Rowan, C.A. Secr�taire,
Bo�te postale 105
Edifice du Parlement
Toronto (T�l.: 365-2241, chambre 43)
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