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Imprimerie et bosselage 122 JEJm i Su^bury OS. 3-0700
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
Sudbury, Ontario
le 6 septembre, 1962
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OM0/VW/T0 oCO Fournitures et livres de classe
122 Elm �. Sudbury OS. 34)700
La goutte';':J^r4i�;i^; dfc^
par W- N. Ewer
Quiconque conna�t to situation <te Beifin ne peut s'�tre vraiment �tonn� de la violence de la r�ac tion .qu'a provoqu�e � Bedin Ouest le pQius horrible d�s "in cMenits" survenus depuis que les communisteis ont �lev� le mur qui Coupe cette grande viHe en deux. "
Tous les visiteurs ont �t� im presisionn�s du (Mme et de la retenue vraiment �tonnants de la population de Berlin - Ouest malgr� Ha pression � liaquel� ele est assujettie.
Ces gens souffrent depuis longtemps de cet �tat de choses. Quatorze ann�es se sont �coul�es depuis que la tentative visant � les affamer pour qu'ils se soumettent � un r�gime communiste n'a �chou� que gr�ce au pont a�rien des ,' Alli�s, .�;."/:� v '^'-;'::\ , Depuis quatre ans, ils vivenl so�ls la menace russe d'un nouvel] effort pour leur couper les communications avec ^Occident dowl leur vie m�me d�pend. Puis �sl venue �'�dliteaition du mur- qui s�jpare amis et familles (v�rita bl� mur de prison pour des mt-liers de leurs concitoyens) suivie de l'ex�cuitiott � coups de fusiJs d�nomm�s, de femmes et d'en-fants qui dhefrphaient � fuir vers la libert�, v'^-: ;�'':"� ��'���.>. Ces Berlinois de l'ouest'ont pendant tout ce temps, gand� une retenue et une disciplilne personnele qui leur ont valu l'acbniration de tous ceux qui en ont �t� t�moins. 'ICTepwidanit, ainsi que'tout m�-deoin le sait bien, ia r�pression rigide d'�motions contenues peut soudain �diter. C'est la derni�re goutte qui fait d�border le vase, dicton qui a une profonde signification psychologique, ou, pour recourir � une autre analogie une catalyseur, assez minime peut provoquer une violente r�action diimique.
En l'occurrence la "goutte" ou le "catalyseur" a �t� fourni par la police de Berlin-Est. Elle a tir� sur le malheureux jeune Peter Fechter alors qu'M tentait de s'enfuir. Puis, avec une duret� presque incroyable, l'a laiss� saigner lentement jusqu'� ce qu'il en meurt.
La ma�trise personnelle de miffiers d'Ouest-Beiipnois s'est effondr�e. Pour la premi�re fois, on a assist� � des d�monstrations violentesqui ont abouti aux aitta-ques contre les autobus sovi�tiques, et � des chocs entre les �meutiers et la police de Berlin-Ouest.
1 est regrettable, mais non pals �tonnant, que ces incidents se soient produits. Je m'�tonne plut�t qu'ils n'aient pas eu lieu plus t�t Car les provocations ont �t� intenses.
Vola une situation que les communistes peuvent exploiter. On a des preuves solides que des communistes biens connus de Berlin-Ouest se trouvaient pamni les foul�s, les incitant contre les "Am�ricains" et contre l� poMce. Efc les journaux communistes ont d�j� commenc� � pr�tendre que cette affaire fournit la preuve de 'la (th�se d'apr�s laquele BerMmXXiest est un foyer dangereux de "revanchis-
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Le danger n'appara�t qu'avec trop d'�vidence. La r�p�tition de tels actes de barbarie de lia part ides autorit�s est-tberlinoises, qui provoqueraient de nouveau �clate contre ellesi ne peuvent
servir qu'� accentuer la tension sur cette fronti�re d�j� si tendue. C'est ce qui explique les actes des all�s occidentaux. Les trois commandants occidentaux ont pr�dh� la mod�ration aux Beifldnois de l'Ouest et 'ils ont examin� les moyens � prendre pour emp�cher la r�p�tition d'�-v�nements aussi tragiques que la mort lente, sans aide m�dite, du malheureux gar�on tu� � coups de fusil du - c�t� communiste du mur. Mais le danger existera tant que la police et les gardes de Berlin-Est auront l'ordre de tuer plut�t que de permettre � un seul Memand de quitter l'a "R�publique d�mocratique".
Voila pourquoi les trois commandants occidentaux ont d�r mand� au commandant sovi�tique, avant son retrait, de se rencontrer avec eux pour �tudier les moyens d'al�g�r les tensions que produisent les fusil1-lades. ';'/':;..",,'; ;; : ,: ��'.��'� ;..'.�/ On leur a renvoy� leur lettre courtoise avec un refus abrupt m�me d'en discuter le contenu.
Des repr�sentations sur le plan diiplomaitique ont �t� pr�sent�es au gouvernement sovi�tique, notamment par M. Dean Rusk � Washington. Mais le gouvernement sovi�tique avoue avec suavit� qu'il ne peut intervenir dans les aiffaires int�rieures de la JR�pUlbflique de l'Ai�lemagne orientale.
On aurait tort, � mon sens, de supposer que "l'incident" "'�lecihter constituait une provocation de propos d�lib�r�, destin�e � entraner un �clat dans Berlin-Ouest.
Mais il est impossible d'�viter la conclusion que ni les autorit�s de l'Allemagne orientale ni le gouvernement n'ont manifest� le moindre d�sir de pr�venir de tels "Incidents" ou de tels �clats. C'est la confirmation tragique d'une v�rit� qui ne devient que ,toop �vidente. Le gouvernement 'sovi�tique ne d�sire aucunement agir pour all�ger >La tension � Berlin. 1 tient cette tension pour un �l�ment utile �. sa diplomatie.
fsS�=s* NATIONAL
"BIG BSNtF HIGHWAY (OU> KOUTt)
REVEtSTOKE
MATIONAl
GiACfW NAT/ONALPARK
TERMINOLOGIE
Assermentation
On ASSERMENTE un fonctionnaire. Le fonctionnaire est ASSERMENTAN'EXISTE PAS. - A PROS; CRJRE. PRESTATION DE SERMENT (terme de palais), ACTION DE PRETER SERMENT.
On appel� aussi PRiBSTA-TION DE SERMENT, le SERMENT que pr�tent |!es fonctionnaires de l'Etat et les membres de certains corps politiques Diotionnaipe BeschereOle, Nouveau Larousse universel)-------
Un fonctionnaire EST RE�U A LA PRESTATION DE SERMENT.
Le fonctionnaire qui a pr�t� serment au gouvernement, � la Constitution est un fonctionnai-
On fait pr�ter SERMENT � un foniotwynnaire; on rASSERMEN-TE.
'Le fonctionnaire pr�te le SERMENT D'USAGE, le SERMENT REQUIS (Littr�). A&SERMBN-faire pr�ter serment, en parlant des personnes auxquelles on conf�re des offices publics (IMr�). '
LE DERNIER CHAINON ^ Lt� autom^ travewerorit les
Montagnes Rocheuses pourront rouler sur une route pav�e, une partie de la route tram-canadienne qui vient d'�tre termin�e. Une c�r�monie � 'Rogers Pass' a marqu� la fin de cette oeuvre d'envergure tout � l'orgueil des canadiens qui poss�dent maintenant la route carrossable la plus longue au monde. On a �limin� par le fait m�me le d�tour par le "Big Bend Highway". Aussi la nouvelle rout� traverse deux parcs nationaux ouverts maintenant aux voyageurs pour la premi�re fois. La route qui traverse les dix provinces du pays est la possession du gouvernement f�d�ral qui en assume l'entretien.
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